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posséder

Cette pièce de monnaie n'est vraiment à toi que si elle quitte ta main.

Auteur: Abdallah Ibn Al-'Abbäs

Info:

[ sagesse ] [ jouir ]

 

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conclure

L'idéal n'est pas de ce monde et si un jour tu le trouves, c'est que la mort sera proche de toi.

Auteur: Dabitch Christophe

Info: Abdallahi : Coffret en 2 volumes

 

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femmes-hommes

Sache, Ô Vizir, que, lorsque tu désireras le coït, tu ne devras t'approcher des femmes qu'avec un estomac allégé de nourriture te de boissons. Ne besogne pas avant d'avoir excité la femme par tes badineries, afin que la copulation ait lieu à votre commune satisfaction.

Auteur: El Nefzaoui Mohammed Cheikh Abou Abdallah Mohammed Ben Omar

Info: Le jardin parfumé : Manuel d'érotologie arabe du Cheikh Nefzaoui, p. 65

[ harem ] [ sexualité ]

 

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introspection

Ma mémoire fait repousser chaque matin des mauvaises herbes obscures que j’arrache sans relâche et en vain. Elle les fait repousser à la vitesse de la lumière chaque jour au petit matin. Elle fait dégringoler encore et encore le rocher en bas de la montagne et je n’en peux plus de pousser.

Auteur: Abdallah Dima

Info: Mauvaises herbes, p 196

[ ombres ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

mendiants

J’ai longuement réfléchi à la raison pour laquelle il y a tant de clochards dans un pays si riche. Je crois que, s’ils laissent les gens dans la rue, ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas les moyens de les aider, ni de les chasser. C’est pour les laisser là, à la vue de tous, comme un exemple, comme ce qu’il ne faut pas faire, comme un avertissement.

Auteur: Abdallah Dima

Info: Mauvaises herbes, p 112

[ principe de réalité ] [ menace implicite ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

accoutumance

J’avais travaillé ma mémoire au corps pour parvenir tous les jours à tout oublier. L’habitude m’avait aidé à anesthésier toutes les images de la démence et de la déchéance. L’habitude et le quotidien m’avaient aidé à ne plus y prêter attention. Parce qu’on s’habitue à tout. Je m’étais habitué à ce paysage. Onze ans après la guerre civile. Onze ans, c’est long. On s’adapte. La rétine et le cerveau classent les images dans la case de ce qui est connu. Et ce qui est connu devient banal.

Auteur: Abdallah Dima

Info: Mauvaises herbes, p 81

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

musique

La boisson ranima pour quelques minutes la conversation. Puis ce fut de nouveau le silence, le malaise. Alors se produisit l’inévitable. Vidal, instinctivement, ouvrit le phonographe de la baraque. Un disque de jazz se mit à tourner. Rien n'est plus déchirant, dans les lieux désolés, que la voix de ces boîtes enchantées. Dès qu'elles commencent leur chant, la prison se fait plus étroite, plus triste l'hôpital, plus poignante la solitude. On croit se distraire et l'on est à chaque instant meurtri davantage. Vidai changeait les plaques. Les officiers espagnols regardaient de leurs yeux éteints tournoyer ces noirs soleils. Abdallah, du fourreau de son poignard, caressait Ie petit chat. Comme personne n'osait rompre le maléfice, le phonographe joua très tard, dans cette nuit de vent chaud, à Juby.

Auteur: Kessel Joseph

Info: Vent de sable

[ blues ] [ nostalgie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

réalisation métaphysique

Si Abdallah, converti à l’Islam et sanscrisant, me fait lire les livres de René Guénon. Que serait-il advenu de moi si j’avais rencontré ceux-ci aux temps de ma jeunesse, alors que je plongeais dans la Méthode pour arriver à la vie bienheureuse et écoutais les leçons de Fichte, du plus docile que je pouvais ? Mais, en ce temps, les livres de Guénon n’étaient pas encore écrits. A présent, il est trop tard ; “les jeux sont faits, rien ne va plus”. Mon esprit sclérosé se plie aussi difficilement aux préceptes de cette sagesse ancestrale, que mon corps à la position dite “confortable” que préconisent les yogis, la seule qui leur paraisse convenir à la méditation parfaite; et, à vrai dire, je ne puis même parvenir à souhaiter vraiment celle-ci, cette résorption qu’ils cherchent de l’individu dans l’Être éternel. Je tiens éperdument à mes limites et répugne à l’évanouissement des contours que toute mon éducation prit à tâche de préciser. Aussi bien le plus clair profit que je retire de ma lecture, c’est le sentiment plus net et précis de mon occidentalité ; en quoi, pourquoi et par quoi je m’oppose. N’importe ! Ces livres de Guénon sont remarquables et m’ont beaucoup instruit, fût-ce par réaction. J’admets volontiers les méfaits de l’inquiétude occidentale, dont la guerre même reste un sous-produit; mais la périlleuse aventure où nous nous sommes imprudemment lancés valait la peine qu’elle nous coûte, valait la peine d’être courue. A présent, du reste, il est trop tard pour reculer; nous devons la mener plus avant, la mener jusqu’au bout. Et ce “bout”, cette extrémité, je tâche de me persuader que c’est Dieu, fût-il atteint par notre ruine. Il faudrait sans doute la “position confortable” pour mener à maturité cette pensée. En attendant, je persévère dans mon erreur; et je ne puis envier une sagesse qui consiste à se retirer du jeu. Je veux “en être” et dût-il m’en coûter.

Auteur: Gide André

Info: 1943

[ évitement ] [ justifications ] [ force de l'habitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson