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science physique

Les lois du mouvement de Newton ont permis d'énoncer sur une page des faits naturels qui, autrement, auraient nécessité des bibliothèques entières. Les lois de Maxwell sur l'électricité et le magnétisme ont eu un effet d'abrègement similaire.

Auteur: Libby Willard Frank

Info: In "Man's Place in the Physical Universe", Bulletin of the Atomic Scientists (septembre 1965), 21, n° 7, 16

[ historique ] [ mécanismes modélisés ] [ résumés mathématiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

se surpasser

Pour vaincre la détresse quand elle vous assiège il faut de la volonté, quand on pense que chaque seconde écoulée abrège la vie, on doit profiter intensément de cette seconde, c'est la somme de toutes les secondes perdues ou cueillies qui fait les vies râtées ou réussies.

Auteur: Bâ Mariama

Info: Une si longue lettre

[ se dépasser ]

 
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langage

En latin classique, c'est un accent de hauteur (accent musical) : la syllabe accentuée est prononcée sur un registre légèrement plus aigu.

En latin vulgaire, il est remplacé par un accent d'intensité : la syllabe accentuée est prononcée de manière plus énergique ; il s'ensuit que la voyelle accentuée est renforcée et qu'elle s'allonge si elle termine la syllabe (aux dépens des autres voyelles qui sont affaiblies et s'abrègent).

Auteur: Laborderie Noëlle

Info: Précis de phonétique historique - 2e édition, p. 19

[ musique ] [ sociologie ] [ inflexion ]

 
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vieillesse

Les choses auxquelles on tenait le plus, vous vous décidez un beau jour à en parler de moins en moins, avec effort quand il faut s’y mettre. On en a bien marre de s’écouter toujours causer… On abrège… On renonce… Ca dure depuis trente ans qu’on cause… On ne tient même plus à avoir raison. L’envie vous lâche de garder même la petite place qu’on s’était réservée parmi les plaisirs… On se dégoûte…

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ émoussement ] [ itérations saoulantes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

- Dans une société où tout ce qui n'est pas quantifiable se vend, où l'on assure la vie, s'achète une beauté, des organes, une mémoire, où l'on a privatisé à peu près tout, de la Lune au ciel d'Europe, de la mer Rouge aux fleuves et aux rues, où toute rencontre se paie, tout service humain a son prix, où les parents signent des contrats avec leur enfant où les collégiens prennent un crédit pour leurs études et licencient leurs profs, où l'on monnaie l'amour et l'intime, la santé et le temps de cerveau disponible... - Je suis fatigué, abrège... - Nous cherchons à ouvrir des brèches. A faire des trous dans la plaque en argent soudée aux os de nos crânes, et à les élargir, ces trous, pour qu'y passe un peu d'air, d'échange pur, de gratuité.

Auteur: Damasio Alain

Info: Aucun souvenir assez solide

[ oppression ] [ libération ]

 

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végétarien

Ma mère était convaincue, et j'ai gardé à cet égard ses convictions, que tuer les animaux pour se nourrir de leur chair et de leur sang est l'une des plus déplorables et des plus honteuses infirmités de la condition humaine, que c'est une de ces malédictions jetées sur l'homme. Elle croyait, et je crois comme elle, que ces habitudes d'endurcissement du coeur à l'égard des animaux les plus doux, ces immolations, ces appétits de sang, cette vue des chairs palpitantes, poussent les instincts du coeur à la cruauté et à la férocité. (...) Ma mère croyait, et je le crois aussi, que cette nourriture [carnée], plus succulente et plus énergétique en apparence, contient en soi des principes irritants et putrides qui agitent le sang et abrègent les jours de l'homme ... Elle ne me laissa jamais manger de la viande avant l'âge où je fus jeté dans la vie pêle-mêle des Collèges. ... Je ne vécus donc, jusqu'à douze ans, que de pain, de laitages, de légumes et de fruits. Ma santé n'en fut pas moins forte, mon développement pas moins rapide [...]

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info:

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persévérance

Une femme avait un procès au Parlement de Dijon. Elle vint à Paris, sollicita M. le garde des Sceaux, 1784 de vouloir bien écrire, en sa faveur, un mot qui lui faisait gagner un procès très juste ; le garde des Sceaux la refusa. La comtesse de Talleyrand prenait intérêt à cette femme ; elle en parla au garde des Sceaux : nouveau refus. Mme de Talleyrand en fit parler par la reine : autre refus. Mme de Talleyrand se souvint que le garde des Sceaux caressait beaucoup l'abbé de Périgord, son fils. Elle fit écrire par lui : refus très bien tourné. Cette femme désespérée résolut de faire une tentative, et d'aller à Versailles. Le lendemain, elle part ; l'incommodité de la voiture publique l'engage à descendre à Sèvres et à faire le reste de la route à pied. Un homme lui offre de la mener par un chemin plus agréable et qui abrège. Elle accepte, et lui conte son histoire. Cet homme lui dit : "Vous aurez demain ce que vous demandez." Elle va chez le garde des Sceaux, est refusée encore, veut partir. L'homme l'engage à coucher à Versailles, et, le lendemain matin, lui apporte le papier qu'elle demandait. C'était un commis d'un commis, nommé M. Etienne.

Auteur: Chamfort Nicolas de

Info: Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes, Garnier-Flammarion 1968 716 p.212

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autodestruction

On connaît l'exemple du chien fidèle se laissant mourir après son maître ; on a vu un canard se maintenir sous l'eau assez longtemps pour se noyer après la mort de son partenaire, des rats-taupes nus atteints d’une maladie contagieuse aller mourir seuls, loin de leur colonie, et des baleines se jeter par dizaines sur les plages, comme le 14 novembre dernier sur la pointe de Farewell ("adieu", en anglais), en Nouvelle Zélande, en un simulacre de suicide collectif désespérant  – les autorités locales se sont résolues à euthanasier les survivantes deux jours plus tard, rappelle Slate.

Mais peut-on aller au-delà de comparaisons anthropomorphiques plus ou moins douteuses, se demande aujourd'hui Slate, et affirmer qu'une bête est capable de se suicider ? Un animal peut-il avoir conscience de son existence et conceptualiser la relation de cause à effet qui mènera de son acte à sa disparition, éventuellement à l'abrègement de ses souffrances ?

La question a passionné les scientifiques et la presse anglaise à l'époque victorienne, rappelait en 2010 Edmund Ramsden, chercheur au département d'histoire de l'université d'Exeter. A partir de l'année 1845, on vit ainsi fleurir les drames animaliers dans les feuilles d'outre-Manche, tel "le cas d’un chien de race terre-neuve qui s’était, à plusieurs reprises, jeté à l’eau, restant immobile et 'gardant obstinément la tête sous l’eau pendant quelques minutes'", rappelle Slate (c'est alors que l'affaire du canard amoureux mentionné ci-dessus avait été évoquée).

Bravement, donc, Slate rassemble des éléments de preuve modernes. Le site souligne que certains animaux, dauphins, primates, pies et éléphants, en reconnaissant leur image dans un miroir pourraient démontrer une certaine conscience de leur individualité. Certains savent "faire semblant", en jouant : serait-ce le signe d'une capacité à se projeter au-delà de ce monde matériel ?

Poussant vers des espèces dont les états d'âme indiffèrent la plupart d'entre nous, Slate relève que certaines algues unicellulaires peuvent, face à un stress pourtant surmontable, activer un processus de mort programmée. "Des chercheurs ont récemment découvert que le 'suicide' de certaines cellules favorisait la croissance des cellules survivantes." Ces algues meurent donc "pour le bien de la communauté", en martyrs.

Enfin, Slate note l'existence d'un parasite qui provoque chez les rongeurs une certaine attirance pour leur pire ennemi, le chat, et se demande si ledit parasite, Toxoplasma gondii, pourrait également infecter l'humain et le pousser ainsi à passer à l'acte, en conscience altérée, mais en conscience tout de même.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.lemonde.fr - RÈGNE ANIMAL - L'homme est-il seul à pouvoir se suicider ? 24 nov 2011

[ homme-animal ] [ compendium ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste