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sagesse

Un être humain est une partie de la totalité, que nous appelons "univers", une partie limitée dans le temps et dans l'espace. Il fait l'expérience de lui-même, de ses pensées et de ses sentiments, comme quelque chose de séparé du reste - une sorte d'illusion optique de sa conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous limitant à nos désirs personnels et à notre affection pour quelques personnes les plus proches de nous. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté. Personne n'est capable de réaliser cela complètement, mais tendre à cet accomplissement est en soi une part de la libération et le fondement d'une sécurité intérieure.

Auteur: Einstein Albert

Info:

[ incarnation séparation ] [ élévation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

oubli de soi

Dans sa forme la plus pure et la plus réussie, bien sûr, la religion du moi s'identifie presque à celle de l'amour sublimé. Aimer, c'est vouloir le parfait accomplissement de l'être aimé et trouver, dans l'acte même d'aimer, une réalisation fortuite, mais stimulante, de soi-même. D'autre part, être fidèle à soi-même, à toutes ses possibilités, implique l'amour et réclame l'allégeance du moi individuel à un moi plus grand embrassant la communauté et l'accomplissement de l'esprit de la race.

Mais la religion du moi n'avait pas plus de prise sur les échinodermes que sur nous celle de l'amour. Le précepte : Tu aimeras ton voisin comme toi-même nourrit le plus souvent chez nous la faculté de considérer notre voisin comme une pâle imitation de nous-même, et de la haïr s'il ose être différent.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info: Créateur d'étoiles

[ impossible intégration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

espérance

Le germe ne soupçonne pas

Ce qu'il deviendra en grandissant.

Pourtant, il se gonfle, se tend,

Il s'efforce vers la lumière.

Ce qu'il deviendra en réalité

Dépend de l'intensité de l'effort. (...)

Il est vain pour le petit germe de savoir

Que dans sa profondeur

Se trouve la promesse d'un grand arbre,

S'il ne se tend pas, ne s'efforce pas,

Ne pousse pas vers la lumière.

Le sol est tellement dur, la terre tellement lourde -

Il faut qu'il emploie toutes ses forces pour les vaincre.

Mon petit serviteur, toi aussi, tu t'es égarée.

L'accomplissement de la tâche

Est l'accroissement de toi même.

En t'élevant, tu peux donner d'avantage.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dialogues avec l'ange

[ détermination ] [ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

source

Vous avez probablement tous déjà vécu une expérience du Tao, quand vous étiez enfant, dans votre petit lit, au réveil, que vous regardiez les rayons du soleil inonder de lumière votre chambre. Voilà une expérience vécue de Tao, pour autant que vos parents ne vous aient pas dénaturés. Hélas, il est bien possible que vos parents vous aient déjà brouillé la vue, et que, même enfant, vous ne pouviez plus ressentir que des sentiments déformés. Ou encore, vous avez pu faire une expérience du Tao vers quinze ou vingt ans, en construisant vos projets individuels et personnels, qui ont alors toute leur valeur. Et enfin, vous pouvez faire cette expérience au terme de votre vie, au moment de mourir, si vous vivez ce passage de manière juste, comme un accomplissement, pleinement d’accord avec les lois de la nature.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Analyse des visions", conférence du 15 juin 1932

[ âges ] [ plénitude ] [ harmonie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-nature

Je me moque de distinguer, comme les mystiques de l’écologie, le visage de Pan dans un massif de rhododendrons. Les voies à explorer mènent au-delà des mythologies et des fables de l’esprit.

Quand ma raison s’égare et s’éparpille dans les sombres entrelacs d’une forêt de chênes, je sais que, dans leur nébulosité et leurs fantasmagories, les formes, les odeurs, les présences perçues viennent de ce qui subsiste en moi de forces végétales, minérales, chthoniennes.

Je ne cède pas à la contemplation ; elle me plongerait dans la stérile béatitude, voire dans l’admiration – admirer est un passe-temps fétide. Je capte une activité qui a la faculté de m’enrichir, d’ajouter à ma vie une dimension secrète, de l’ouvrir à d’insoupçonnables accomplissements. Je me pénètre des mystères pour les féconder. J’engendre des alliances qui sont des filiations.

Auteur: Vaneigem Raoul

Info: Journal Imaginaire – Tout être humain est un chant et un champ de résonances

[ transformation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

effort

Au petit jour, lorsqu’il t’en coûte de t’éveiller, aie cette pensée à ta disposition : c’est pour faire œuvre d’homme que je m’éveille. Serai-je donc encore de méchante humeur si je vais faire ce pour quoi je suis né, et ce en vue de quoi j’ai été mis dans le monde ? Ou bien, ai-je été formé pour rester couché et me tenir au chaud sous mes couvertures ? Mais c’est plus agréable ! Es-tu donc né pour te donner de l’agrément ? Et, somme toute, es-tu fait pour la passivité ou pour l’activité ? Ne vois-tu pas que les arbustes, les moineaux, les araignées, les abeilles remplissent leurs tâches respectives et contribuent pour leur part à l’ordre du monde ? Et toi, après cela, tu ne veux pas faire ce qui convient à l’homme ? Tu ne cours point à la tâche qui est conforme à la nature.

Auteur: Marc-Aurèle

Info: Pensées pour moi-même, p. 81-82

[ accomplissement de l'essence de l'être ] [ condition humaine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

voyage

Il faudrait maintenant que je te parle de Rome ; c’est difficile. Cela a été, pour moi aussi, grandiose et l’accomplissement d’un souhait longtemps caressé, tu le sais. Un peu rapetissé, comme le sont ces accomplissements quand on les a attendus trop longtemps, mais quand même un sommet de la vie. Alors que je m’associais complètement à la Rome antique, sans être perturbé (j’aurais pu adorer, à côté du forum de Nerva, le fragment du temple de Minerve dégradé et mutilé), il ne m’a pas été possible de jouir librement de la deuxième Rome, sa tendance m’a perturbé, j’ai été incapable de me détacher en pensée de ma misère et de toutes les autres choses que je connais, je n’ai pas bien supporté le mensonge de la rédemption de l’humanité qui lève la tête en direction du ciel.

Pour moi, la troisième Rome, la Rome italienne, est pleine d’espoirs et sympathique

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 19 septembre 1901, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ impressions ] [ superposition de strates ] [ bilan mitigé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vivre

L'intelligence, dans la nature, ce n'était qu'une pauvre petite lueur qui devait nous guider dans l'accomplissement des actes quotidiens. Nous lui avons donné, peu à peu, trop d'importance.
Et nous sommes comme serait un homme qui porte une lampe dans un souterrain à la recherche d'un trésor. Soudain, la lampe fume, ou flamboie, ou ronfle, ou crépite. Alors, il s'arrête, il s'assied par terre, il fait monter ou descendre la mèche, il règle des éclairages. Et ce travail l'intéresse tant qu'il a oublié le trésor, qu'il finit par croire que le bonheur c'est de perfectionner une lampe et de faire danser des ombres sur un mur. Et il se contente de ces pauvres joies de lampiste, jusqu'au jour où il voit soudain que sa vie s'est passée à ce jeu puéril... Trop tard ! La mort déjà le tient à la gorge. L'intelligence, c'est la lampe. Le trésor, ce sont les joies de la vie.

Auteur: Pagnol Marcel

Info: Jazz, p.86, Éd. Le Livre de Paris, 1974

[ discernement ]

 

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labeur

Les hommes travaillent généralement trop pour pouvoir encore rester eux-mêmes. Le travail : une malédiction que l'homme a transformée en volupté. OEuvrer de toutes ses forces pour le seul amour du travail, tirer de la joie d'un effort qui ne mène qu'à des accomplissements sans valeur, estimer qu'on ne peut se réaliser autrement que par le labeur incessant - voilà une chose révoltante et incompréhensible. Le travail permanent et soutenu abrutit, banalise et rend impersonnel. Le centre d'intérêt de l'individu se déplace de son milieu subjectif vers une fade objectivité ; l'homme se désintéresse alors de son propre destin, de son évolution intérieure, pour s'attacher à n'importe quoi : l'oeuvre véritable, qui devrait être une activité de permanente transfiguration, est devenue un moyen d'extériorisation qui lui fait quitter l'intime de son être. Il est significatif que le travail en soit venu à désigner une activité purement extérieure : aussi l'homme ne s'y réalise-t-il pas - il réalise.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Sur les cimes du désespoir, OEuvres, Quarto Gallimard 1995, p.88-89

[ abrutissement ]

 

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nature

Mais la véritable fête, c'est la lumière qui me la donnait : les jeux conjugués de la pluie et du soleil transformaient mon repaire de verdure en une manière de grotte océanique où tous les tons du vert, du jade au céladon, de l'émeraude à l'aigue-marine, rivalisaient dans cette pénombre élyséenne criblée de rayons. La plus mince ramure baignait dans une mousse de lumière dorée qui paraissait puiser son éclat à quelque fabuleuse source intérieure. Je ne me lassais pas de contempler à travers l'épaisseur du feuillage encore nappé de pluie, mais d'où montaient déjà les premières vapeurs, l'irisation des gouttes suspendues qui, durant un moment dont j'aurais souhaité prolonger les délices, continuaient l'une après l'autre à se détacher, comme à regret, de l'extrême pointe des feuilles vernissées. Je ne savais pas encore que je découvrirais dans cet avènement éphémère d'une oeuvre de la nature une préfiguration du plaisir que je trouverais un jour dans les accomplissements de l'art des hommes.

Auteur: Bertin Charles

Info: La Petite Dame en son jardin de Bruges, p 17

[ clarté ] [ beaux-arts ]

 

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