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survie

Ma mère m'a appris à survivre en ce bas monde. Ma mère disait que chacun de nous est comme une pépite de chocolat dans un mixer de crème glacée. Nous essayons tous de ne pas finir broyés. On ferait presque n'importe quoi pour ne pas être broyés, mais eu bout du compte, la plupart d'entre nous finiront écrasés et, alors, nous ne serons plus guère que des particules de milk-shake. Plus de différence, plus de volonté propre, le monde tout entier fait pression sur nous pour nous écraser, pour nous rendre pareils à tous les autres. Mais, moi, je refuse d'abandonner. Ma mère m'a enseigné les quatre mots essentiels de l'existence. Savoir Manier Un Flingue. Et tu peux me croire, ça aide vraiment une fille à s'en sortir.

Auteur: Vlautin Willy

Info: Motel Life

[ Usa ] [ arme ]

 

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visionnaire

Il ne faudra pas attendre longtemps après l'an 2000 pour que l'humanité ait à vivre des choses fort étranges qui se préparent déjà lentement.
La plus grande partie de l'humanité sera sous l'influence de l'ouest. Les prémices idéalistes que nous percevons déjà sont bien sympathiques en comparaison de ce qui vient. On verra apparaître, venant d'Amérique, une sorte d'interdiction de penser, non pas directe mais indirecte ; une loi qui aura pour but de réprimer tout penser individuel.
On assistera à une oppression généralisée de la pensée dans le monde. Et c'est dans cette perspective qu'il faut travailler grâce à la science de l'esprit. Il faut que l'apport des découvertes soit tel - et il le sera - qu'un contrepoids suffisant puisse être introduit dans l'évolution du monde...

Auteur: Steiner Rudolf

Info: en 1916

[ usa ] [ nord-sud ] [ prémonition ] [ oppression ] [ consumérisme ]

 
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étymologie

Ce terme de Beat Generation fut employé pour la première fois en 1948 par Jack Kerouac pour décrire son cercle d’amis. Le mot beat désignait depuis le XIXe siècle un vagabond du rail voyageant clandestinement à bord des wagons de marchandises. Peu à peu ce mot a pris le sens que lui ont donné les jazzmen noirs : beat en vint à signifier une manière de traverser la vie. Être beat devint "être foutu, à bout de souffle, exténué". Le "beat" ("pulsation") est aussi le "rythme" en musique.

Le terme beatnik, forgé à partir du mot beat et du nom du satellite russe Sputnik, était initialement péjoratif en cherchant à faire croire que les beats étaient une communauté de communistes illuminés en pleine période de maccarthysme.

Auteur: Bernat Joël

Info: http://www.dundivanlautre.fr/individu-sujet-identite-institution-masse/joel-bernat-leternel-retour-des-contre-cultures-une-necessite

[ Usa ] [ vingtième siécle ] [ néologismes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

colonialisme

Je peux me rappeler l'époque où les bisons étaient si nombreux qu'on ne pouvait les compter, mais les Wasichus (hommes blancs) les ont tués tant et tant qu'il ne reste que des carcasses là où ils venaient paître auparavant. Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le métal qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois ils ne les dépeçaient même pas. Ils ne prenaient que les langues et j'ai entendu parler de bateaux-de-feu descendant le Missouri chargés de langues de bison séchées. Parfois ils ne prenaient même pas les langues; ils les tuaient simplement pour le plaisir de tuer. Ceux qui ont fait cela étaient des fous. Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos besoins.

Auteur: Black Elk Hehaka Sapa

Info: sagesse amérindienne

[ usa ] [ consumérisme ]

 

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Gaule

Vous savez quelle est la grande différence entre la France et l'Amérique?
Si l'on parle du racisme officiel - c'est à dire celui de la police ou de certains milieux politiques... je dirais qu'en matière de racisme, la France suit l'Amérique de très près... Mais la grande différence, c'est ce que j'appellerai le racisme quotidien. L'attitude des individus lambda, que vous croisez dans la rue... je peux vous dire que l'atmosphère générale d'insultes et de préjugés dans laquelle toute personne noire doit se résoudre à vivre en Amérique... n'existe pas à Paris. Les coups d'oeil malveillants, la suspicion généralisée, le dédain, la condescendance, toutes ces rebuffades, subtiles ou moins, que les américains blancs font constamment subir à leurs concitoyens noirs... Eh bien, ici, on n'en voit pas trace. Ça n'existe tout simplement pas.

Auteur: Lamar Jake

Info: Rendez-vous dans le 18e

[ Usa ] [ comparaison ]

 

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trouble-fête

Notre démocratie n’est pas en péril – nous ne vivons pas dans une démocratie. L’image de notre démocratie est en péril. L’État profond – généraux, banquiers, industriels, lobbyistes, chefs du renseignement, fonctionnaires du gouvernement et technocrates – est déterminé à sauver la réputation de cette institution. Il est difficile de se vanter d’être le gardien de la liberté et de la liberté dans le monde avec Donald Trump qui parle de lui-même de façon incohérente, incite à la violence raciste, insulte nos alliés traditionnels ainsi que les tribunaux, la presse et le Congrès, twitte des inepties mal orthographiées et dénonce ou sabote impulsivement la politique intérieure et étrangère bipartite. Mais le péché le plus impardonnable de Trump aux yeux de l’État profond est sa critique des guerres sans fin de l’empire, même s’il manque des compétences intellectuelles et organisationnelles pour superviser un désengagement.

Auteur: Hedges Christopher Lynn

Info:

[ Usa ] [ politique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

La vie dans un tipi est bien meilleure. Il est toujours propre, chaud en hiver, frais en été, et facile à déplacer. L'homme blanc construit une grande maison, qui coûte beaucoup d'argent, ressemble à une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil, et ne peut être déplacée; elle est toujours malsaine. Les Indiens et les animaux savent mieux vivre que l'homme blanc. Personne ne peut être en bonne santé sans avoir en permanence de l'air frais, du soleil, de la bonne eau. Si le Grand Esprit avait voulu que les hommes restassent à un endroit, il aurait fait le monde immobile; mais il a fait qu'il change toujours, afin que les oiseaux et les animaux puissent se déplacer et trouver toujours de l'herbe verte et des baies mûres.
L'homme blanc n'obéit pas au Grand Esprit. C'est pourquoi nous ne pouvons être d'accord avec lui.

Auteur: Flying Hawk

Info: sagesse amérindienne

[ usa ] [ nomadisme ]

 

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big brother

Une des diapos indique les dates précises auxquelles les groupes de haute technologie de la Silicon Valley se sont apparemment engagés à devenir des partenaires privés de l'agence d'espionnage. La première a avoir transmis des documents à PRISM a été Microsoft. C'était le 11 septembre 2007. Six ans après les attentats. Ce fut ensuite le tour de Yahoo (mars 2008) et Google (janvier 2009). Puis de Facebook (juin 2009), PalTalk (décembre 2009), YouTube (septembre 2010), Skype (février 2011) et AOL (mars 2011). Pour des raisons inconnues, Apple a résisté pendant cinq ans. La marque à la pomme a été le dernier géant du hich tech à signer. Elle a rejoint PRISM en octobre 2012 - exactement un an après la mort de Jobs.
Le programme top secret PRISM permet à la communauté du renseignement américaine d'avoir accès à quantité d'informations numériques : e-mails, posts sur Facebook et messageries instantanées.

Auteur: Harding Luke

Info: Le Dossier Snowden, Les services secrets au coeur d'un scandale planétaire

[ usa ]

 

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judaïsme

Si vous êtes un Juif américain d'une certaine génération, la génération qui, comme la mienne, avait des grands-parents immigrants au début du XX° siècle, vous avez probablement grandi en entendant des histoires sur le "pays", sur des petites villes ou les 'shtetls' dont venaient votre grandpa, votre grandma, ou votre nana ou votre 'bubby' ou votre 'zeyde', le genre de petite ville célébrée par des auteurs comme Isaas Bashevis Singer et dans 'Le Violon sur le toit', le genre d'endroit qui n'existe plus. Et vous pensiez probablement, comme je l'ai pensé pendant longtemps, que c'était des endroits modestes, tous pareils plus ou moins, (...). Le genre d'endroit si ordinaire que peu de gens auraient jugé qu'il valait la peine qu'on écrivît à son sujet, jusqu'à ce que cet endroit et tous les autres comme lui fussent sur le point d'être effacés, leur caractère parfaitement ordinaire paraissant, à ce moment-là, digne d'être préservé.

Auteur: Mendelsohn Daniel Adam

Info: Les disparus

[ mémoire ] [ Europe ] [ Usa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

misère

La vue de ces sans-abris avait jadis suscité en moi un profond sentiment de compassion. Mais cela n'avait pas duré. La maladie de la subjectivité, ou de l'objectivité - je ne sais toujours pas comment l'appeler-, me faisait voir les épreuves de ces gens de tant de points de vue différents qu' au bout du compte leur spectacle n'en était plus qu'un parmi tant d'autres et ce que la vision de ces gens suscitait en moi était désormais d'une nature bien différente. Rien, me disais-je maintenant, ne pouvait plus être rejeté. Ni les saletés qui avaient été jetées puis récupérées dans les poubelles pour être remises en circulation sur les trottoirs de Broadway. Ni ces gens eux-mêmes, des saletés humaines, officiellement rejetées, mais sans endroit spécialement conçu pour les tenir hors de la vue. Les égouts privés et publics étaient pleins, ils débordaient, dégorgeant et remettant en circulation tout ce qui avait été rejeté.

Auteur: Tesich Steve

Info: Karoo

[ USA ] [ clochard ]

 

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