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abandon

Tu me demandes quelque chose de très "savant".
Voici quelque chose de nouveau :
Laisse ta tête de côté !
ELLE EST LE PREMIER DES SERVITEURS,
MAIS TOI, TU ES SON SEIGNEUR !
Même le plus grand seigneur
n’est que porteur de SON marchepied.
Si SA force coule en toi, sers et laisse faire !
Ici, la tête ne sert à rien.
Parce que tu tends ta main en vain, en vain,
s’IL n’y est pas, tu n’es qu’un pitre.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dans "Dialogues avec l'ange", page 116

[ confiance ] [ lâcher prise ] [ foi ]

 

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abandon

Les chrétiens devraient savoir que la prière est la plus certaine de toutes les forces, mais les effets en sont inconnus.

Quand nous prions, nous mettons dans la main de Dieu une épée nue, magnifique et redoutable, dont Il fait ce qu'Il veut et nous ne savons rien de plus.

La prière pour un petit enfant est sans doute ce qu'il y a de plus mystérieux quant à ses effets.

Nous sommes alors comme des enfants au bord de la mer ou comme des mendiants qui regarderaient la Voie lactée.

En haut et en bas sont des trésors ou des épouvantes inimaginables...

Auteur: Bloy Léon

Info:

[ imprévu ] [ réponse décalée ]

 
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abandon

Plus le statut de l’enfant est sacralisé, plus le vécu enfantin est déclaré déterminant, plus se développe, en regard des responsabilités écrasantes qui en résultent, un discours affirmant qu’assumer au mieux ces responsabilités consiste à intervenir le moins possible. Le respect de la liberté et des droits, le sujet auto-fondé sont de merveilleux antidotes au fardeau qui risquait d’écraser, transformé de plomb en plume. Là encore, sous les généreuses protestations, se perçoit cette petite voix : qu’ils se débrouillent tout seuls.
Le retournement dans les poussettes le murmure à sa manière. On prétend œuvrer pour le bonheur des enfants. Mais, dans les poussettes ainsi conçues, ils ne sourient plus. A qui, à quoi adresseraient-ils leurs sourires ? Au monde ? De là où ils le découvrent, il n’y a pas de quoi rire. Au ras du sol, sans regard pour les rassurer, ils jouent le rôle d’étrave pour fendre la foule, pour frayer un chemin à travers la circulation urbaine. Impossible de parler. Et si jamais une souffrance ou un tourment s’emparent d’eux, ils pleurent dans le vide, sans aucun visage pour seulement réfléchir leur chagrin.

Auteur: Rey Olivier

Info: Dans "Une folle solitude", pages 300-301

[ cadre formateur ] [ responsabilité ] [ parents-enfants ] [ éducation ]

 

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abandon

Heureux celui qui ne demande pas plus à la vie qu'elle ne lui offre spontanément, et qui suit l'instinct des chats, qui recherchent le soleil quand il fait soleil et, en son absence, la chaleur, où qu'elle se trouve. Heureux celui qui renonce à sa personnalité pour son imagination, et qui fait ses délices du spectacle de la vie des autres, en vivant, non pas toutes les impressions, mais la représentation, tout extérieure, des impressions des autres; Heureux, enfin, celui qui renonce à tout, et auquel, puisqu'il a renoncé à tout, on ne peut plus rien enlever ni retrancher.

Le paysan, le lecteur de romans, le pur ascète -ces trois-là connaissent le bonheur, car ils renoncent tous trois à leur personnalité: l'un parce qu'il vit selon l'instinct, qui est impersonnel, le deuxième parce qu'il vit par l'imagination, qui est oubli, le dernier parce qu'il ne vit pas et que, sans être mort, il dort.

Rien ne me satisfait, rien ne me réconforte, et je suis saturé de tout -que cela ait existé ou non. Je ne veux pas avoir d'âme, et je ne veux pas y renoncer. Je désire ce que je ne désire pas, et renonce à ce que je ne possède pas. Je ne peux être ni rien, ni tout: je suis la passerelle jetée entre ce que je ne peux ni avoir ni vouloir.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info:

[ désêtre ] [ plénitude ]

 

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