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miroitement

Chaque fois que les feuilles d'acacia se balançaient au vent dans le jardin, un carré de lumière, reflétant la lucarne, ondoyait en mille métamorphoses sur le tapis persan, comme un objet précieux dans la vitrine d'un musée.

Auteur: Hitonari Tsuji

Info: Dahlia

[ scintillement ]

 

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déclarations d'amour

La bouche de ma soeur est un bouton de lotus,
Ses seins sont des pommes d'amour,
Ses bras sont des étaux,
Son front est le cerceau de l'acacia
Et moi je suis l'oie sauvage.
Mes regards montent vers sa chevelure, un appât,
Et je suis pris dans le piège.

Auteur: Anonyme

Info: Egypte ancienne, Extrait du papyrus Harris 500

 

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imaginaire

Il y a des îles bleues, des pays à la vie démesurée, même si moi je ne les ai pas vraiment rencontrés et sans doute ils sont en nous aussi, ou seulement en nous, je ne sais pas. Mais je sais, oui, pour les avoir rencontrées, des régions où les cyclamens sauvages poussent au bord des ruisseaux dans les bois acacia, et on les cherche, et on se perd, et on les trouve.

Auteur: Cagnati Inès

Info: Génie la folle, Éditions Rombaldi 1977, dans la préface

[ vie intérieure ] [ refuge ] [ paradis ]

 

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mysticisme

Elle repensa à la journée passée et, le sourire aux lèvres, comprit comment les choses étaient liées ; elle savait que les événements qui s'étaient déroulés n'étaient pas unis par le hasard mais qu'un sens d'une inexprimable beauté les reliait au-dessus du vide. Elle savait également qu'elle n'était pas seule, tout et tout le monde - son père là-haut, sa mère, son frère, ses soeurs, le docteur, le chat, ces acacias, ce chemin boueux, ce ciel et cette nuit ici-bas - dépendait d'elle comme elle était suspendue à eux.

Auteur: Krasznahorkai Laszlo

Info: Tango de Satan, p 139

[ métaphysique ] [ solipsisme ]

 

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homme-végétal

Les plantes vivent, souffrent, elles réagissent aux stimuli. Seul l'anthropomorphisme empêche cette conclusion - qui met à mal l'argument des végétariens qui accordent à l'animal un statut ontologique refusé aux végétaux eux aussi capables de souffrir - autrement dit : à expérimenter l'affect qui met en péril leur existence. On sait en effet aujourd'hui que les acacias communiquent et agissent en fonction des informations données par leurs semblables. Il existe un langage des plantes en dehors de ce que les plantes disent symboliquement aux hommes, qui permettait à Maurice Maeterlinck de parler jadis d'intelligence des plantes.

Auteur: Onfray Michel

Info: Cosmos, p 187

 

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Ajouté à la BD par miguel

intuition

Le Jardin Botanique était vide à cette heure, l'aube encore un souvenir. Neuman marcha sur la pelouse taillée à l'anglaise, ses chaussures à la main. L'herbe était tendre et fraîche sous ses pieds. Les feuillages des acacias frémissaient dans l'obscurité. Neuman rabattit les pans de sa veste et s'agenouilla près des fleurs. "Wilde iris (Dictes grandiflora)", disait l'affichette. Il y avait encore les rubans de la police, qui battaient dans la brise... On n'avait pas retrouvé le sac de Nicole sur les lieux du crime. Le tueur l'avait emporté. Pourquoi ? L'argent ? Qu'est-ce qu'une étudiante pouvait avoir dans son sac à main ? Il leva les yeux vers les nuages affolés qui filaient sous la lune. Le pressentiment était toujours là, omniprésent, qui lui comprimait la poitrine.

Auteur: Férey Caryl

Info: Zulu

[ inquiétude ]

 

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science-fiction

Telle une immense lésion purulente, la jungle gisait exposée sous l’hélicoptère à cabine ouverte. De massifs bouquets de gymnospermes géants s'étendaient sur les toits des bâtiments submergés dont ils gommaient les contours blancs rectangulaires. Çà et là, un vieux château d'eau en béton jaillissait du bourbier, les restes d'une jetée de fortune flottaient près d'un immeuble de bureaux en ruines, envahis d'acacias au feuillage touffu et de tamaris fleuris. D'étroits cours d'eau, changés en tunnels de lumière verte par des voûtes végétales, s'écartaient en sinuant des grandes lagunes et finissaient par rejoindre les chenaux larges de six cents mètres qui parcouraient les anciennes banlieues. La vase recouvrait tout, s'agglomérait en de gigantesques bancs contre un viaduc de chemin de fer ou une suite d'immeubles en arc de cercle, se déversait à travers une arcade engloutie tel le contenu fétide de quelque moderne Cloaca Maxima. La plupart des petits lacs en étaient désormais emplis, disques de boue jaune recouverts de moisissures d'où émergeait un enchevêtrement touffu de formes végétales rivales - jardins murés d'un Éden aliéné.

Auteur: Ballard James Graham

Info: Le monde englouti

[ réchauffement ]

 

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végétal

La communication des plantes par voie chimique commence à être un sujet d'étude. En effet, certains éléments laissent penser que les plantes sécrètent des substances grâce auxquelles elles peuvent se transmettre des informations entre elles. Le cas des acacias d'Afrique est un exemple connu de ce phénomène : lorsqu'une antilope commence à brouter le feuillage de l'acacia, celui-ci sécrète aussitôt des tanins (polyphénols ) dans ses feuilles basses, ce qui les rend amères et indigestes. En parallèle, il diffuse un message d'alerte en émettant des molécules volatiles, principalement de l'éthylène, qui sont dispersées par le vent et captées par les arbres voisins. Ceux-ci synthétisent alors à leur tour des tanins protecteurs. Les antilopes se sont adaptées et ne se nourrissent plus que du feuillage inoffensif des arbres situés dans le sens contraire du vent, n'ayant pas reçu les émissions gazeuses de leurs voisins. Lorsqu'il y a quelques décennies les hommes ont voulu construire des parcs pour les antilopes, celles-ci n'ont plus été en mesure de remonter contre le vent et ont du brouter les feuillages toxiques, provoquant leur mort. C'est un bel exemple de l'autodéfense végétale. L'acacia tue quand il est trop la proie des brouteurs, il sécrète alors plus de tanin, ce qui tue les êtres vivant qui l'on consommé... Même les acacias voisins qui n'ont pas été agressés sont avertis par message chimique des autres acacias.

Auteur: Baluska Frantisek

Info:

[ animal ] [ interaction ] [ défense ]

 

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initiation

Imaginons la durée du parcours dans ce vide [le désert] où les êtres et les événements paraissent échapper sans cesse au cadre de l’espace et du temps. Parfois, tel un mirage squelettique, un acacia se tord dans la chaleur qui vibre… Un chameau ivre au loin… Des mouches incessantes qu’on voudrait pulvériser. Les pas tristes puis lourds s’additionnent au fil des jours et la nuit les pieds font mal ou sont glacés dans un vent cinglant où, par -4°, on peine à s’endormir. A tout cela vient s’ajouter la soif du jour, brièvement calmée par une eau salée à vomir qui redouble la fièvre et l’envie, par de médiocres sardines étalées sur un pain moisi qu’on se partage avec ânes et chameaux. Au 15e jour, au 20e ou plus tard, il se passe alors quelque chose. Comme s’il avait fallu ce décapage au marcheur, à travers l’aprêté des éléments, pour éroder puis faire chuter "une vision du monde", un autre apparaît et monte comme une aurore dans les paysages d’une âme qui s’étonne de se découvrir ainsi, telle une inconnue à elle-même et qui commence à se dire. Dès cet instant, la vie se transforme. Le désert fonctionne comme un miroir maintenant ; tout le subtil du réel avec ses touches de couleurs variées et ses tonalités superbes de sons et de parfums, de sentir et de toucher, comblent progressivement le voyageur. […] Il semble que la vie, tout en étant là dans sa plus grandiose saveur sensible, dans sa sensualité même, participe à d’autres événements intimes que je ne peux désigner que comme étant ceux de l’âme elle-même, qui prend connaissance de sa propre substance.

Auteur: Albrecht Pierre-Yves

Info: L'initiation, pages 222-223

[ transfiguration ] [ état de conscience ] [ épreuve ] [ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

emploi du temps

L’été, à Iasnaïa Poliana, Lev Nikolaïevitch [Tolstoï] se lève entre dix heures et dix heures et demie. Après avoir fait sa toilette et revêtu toujours la même blouse noire, il boit son café et du thé en compagnie de sa femme. Il en boit à son content, sans se presser. S’il fait beau, le thé est servi en plein air, dans le jardin, entre les acacias, sous un grand tilleul à la vaste frondaison ; s’il pleut, la comtesse attend Lev Nikolaïevitch au salon.

Une fois terminé son thé, qu’il accompagne de deux œufs à la coque, Lev Nikolaïevitch descend dans son petit cabinet de travail aux murs entièrement couverts de rayonnages à livres de facture toute simple et se plonge dans son activité intellectuelle.

Il s’y consacre assidûment, sérieusement, jusqu’à trois heures et plus, après quoi il va travailler dans les champs s’il a quelque chose à y faire. ce n’est pas toujours le cas, car le comte ne travaille que pour les pauvres, les faibles, les veuves et les orphelins. S’il n’a rien à faire aux champs, Lev Nikolaïevitch prend un panier et s’en va en forêt ramasser des champignons, ce qui lui permet de passer quelques heures seul avec la nature et avec lui-même.

Il arrive qu’il consacre ce temps entre trois et six heures à un hôte de passage. Des personnes de connaissance ou totalement inconnues viennent parfois exprès de régions très lointaines de Russie ou de pays étrangers pour lui poser les questions les plus diverses sur la vie.

[...]

Lev Nikolaïevitch revient vers six heures et retrouve pour le repas sa nombreuse famille qui comprend dix enfants de tous âges, depuis son fils aîné de 26 ans à un nourrisson de deux mois. Il faut y ajouter les invités, les camarades des fils, les cousines et les amies des filles, les précepteurs, les gouvernantes et parfois des amis du comte et de la comtesse venus leur rendre visite. Une immense table traverse sur toute sa longueur la grande salle blanche de la vieille demeure familiale aux murs couverts de portraits d’ancêtres, qui résonne durant le repas de conversations joyeuses et bruyantes de tous les âges sur les sujets les plus divers.

Après le repas, Lev Nikolaïevitch trie et lit le volumineux courrier qui vient de lui être apporté de Toula : des lettres, des revues, des brochures et diverses correspondances en provenance du monde entier. Il est aidé dans cette tâche très fatigante par sa fille aînée Tatiana, qui souvent rédige aussi les réponses selon les instructions de son père.

Vers neuf heures, toute la famille, à l’exception des plus petits, qui vont se coucher, se réunit à nouveau dans la grande salle pour le thé du soir accompagné de fruits et se livre aux divertissements les plus variés. C’est tantôt la lecture à haute voix d’une œuvre littéraire [...], tantôt du chant [...].

Auteur: Répine Ilia

Info: "Le Comte Lev Nikolaïevitch Tolstoï. Souvenirs personnels", dans "Lettres à Tolstoï et à sa famille", trad. Laure Troubetzkoy, éditions Vendémiaire, 2021

[ organisation des journées ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson