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absorption

Pourquoi avons-nous cherché des rédemptions en d'autres mondes, alors que les ondoiements de celui-ci peuvent nous offrir l'éternité dans de plus doux anéantissements ? J'arracherai un néant enivrant à toutes les floraisons, et les corolles des prés seront le lit de mes sommeils. Et je ne m'enfuirai plus dans les étoiles, ni ne me réfugierai dans des solitudes lunaires.

Plonger le monde dans un nirvana esthétique : atteindre le suprême dans de suprêmes apparences. Être tout et rien dans l'écume de l'instant. Et se dresser au bord du moi, dans l'immédiateté et la fugacité.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Bréviaire des vaincus

[ absolu ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

adaptation

Il y a des moments où ils semblent si petits ! Et puis à nouveau, bien qu'ils ne semblent jamais grands, il y a comme une immensité derrière eux, un passé de complexité indéfinie et merveilleux, un pouvoir étonnant d'absorption et d'assimilation, qui nous force à suspecter un certain pouvoir dans une race si différente de la notre qu'on ne peut pas comprendre ce pouvoir. Et... quels que soient les doutes ou les vexations qu'on subisse au Japon, il est seulement nécessaire de se poser cette question : "Bon, quelles sont les meilleures personnes avec qui vivre ?"

Auteur: Hearn Lafcadio

Info:

[ racisme ] [ asie ]

 

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dernières paroles

Métraux fut un anthropologue suisse spécialiste des peuples d'Amérique latine, d'Haïti et de l'île de Pâques, son oeuvre touche de nombreux domaines : histoire, archéologie et ethnographie. ) Il mis fin à ses jours un 11 avril, son corps ne fut retrouvé que le 20 dans la forêt de la vallée de Chevreuse. Il avait succombé à l'absorption de barbituriques et enregistré sur un carnet les étapes de son intoxication.
Il laissa un message d'adieu, cri d'alarme et de protestation contre l'indifférence de la société envers les personnes âgées, d'une cruauté sans équivalent selon lui par rapport aux communautés qu'il avait étudiées sur la planète, et qu'il présenta comme raison de son suicide.

Auteur: Métraux Alfred

Info:

[ autodestruction ]

 

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thérapie

Une fois de plus, je m'émerveille devant la capacité de Nell à apprendre, à absorber et à traiter une grande quantité d'information sur un sujet quelconque, n'importe quand. Je me demande toujours si sa passion pour l'information a un rapport avec la mort de son fils, si la constante absorption des faits est un ultime recours pour remplir un vide qui ne s'et jamais comblé. J'imagine son chagrin comme un trou noir, toujours béant, qui engloutit la connaissance à une vitesse effrayante. C'est le même trou noir en perpétuelle expansion qui a envahi mon esprit et mon coeur tout au long des semaines écoulées depuis la disparition d'Emma. Tandis que Nell nourrit sa souffrance par l'apprentissage, je nourris la mienne d'interminables recherches.

Auteur: Richmond Michelle

Info: L'année brouillard

[ deuil ] [ enfant ] [ tristesse ]

 

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altruisme

Mais j'ai appris que l'intelligence seule ne signifie pas grand-chose. Ici, dans cette Université, l'intelligence, l'instruction, le savoir sont tous devenus de grandes idoles. Mais je sais maintenant qu'il y a un détail que vous avez négligé: l'intelligence et l'instruction qui ne sont pas tempérées par une chaleur humaine ne valent pas cher. (...) L'intelligence est l'un des plus grands dons humains. Mais trop souvent, la recherche du savoir chasse la recherche de l'amour.(...) L'intelligence sans la capacité de donner et de recevoir une affection mène à l'écroulement mental et moral, à la névrose, et peut-être même à la psychose. Et je dis que l'esprit qui n'a d'autre fin qu'un intérêt et une absorption égoïstes en lui-même, à l'exclusion de toute relation humaine, ne peut aboutir qu'à la violence et à la douleur.

Auteur: Keyes Daniel

Info: Des fleurs pour Algernon, J'ai Lu, Edition augmentée, pp 244-245

[ nécessaire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

religions

La conception monothéiste de Mardouk peut être considérée comme certaine, puisque la forme de la liste divine [étudiée plus haut] est sans équivoque, et son contenu perpétue ce qui a déjà été remarqué dans l'ancienne religion mésopotamienne des temps archaïques. La période paléo-babylonienne vit l'absorption des dieux voisins de Babylone dans la personne de Mardouk. On observe au premier millénaire que les dieux des grands sanctuaires subirent le même sort. Bien entendu nous ignorons si le phénomène fut général. Les fidèles de base honorant le dieu Sîn ne savaient probablement pas que leur dieu n'était qu'un aspect du dieu unique, et sûrement les prêtres de ce dieu-lune à Harran n'acceptaient pas cette idée. Il est même possible que dans les cercles cultivés de Babylone tout le monde n'ait pas partagé cette opinion. Mais sans aucun doute possible, elle existait.

Auteur: Wilfred George Lambert

Info: Babylonian Creation Myths, p. 265, Vers un monothéisme de synthèse et d'accrétion à la fin de l'époque babylonienne. *Grand dieu babylonien

[ historique ] [ origine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

météo

Le froid m'a longtemps préoccupée, en qualité d'intrigue / Récits d'explorateurs polaires, contes enfantins... Il devenait sujet et dictait l'ordre des fictions. Le froid est un état d'abstraction : la neige en est une de ses manifestations, légère et molle par opposition au givre ou au gel. Le froid n'est pas une métaphore de la mort (comme chez Dante), ou de l'enfer, il est un état de fixité, qui arrête le temps, et donne une durée à l'objet. C'est un état de pause - comme la pause vidéo. C'est un état de sensation : il se mesure aux frissons ou à la gelure.
C'est un état de dualité : il brûle quand il est trop fort (sous la glace, le feu). C'est un état d'absorption : il absorbe les sons, les odeurs, les formes. Et c'est aussi un état des choses, qui se mesure à l'aide du mercure du thermomètre...

Auteur: Tallec Nathalie

Info: L'abécédaire de Nathalie T., catalogue de son expo, Solo intégral, My Way

[ température ] [ fraîcheur ] [ hiver ]

 

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drogue

L'effet d'une absorption de bolder – hallucinogène dont le nom dérive d'une formule chimique qui demanderait de trop longues explications – cet effet-là dure environ deux heures. Deux heures durant lesquelles un homme se sent tout-puissant à tout point de vue : il lui semble de vivre dans un monde en cinérama, en couleur, et qu'accompagne un grand, un très grand orchestre. Physiquement – mais peut-être n'est-ce là qu'une sensation illusoire – il se sent capable d’assommer un bœuf à coup de poing. Sexuellement, il a l'impression de ne devoir plus rien envier, bien au contraire, au coq andalou -lequel est réputé non seulement pour sa férocité au combat, mais, plus encore, pour le nombre incroyable de poules qu'il parvient à séduire. Le bolder vous rend, autant dire, plus gaillard, plus apte au déduit, vous transformant en Superman, en Nembo Kid et même un peu en Diabolik ou en marquis de Sade.

Auteur: Scerbanenco Giorgio

Info: Profession : salopard, Beau gosse. P. 74

[ LSD ] [ cocaïne ]

 

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exigence impossible

Le deuxième trait du narcissisme dans lequel l'ascèse joue un rôle est la monotonie. "Si seulement je pouvais sentir" - dans cette formule, le renoncement et l'absorption de soi atteignent un accomplissement pervers. Rien n'est réel si je ne peux pas l'éprouverr, mais je ne peux rien ressentir. La défense contre l'existence de quelque chose de réel en dehors de soi est parfaite, car, comme je suis vide, rien en dehors de moi n'est vivant. En thérapie, le patient se reproche une incapacité à prendre les choses en compte, et pourtant ce reproche, apparemment si chargé de dégoût de soi, est en réalité une accusation contre l'extérieur. Car la vraie formule est que rien ne peut me faire ressentir quelque chose. Sous le couvert de la vacuité, il y a une représentation plus puérile que rien ne peut me faire ressentir si je ne le veux pas, et qui se dissimule dans les caractères de ceux qui souffrent vraiment parce qu'ils s'effondrent face à une personne ou à une activité qu'ils ont toujours cru avoir désirée, il y a la conviction secrète et non reconnue que les autres individus, ou les autres choses telles qu'elles sont, ne seront jamais suffisamment bien. 

Auteur: Sennett Richard

Info: The Fall of Public Man

[ laisser-aller ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

école

La multiplication des manuels et des cours oraux dans notre enseignement est l'un des plus sûrs indices de notre décadence littéraire. On dit railleusement que ceux qui sont impuissants à aider leurs élèves dans la lecture des ouvrages transcendants écrivent des manuels, ou, du moins, utilisent les manuels écrits par leurs collègues afin de suppléer à leur incompétence. On pourrait définir un manuel : une invention pédagogique pour faire entrer quelque chose dans la tête de ceux qui ne savent pas suffisamment lire pour apprendre plus activement. Les causeries qui se donnent habituellement en classe ne valent pas mieux. Quand les maîtres ne savent plus comment s'y prendre pour lire en commun avec leurs élèves, ils leur adressent une causerie. Les manuels et les vulgarisations de toutes sortes sont écrits pour ceux qui ne savent pas lire ou qui cherchent dans la lecture que des renseignements. En tant que maîtres inanimés, ces livres s'assimilent aux répétiteurs de second ordre qui les ont écrits. Animé ou non, le répétiteur s'efforce d'inculquer des connaissances à ses élèves sans exiger d'eux une activité trop grande ou trop industrieuse. L'art d'enseigner de ces répétiteurs est celui qui exige le moins, chez l'étudiant, de l'art d'apprendre. Ils saturent l'esprit au lieu de l'éclairer. Leur succès se mesure aux capacités d'absorption [sic] de l'éponge.

Auteur: Adler Mortimer J.

Info: Comment lire les grands auteurs, trad. Louis-Alexandre Bélisle, p.72, Le Club des Grands Auteurs, 1964

[ pléthore ] [ ennui ]

 

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