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guerre

La modestie doit être la réaction naturelle de l'homme qui reçoit les acclamations que lui ont valu le sang versé par ses subordonnés et le sacrifice de ses amis.

Auteur: Eisenhower Dwight D.

Info: allocution au Guild-Hall, Londres, 1945

[ injuste ] [ pouvoir ] [ lucidité ] [ humilité ] [ gratitude ]

 

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hommes-par-femme

La seule raison pour laquelle les hommes sont obsédés par le foot, c'est qu'ils ne foutent rien. Ils s'imaginent qu'en soutenant une équipe ou en faisant beaucoup de bruit ils ont réellement gagnée match eux-mêmes et méritent les acclamations, les applaudissements et l'intérêt de tout le monde.

Auteur: Fielding Helen

Info: Bridget Jones : L'Âge de raison

[ sport ]

 

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judaïsme

Malheur à cette nation juive méchante et perfide, ne vivant que de fourberies. Ils me prodiguent aujourd'hui de bruyantes acclamations, c'est qu'ils veulent obtenir de moi que j'ordonne de relever, aux frais publics, leur synagogue que les chrétiens ont détruite ; mais je ne le ferai pas : Dieu le défend.

Auteur: Gontran

Info: alors que la population l'acclame à Orléans, les Juifs, dit-on, plus fort que les autres

 

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autodafé

Le 28 février, au lendemain de l’incendie du Reichstag, un décret fut passé pour assurer la "protection du peuple et de l’Etat", suspendant les libertés personnelles consacrées par la constitution de Weimar. Le 23 mars, les partisans de Hitler enfonçaient le clou, lui donnant les pleins pouvoirs en faisant voter la loi d’habilitation. Ensuite, ce furent les lois antijuives adoptées en avril, écartant notamment les juifs de la fonction publique et des carrières juridique et médicale. Le 10 mai, encouragés par les acclamations de quelque quarante mille citoyens, cinq mille étudiants portant la croix gammée brûlèrent plus de deux mille livres, dont les œuvres de Freud que les étudiants jetaient sur le bûcher en vociférant "contre la surestimation de la vie sexuelle, destructrice de l’âme" et "au nom de la noblesse de l’âme humaine, j’offre aux flammes les écrits d’un certain Sigmund Freud." [Ronald W. Clark, Freud : the man and the cause, 1980, p. 489]

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, page 660

[ psychanalyse ] [ nazisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mégalo

Néron parut plusieurs fois sur le théâtre pour disputer le prix du chant et de la poésie. Il était si jaloux de sa voix, qui cependant n'était pas belle, que, de peur de la diminuer, il se privait de manger certains mets qu'il aimait, et se purgeait fréquemment. Lorsqu'il devait chanter en public, des gardes étaient répandus d'espace en espace pour punir ceux qui n'auraient point paru assez sensibles aux charmes desavoix. Vespasien, homme consulaire, ne put cependant un jour s'empêcher de dormir, quoique ce fût un empereur qui chantât, et ce léger sommeil pensa lui coûter la vie.
Cet empereur comédien fit le voyage de la Grèce, pour entrer en lice aux jeux olympiques. Il entreprit de courir le stade sur un char attelé de dix chevaux. Mais à peine eut-il commencé sa course, qu'il tomba de son char; il n'en fut pas moins proclamé vainqueur et couronné.
Il disputa pareillement les prix des jeux isthmiques, pythiens, néméens et de tous les autres jeux de la Grèce. Un Grec, habile chanteur, mais mauvais courtisan, ayant eu l'imprudence de chanter mieux que l'empereur, Néron fit monter sur le théâtre les acteurs qui lui servaient de ministres dans l'exécution de la pièce. Ils se saisirent du musicien, et l'ayant adossé à une colonne, ils lui percèrent la gorge avec des stylets qu'ils portaient cachés dans des tablettes d'ivoire. Néron remporta de ses différents combats dix-huit cents couronnes. Lorsqu'il revint à Rome, il y parut en héros qui venait de triompher des ennemis de l'empire. Il était dans le même char dont Auguste s'était servi pour ses triomphes. Il était vêtu d'une robe de pourpre et d'une casaque semée d'étoiles d'or. Il portait sur sa tête la couronne olympique, qui était d'olivier sauvage, et dans sa main droite la couronne pythienne, faite d'une branche de laurier. Il avait à ses côtés un musicien nommé Diodore.
On portait devant lui les couronnes qu'il avait gagnées, et il était suivi d'applaudisseurs à gages dont il avait formé une compagnie aussi nombreuse qu'une légion.
Ils chantaient la gloire du triomphateur. Le sénat, les chevaliers et le peuple accompagnaient cette honteuse pompe, et faisaient retentir l'air d'acclamations. Toute la ville était illuminée, ornée de festons, et fumante d'encens. Partout où passait le triomphateur, on immolait des victimes, les rues étaient jonchées de poudre de safran; on jetait sur lui des fleurs, des rubans, des couronnes; et, conformément aux usages des Romains, des oiseaux et des pièces de pâtisserie. On avait abattu une arcade du grand cirque. Tout le cortège passa par cet endroit, vint dans la place, et se rendit au temple d'Apollon Palatin. Les autres triomphateurs portaient leurs lauriers au Capitole; Néron, dans un triomphe tel que le sien, voulut honorer le dieu des arts.

Auteur: Internet

Info: Histoire des empereurs

[ pouvoir ] [ folie ]

 

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diète de Worms

L’atmosphère, à Worms, était chargée d’orage. À Charles, sans ressources ni troupes, les princes tenaient tête. Les nonces s’effrayaient. La populace dans les rues, sous les fenêtres de leur hôtel, venait chanter les Litanies des Allemands, toutes pleines d’injures furieuses. Des troubles éclataient, dans les villes, dans les campagnes aussi, contre le clergé, les religieux, les gens riches. La popularité du moine excommunié ne cessait de grandir. Son portrait s’étalait partout, avec le portrait de Hutten. Celui-ci, du haut des murs d’Ebernbourg, la forteresse de Sickingen, précipitait sur l’Allemagne des monceaux de pamphlets. On sentait frémir, le poing sur l’épée, une noblesse famélique et brutale. On attendait la curée, le signal d’Ebernbourg ...

Alors des conciliabules s’étaient tenus. Si Luther tombait dans toute cette confusion... On redoutait sa venue chez ses amis, chez ses ennemis aussi. Finalement, un projet était né : Aiguiller le voyageur non sur Worms, mais sur Ebernbourg. Là-haut, en sûreté, sous la garde de Sickingen, sous la surveillance de Hutten, Luther ne craindrait pas le sort de Huss. Il pourrait attendre, voir venir, discuter... Voilà ce que Bucer venait lui proposer. Il refusa tout net.

Il allait à Worms. Rien ni personne ne l’empêcherait de s’y rendre. Il entrerait dans la ville. Il planterait son pied dans la gueule, entre les grandes dents du Béhémoth, afin de proclamer Christ et de tout remettre entre ses mains. C’était une force en marche. On ne l’arrêterait point. Le 16 avril au matin, il entrait dans Worms. Cent chevaux escortaient sa voiture. Deux mille personnes le suivaient jusqu’à son logis. Et le lendemain 17, pour la première fois, il était mis en présence de l’empereur.

L’épreuve fut peu brillante. A l’official de Trèves qui lui posait deux questions : s’il reconnaissait pour siens tous les ouvrages publiés sous son nom, et s’il rétractait, ou non, ses affirmations erronées, il répondit d’une voix basse, fort émue semblait-il, qu’il ne reniait aucun de ses livres ; quant au reste, la question était si grave qu’il sollicitait encore, humblement, un délai. Cette demande étonna ; on fut désappointé. On lui octroya vingt-quatre heures, et de mauvaise grâce. Le lendemain, 18 avril 1521, un jeudi, sur les six heures du soir, dans une salle surchauffée, bourrée de monde, à la lueur des torches et tout en fin de séance, Luther fut introduit à nouveau. Cette fois, il parla clair.

Ses livres ? Il y en avait de trois espèces. Les uns : des exposés de doctrine chrétienne, et si évangéliques que ses adversaires eux-mêmes les tenaient pour salutaires... Rien à rétracter de ce côté. Les seconds : des charges à fond contre la papauté et les pratiques du papisme... De ce côté non plus, rien à rétracter. Ou alors, ce serait ouvrir portes et fenêtres à l’Antéchrist. Les derniers : des écrits de circonstance contre des adversaires qui l’avaient provoqué. Un peu trop mordants, sans doute. Mais quoi ? c’étaient la tyrannie et l’impiété que Luther combattait. Au lieu de le condamner sans vouloir l’entendre, qu’on lui donne des juges ; qu’on discute ses idées ; qu’on lui montre en quoi elles étaient pernicieuses.

L’official de Trèves reprit la parole. "Pas de discussion ; oui ou non, rétractait-il ?" Alors ce fut la déclaration fameuse, dont bien des versions circulèrent aussitôt à travers l’Allemagne. Traduisons la plus probable : "A moins qu’on ne me convainque par des témoignages scripturaires ou par une raison d’évidence (car je ne crois ni au pape ni aux conciles seuls : il est constant qu’ils ont erré trop souvent et se sont contredits eux-mêmes), je suis lié par les textes que j’ai apportés ; ma conscience est captive dans les paroles de Dieu. Révoquer quoi que ce soit, je ne le puis, je ne le veux. Car agit contre sa conscience, ce n’est ni sans danger, ni honnête. Que Dieu me soit en aide, Amen !"

Un grand tumulte se fit. Au milieu des injures et des acclamations, Luther se retira. Il regagna l’auberge. Et levant les mains, du plus loin qu’il vit ses amis anxieux : Ich bin hindurch, cria-t-il par deux fois : j’en suis sorti, j’en suis sorti ! Le lendemain, le monde entier apprenait le grand refus du F. Luther, "qui écrit contre le pape". Et ceux qui croyaient le connaître et l’aimaient, s’étonnaient d’une audace dont ils ne devinaient point la raison surhumaine.

Auteur: Febvre Lucien

Info: Un destin : Martin Luther, PUF, 1968, pages 116 à 118

[ protestantisme ] [ déroulement ]

 

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