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justification

Il est facile de développer d'abord une théorie et de l'appuyer ensuite par des exemples, car la nature est si riche et si variée qu'en cherchant bien, on trouve toujours des exemples apparemment convaincants, même pour une théorie complètement aberrante.

Auteur: Lorenz Konrad

Info: Remarque d'un lecteur : Idem pour conforter une idée sur Internet

[ complexité ] [ discernement ]

 

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déprime

Désormais j'étais coupé de toutes ces choses. C'était de ma propre volonté, et pourtant, de façon aberrante, tout cela me manquait jusqu'à me donner l'impression d'un dénuement complet. [...] mais je découvris que mes besoins n'étaient pas tournés vers l'extérieur. Le vide était en moi.

Auteur: Priest Christopher

Info: La Fontaine pétrifiante

[ vacuité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-animal

Le sentiment que les insectes sont d'un monde différent du nôtre est partagé par beaucoup de gens et c'est une idée parfaitement valable. Après tout, la recherche d'un ancêtre commun aux insectes et nous-mêmes nous ramène plus d'un demi-milliard d'années en arrière.. Dans un sens, les insectes sont très proches de ce monde, et Homo sapiens une créature étrange et aberrante d'origine récente qui a cherché à créer son propre monde, en dehors de celui de la nature.

Auteur: Evans Howard Ensign

Info: The Pleasures of Entomology: Portraits of Insects and the People Who Study Them. Chapter 18 (p. 215) Smithsonian Institution Press. Washington, D.C. 1985

[ évolution ]

 

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modalité de compensation

Le divertissement est un effet que Pascal considère avec attention. Il l’explique aux demi-habiles qui affectent de n’y voir qu’une conduite aberrante. L’homme se divertit, non par vanité, mais parce qu’il trouve dans ce comportement des bénéfices réels, en comparaison desquels tout autre remède paraît inopérant. Mais pourquoi cette fuite forcenée de soi-même, voilà l’ultime question que nous pose l’effet et dont la réponse sera réellement la raison. Il y a une "raison ... effective" par-delà la cause, c’est-à-dire une rationalité opérante qui valide la cause.

Auteur: Thirouin Laurent

Info: "Pascal ou le défaut de la méthode", Honoré Champion Editeur, Paris, 2023, page 182

[ béquille ] [ explication rationnelle ] [ manque ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

écologie

La vérité est qu'il est absolument irresponsable de chercher à accroître davantage le développement économique, mais il reste encore l'objectif incontesté de presque tous les gouvernements du monde d'aujourd'hui et aucun gouvernement n'a même suggéré qu'il en soit autrement.
La société industrielle dans laquelle nous vivons et que nous considérons comme normale, souhaitable et permanente, est en fait aberrante, destructrice et nécessairement de courte durée. Au lieu d'accroître encore notre dépendance à son égard, nous devrions au contraire réduire cette dépendance et systématiquement l'éliminer.
Nous devons faire quelque chose et il ne semble pas y avoir d'autre alternative que d'éliminer cette société monstrueuse et de la remplacer par une capable de résoudre ses problèmes - qui puisse se soutenir sans anéantir le monde naturel dont il dépend pour sa subsistance.

Auteur: Goldsmith Edward

Info:

[ nécessaire ] [ décroissance ]

 

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vacheries

Mais c'est évidemment plus près de nous que le ridicule a été atteint de la manière la plus infaillible·; et le comble de l'insensé mal cadencé, dans ce domaine, a été réalisé par un René Char (il y a du plaisir à pisser à la raie d'un mort si prétentieux). Sa "pluie giboyeuse", et tant d'autres crétineries citées opiniâtrement par de pâles philosophes (ce qui suffit à renvoyer la plupart d'entre eux à la niche de leur mauvais goût sacerdotal), condensent certainement la définition aberrante de ce que les dévots appellent poésie, qui n'est plus que néant arrogant, et dont, écrivant des vers, je me débarrasse si naturellement et avec allégresse (je me débarrasse aussi d'Éluard le stalinien gélatineux, de Prévert l'anticlérical à la clope, pour ne rien dire du supercon Aragon comme l'appelait Céline, ou de Saint-John Perse l'incontinent).

Auteur: Muray Philippe

Info: Minimum respect, p. 34

[ Gaule ] [ littérature ] [ écrivains ]

 
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découragement

J’avais trente ans et je me sentais à bout de forces, désemparé et abattu, comme quand une entreprise en laquelle tu as cru échoue misérablement. Un travail, une histoire d’amour, un projet à plusieurs, un livre qui a demandé des années d’efforts. À l’époque, imaginer l’avenir me semblait une idée aussi aberrante que de prendre la route un jour où tu as de la fièvre, qu’il pleut dehors et que ta jauge d’essence est dans le rouge. J’avais beaucoup donné, et où était ma récompense ? Je passais le temps entre les librairies, les magasins de bricolage, le bistrot d’en face et mon lit, d’où je contemplais le ciel laiteux de Milan à travers la lucarne. Et surtout, je n’écrivais pas, ce qui pour moi est comme ne pas dormir ou ne pas manger : c’était un vide que je n’avais jamais expérimenté.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Dans "Le garçon sauvage", page 19

[ fatigue ] [ capitulation ] [ sens de la vie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivain

L’œuvre de Raymond Roussel est un exemple parfaitement accompli d’une écriture autosuffisante qui élimine toute trace de réalité au profit de son propre objet littéraire. […] Cette mise au ban du réel s’effectue à deux niveaux et en deux temps. Tout d’abord Roussel libère le langage de sa charge habituelle, d’avoir à évoquer le réel, pour en faire son unique source d’inspiration et d’information. […] Mais d’autre part cette écriture même, dont Roussel fait le premier et dernier mot de la littérature, apparaît moins comme un système de significations, autonome mais logique, que comme une combinaison à jamais arbitraire de pseudo-significations ou de significations aberrantes, le hasard des assonances et des homonymies – le jeu de mots – en constituant l’unique consistance. […] Car le langage roussellien se passe de signification intrinsèque comme il se passe de référence à une réalité extérieure : d’une part, il n’a rien à dire, d’autre part il ne veut de toute façon rien dire.

Auteur: Rosset Clément

Info: "Mirages" in L'école du réel, pages 187-188

[ style ] [ analyse ] [ manière ] [ hors-sol ] [ folie ]

 

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besoin de répétition

[…] l’inconscient est le discours de l’autre. Ce discours de l’autre, ce n’est pas le discours de l’autre abstrait, de l’autre dans la dyade, de mon correspondant, ni même simplement de mon esclave, c’est le discours du circuit dans lequel je suis intégré. J’en suis un des chaînons. C’est le discours de mon père par exemple, en tant que mon père a fait des fautes que je suis absolument condamné à reproduire – c’est ce qu’on appelle super-ego. Je suis condamné à les reproduire parce qu’il faut que je reprenne le discours qu’il m’a légué, non pas simplement parce que je suis son fils, mais parce qu’on n’arrête pas la chaîne du discours, et que je suis justement chargé de la transmettre dans sa forme aberrante à quelqu’un d’autre. J’ai à poser à quelqu’un d’autre le problème d’une situation vitale où il y a toutes les chances qu’il achoppe également, de telle sorte que ce discours fait un petit circuit où se trouvent pris toute une famille, toute une coterie, tout un camp, toute une nation ou la moitié du globe.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre II", page 112

[ élucider ] [ langage ] [ ordre symbolique ] [ code ]

 
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parlêtre

"L'inconscient est le discours de l'autre", ce n'est pas le discours de l'autre abstrait, de l'autre dans la diade, de mon correspondant, ni même simplement de mon esclave; c'est le discours de tout un certain circuit dans lequel je suis intégré, parce que je suis un des chaînons. C'est le discours qui est celui de mon père par exemple, en tant que mon père a fait des fautes que je suis absolument condamné à reproduire; je suis condamné à les reproduire parce qu'il faut que je reprenne ce discours qu'il m'a légué, non pas simplement parce que je suis son fils, mais parce qu'on n'arrête pas la chaîne du discours, et que je suis chargé de le transmettre dans toute sa forme aberrante et mal posée, à quelqu'un d'autre, c'est-à-dire à poser à quelqu'un d'autre le problème d'une situation vitale où il y a toutes les chances qu'il achoppe également, c'est-à-dire que ce discours fasse enfin cette sorte de petit circuit, où se trouve pris toute une famille, toute une coterie, voire tout un camp, toute une nation ou la moitié du globe, et qu'on appelle cette forme circulaire d'une certaine parole, précisément pour autant qu'elle est à la fois juste à cette limite de sens et de non-sens, qui fait que c'est une parole problématique, c'est-à-dire que quelque chose est posé qui est un problème, qui est la solution d'une question symboliquement posée.

Ce que nous trouvons dans le besoin de répétition, tel que nous le voyons surgir au-delà du principe de plaisir, c'est cela qui vacille au-delà de tous les mécanismes d'équilibration, d'harmonisation et d'accord, sur le plan biologique, c'est quelque chose qui est introduit par le registre du langage, la fonction du symbole, et la problématique de la question dans l'ordre humain.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Séminaire du 19 janvier 1955

[ structure ] [ logos ] [ racines culturelles ] [ indicible ]

 
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