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Europe

Il faut acclamer la victoire de la patiente, noble, profonde, solide et pieuse Allemagne, sur une France fanfaronne, vaniteuse et gesticulante... 

(Durant la guerre franco-prussienne en 1870)

Auteur: Carlyle Thomas

Info: Miscellanies, T7, p. 251. Rapporté par Borges

[ historique ] [ parti-pris ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

judaïsme

Malheur à cette nation juive méchante et perfide, ne vivant que de fourberies. Ils me prodiguent aujourd'hui de bruyantes acclamations, c'est qu'ils veulent obtenir de moi que j'ordonne de relever, aux frais publics, leur synagogue que les chrétiens ont détruite ; mais je ne le ferai pas : Dieu le défend.

Auteur: Gontran

Info: alors que la population l'acclame à Orléans, les Juifs, dit-on, plus fort que les autres

 

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gouvernement

Le meilleur chef est celui dont on sait à peine qu'il existe. Il est moins bon si la foule lui obéit et l'acclame. Le pire est celui qu'on méprise. Négligez d'honorer le peuple, et le peuple négligera de vous honorer. Mais du bon chef, qui parle peu, une fois la tâche achevée et le destin accompli, tous diront : "Nous avons fait cela nous-mêmes ".

Auteur: Lao Che

Info:

 

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politique

Attendu qu'un conseiller municipal, à Paris du moins, n'ayant pas droit de conseil sur la personne dont il tient lui-même toute son autorité, ne peut se permettre de donner des avis que si on les lui demande, et qu'on se garde bien de lui en demander, un bon conseil ne faisant jamais plaisir qu'à celui qui le donne ;
Attendu qu'en fait, un conseiller municipal écoute, approuve, ratifie, vote, acclame, loue, s'extasie, et que la seule chose qu'il ne fasse jamais, c'est précisément de conseiller...

Auteur: Sarcey Francisque

Info: In "Le mot et la chose", éd. Paul Ollendorff, p. 112

[ appellation ] [ prérogatives ] [ ironie ] [ subordonné frustré ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

idéologie politique

Oui, il m’arrive au cœur des bouffées de regret – le regret de ma jeunesse sacrifiée, de ma vie livrée à la famine, de mon orgueil livré aux chiens, de mon avenir gâché pour une foule qui me semblait avoir une âme, et à qui je voulais faire, un jour, honneur de toute ma force douloureusement amassée.

Et voilà que c’est sur les talons des soldats qu’elle marche à présent, cette foule ! Elle emboîte le pas aux régiments, elle acclame des colonels dont les épaulettes sont encore grasses du sang de Décembre – et elle crie "A mort !" contre nous qui voulons boucher avec de la charpie le pavillon des clairons !

Oh ! c’est la plus grande désillusion de ma vie. 

Auteur: Vallès jules

Info: Dans "L'Insurgé", Librairie générale française, 1986, page 157

[ socialisme ] [ peuple ingrat ] [ servitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

désordre

Alors que, sous la dynastie julio-claudienne, des révolutions de palais, des complots plus ou moins bien orchestrés amènent au pouvoir tel ou tel membre de la famille augustéenne, en 68-69 ce sont les armées qui deviennent les agents des soulèvements, les légionnaires se posent en maîtres du destin du monde romain. En corollaire, la plus grande confusion règne dans l'Empire: pendant qu'en Espagne Galba se voit proposer l'Empire par ses troupes, en Germanie Verginius Rufus reçoit la même offre de la part de ses légions. Tandis que Galba est solennellement intronisé à Rome, son successeur Othon est déjà prêt à le renverser et les légions de Germanie poussent leur général Vitellius à prendre le pouvoir. Et ce dernier n'a pas encore fait son entrée officielle à Rome que les armées d'Orient acclament Vespasien comme empereur.

Auteur: Salles Catherine

Info: La Rome des Flaviens : Vespasien, Titus, Domitien

[ historique ] [ confusion ]

 

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tyrannie

On acclame depuis cinquante ans la chute des figures de l'autorité paternelle, mais ce n'est qu'une partie du processus, l'autre partie consiste en l'émergence d'une "loi" encore plus irrationnelle, plus cruelle, plus féroce: celle du Surmoi.

Le Surmoi ne proscrit pas en premier lieu, il inflige.

Il commande, recommande, ordonne la jouissance, il met la pression sur la "réussite sociale", la reconnaissance des seules "règles pour réussir", celles de la domination, l’exploitation des autres pour justifier ta propre assise narcissique, le Surmoi punit beaucoup plus sévèrement que "la voix de la conscience" (l'idéal du moi auquel il s'est substitué) provoquant chez le sujet des angoisses devenant insupportables, son auto-humiliation, un masochisme extrême qui peut conduire à la dépersonnalisation, la perte d'identité...

Le maître du capitalisme "digitalisé" n'apparaît plus depuis une position extérieure pour te dire: "je suis ton père", tu crois avoir digéré son autorité, mais sa voix caverneuse continue à résonner depuis ta propre intériorité: jouis!

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 18/10/20

[ intériorisation du pouvoir ] [ pression grégaire ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

indépendance

Je ne me suis jamais senti seul. J'ai été dans une pièce, me suis senti suicidaire. J'ai été déprimé. Je me suis senti très mal, très mal au-delà de tout, mais je n'ai jamais ressenti que quelqu'un d'autre puisse entrer dans cette pièce et guérir ce qui me tourmente... ou plus de gens même qui viendraient dans cette pièce. En d'autres termes la solitude est un truc qui ne m'a jamais dérangé, parce que j'ai toujours eu cette terrible envie de solitude. C'est en étant à une fête, ou dans un stade rempli de gens qui acclament je ne sais quoi, que je peux me sentir seul. Je cite Ibsen : "Les hommes les plus forts sont les plus seuls." Je n'ai jamais pensé : "Une belle blonde va venir me faire une branlette, me caresser les couilles, et je me sentirai bien." Non, ça n'aidera pas. Vous connaissez la foule typique, "Wow, c'est vendredi soir, que vas-tu faire ? Rester assis là ?" Eh ben oui. Parce qu'il n'y a rien dehors. De la stupidité. Des gens stupides qui se mêlent à des gens stupides. Qu'ils se stupidifient eux-mêmes. Je n'ai jamais été dérangé par le besoin de me précipiter dans la nuit. Je me suis caché dans les bars, parce que je ne voulais pas me cacher dans les usines. C'est tout. Désolé pour ces millions de gens, mais je n'ai jamais été seul. Je m'aime bien. Je suis la meilleure forme de divertissement que j'ai. Allez, buvons encore !

Auteur: Bukowski Charles

Info:

[ monde intérieur ] [ refuge ] [ isolement ]

 
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Ajouté à la BD par miguel