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répartie

Une fille accoste Brice.
Salut, ça va ?
Brice : - Excuse moi j'comprends pas le langage des thons

Auteur: Internet

Info: Jean Dujardin and co

[ femmes-par-hommes ] [ insulte ] [ film ]

 

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océan

Un navire de pierre immobile... un bateau de granit qui ne tangue pas... il ne nous emmène nulle part... il n'accoste jamais... à bord d'un phare, on ne rejoint jamais aucun port...

Auteur: Chabouté Christophe

Info: Tout seul, 2008

[ mer ] [ récif ] [ immobile ]

 

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existence

Je suis comme une vague blanche sans côte pour accoster ou comme de l’écume de mer qui disparaît à peine formée. C’est justement pour cette raison que je m’appelle moine Issa.


Auteur: Issa Kobayashi

Info:

[ éphémère ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

<kiseiju> N'empêche, un truc à essayer en boîte
<kiseiju> t'accostes une fille, et là tu lui dit de manière super classe "tu danses ?"
<kiseiju> Bon si t'es pas trop moche, elle dit ok
<kiseiju> et là tu t'assois à sa place "Vas-y je te regarde"
<kiseiju> Bon c'est clair, faut pas espérer finir la soirée avec parce que c'est foutu après ça..

Auteur: Internet

Info:

[ femmes-par-hommes ] [ humilier ] [ râteau ] [ dialogue-web ]

 

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religion

Un bon pasteur, qui, pour la commodité de ses paroissiens, avait fait faire un chemin pavé à travers son champ, était un jour à regarder les ouvriers travailler lorsque le seigneur du village dont la conduite n'était pas trop régulière vint l'accoster en lui disant: - monsieur le curé, malgré toutes les peines que vous prenez, ce n'est pas là le chemin du Ciel. - Vous avez raison milord, reprit le curé, car si ce l'était, je serais fort surpris de vous voir.

Auteur: Internet

Info: In Encyclopédie comique, ou Recueil anglais de gaietés, de plaisanteries, de traits d'esprit, de bons mots, d'anecdotes... 1677

[ râteau ] [ répartie ]

 

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transposition

Traduire signifie, selon le latin, prendre le lecteur par la main, l'accompagner au-delà de sa façon de penser par le biais d'une langue inconnue afin de dévoiler la magie, lever le voile sur le sortilège des mots et les faire devenir une réalité surprenante, une passion.
C'est pourquoi voir mes propres mots nés dans une langue, l'italien, pour raconter une autre langue - ce grec que Virginia Woolf appelait en 1905 The magic Language -, accoster dans un nouveau port, celui de la langue française, tient pour moi de la véritable magie !

Auteur: Marcolongo Andrea

Info: La langue géniale : 9 bonnes raisons d'aimer le grec

[ écriture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

HOLONEWS – [BULLETIN DU 21 MARS 153 ANC – 18 h 00]

"Tout a commencé à treize heures trente exactement, comme on peut le découvrir sur ces images, alors qu’une navette sanitaire accoste au palais Svobodov où une auxiliaire vient d’être trouvée inanimée dans les sous-sols. Mais ce qui n’était qu’un simple fait divers va prendre au fil des heures des proportions inattendues. Les services Sanitaires vont en effet isoler une souche virale sur la jeune malade, phénomène inédit en Bel-Air. Nous sommes dans l’attente du séquençage définitif de ce virus. Évitez si possible de sortir en réel de vos palais. D’autres cas commencent à être signalés parmi la population auxiliaire. Si un membre de votre personnel manifeste des signes de fatigue ou des maux de tête, vous êtes invités à pointer immédiatement sur la cellule AK/B6 des services Sanitaires. Votre requête sera aussitôt prise en considération et votre anonymat respecté."

Auteur: Del Estras

Info: Bel-Air - écrit avant l'épisode Co-vid

[ pandémie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

temporalités sémantiques

Difficile de penser sans le temps, mais le temps n'existe pas ; ce qui existe c'est une fin pour chaque commencement, et un commencement pour chaque fin. Les paysans et les marins le savent : on moissonne pour semer et récolter de nouveau, on accoste au port pour lever l'ancre, traverser la mer et accoster de nouveau. Difficile de voir, pour nous qui regardons toujours notre montre, notre agenda, de calendrier, en décomposant l'organisation de notre vie dans le temps, que tout change et qu'en même temps tout reste : "je reste" et "je t'attends" ont la même racine dans les verbe grecs μένω et μίμνω.

Difficile pour nous, mais non pour le grec ancien, cette langue qui percevait non le temps mais le processus, et qui, grâce à l'aspect du verbe, exprimait la qualité des choses qui semblent toujours nous échapper - quand, la question que nous nous posons toujours, sans jamais percevoir comment.

Auteur: Marcolongo Andrea

Info: La langue géniale : 9 bonnes raisons d'aimer le grec

[ cycles ] [ linguistique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cité imaginaire

À quatre-vingts milles sous le vent dominant, l'homme atteint la ville d'Euphemia, où les marchands de sept nations se rencontrent à chaque solstice et équinoxe. Le bateau qui y accoste avec une cargaison de gingembre et de bambou reprendra la mer sa cale pleine de pistaches et de graines de pavot, et la caravane qui vient de décharger des sacs de noix de muscade et de zibeline empile déjà ses ballots dans des rouleaux de mousseline dorée pour le voyage de retour. Mais ce qui vous pousse à remonter des fleuves et à traverser des déserts pour arriver jusqu'ici, ce n'est pas seulement l'échange de marchandises qu'on trouve toujours pareilles dans tous les bazars à l'intérieur et à l'extérieur de l'empire du Grand Kan, éparpillées à vos pieds sur les mêmes nattes jaunes, à l'ombre des mêmes tentes à mouches, proposées avec les mêmes réductions de prix mensongères. Non seulement on vient à Euphemia pour acheter et vendre, mais aussi parce que la nuit, près des feux qui entourent le marché, assis sur des sacs ou des tonneaux, ou allongés sur des piles de tapis, à chaque mot que l'on prononce - comme "loup", "sœur", "trésor caché", "bataille", "gale", "amoureux" - chacun raconte son histoire de loups, de sœurs, de trésors, de gale, d'amoureux, de batailles. Et tu sais qu'au cours du long voyage qui t'attend, lorsque pour rester éveillé au bercement du chameau ou de la jonque tu commenceras à repenser à tous tes souvenirs un par un, ton loup sera devenu un autre loup, ta sœur une autre sœur, tes batailles d'autres batailles, au retour d'Euphémie, la ville où les souvenirs s'échangent à chaque solstice et à chaque équinoxe.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ commercante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ultraviolence

J'avais vraiment envie de tuer quelqu'un, mais je ne voulais pas faire de taule. Il a fallu que j'élabore un plan. Ça devait être de la légitime défense. J'ai réfléchi à mes options. [...]

Un soir où je me promenais pas loin de Sunset, près d'Echo Park, j'ai entrevu un début de réponse. Une école d'arts martiaux.

-Vous apprenez comment tuer quelqu'un à mains nues ? j'ai demandé.

-Oui, m'a assuré le professeur. Mais surtout, on vous apprend comment ne pas avoir à le faire.

-Bien entendu, j'ai répondu.

J'ai su que c'était le bon endroit.

Je suis très rapidement devenu excellent. Ceinture jaune, ceinture marron puis noire. En soixante jours. C’était inné chez moi, disait le prof. Bien sûr, je ne lui ai pas dit que j’avais appris les bases à l’armée. Mon passé était secret ; je vivais grâce à ma pension. Je faisais ça dix heures par jour. Sept jours par semaine. Quand l’école était fermée le dimanche, je m’entraînais chez moi.

Bon. J’étais devenu un expert. Une ceinture noire, plusieurs dan. Ça devait largement faire l’affaire. Mais comment s’y prendre ? Je ne pouvais pas sortir dans la rue et frapper un type sur la nuque pendant ma promenade. J’en avais encore envie. Toutes ces heures de méditation n’avaient pas émoussé mon envie de sang.

C’est alors que j’ai eu une idée géniale. J’ai acheté un fauteuil roulant. J’ai simulé un accident. Je me suis directement rendu dans un quartier réputé pour son fort taux de criminalité. J’avais carrément le choix. J’ai porté mon dévolu sur Pico-Union. Il était un peu plus de deux heures du matin. Les bars se vidaient. Les gens chahutaient. Il y avait toutes les chances pour que je me fasse accoster. J’allais trouver des raisons de me justifier.

Le premier soir, il ne s’est rien passé. Deux Salvadoriens m’ont donné des pièces. Ils ont cru que j’étais SDF.

Le lendemain, je suis allé à Compton. Je ne savais pas trop où aller et je me suis retrouvé assis au milieu d’entrepôts. Je n’ai pas vu âme qui vive. J’ai dû prendre un taxi pour rentrer. Je n’ai pas trouvé d’arrêt de bus. Je ne prenais pas ma voiture. Si on retrouvait mon véhicule à proximité du lieu du crime, ça soulèverait quelques questions qui porteraient atteinte à ma crédibilité. J’avais toujours prévu de dire que je m’étais perdu dans les transports en commun. Que je prenais le bus parce que je ne pouvais pas conduire. Que je ne pouvais pas conduire à cause de ma blessure. Voilà comment ça devait se dérouler.

Le troisième soir, je suis allé à Boyle Heights. Rien. J’étais frustré par mon incapacité à attirer les emmerdes. Ça faisait dix ans que les journaux nous rebattaient les oreilles d’histoires de meurtres. Je n’arrivais même pas à provoquer une simple agression.

Le quatrième soir, j’ai décidé de prendre ma soirée. Je suis allé me faire une toile. A Berverly Hills. Une projection spéciale. Un film français. Godard. Nan, pas A bout de souffle. Je continuais à prendre le bus. Je ne voulais pas changer ma routine.

Après la séance, j’ai sorti mon portefeuille. Ce n’était pas prémédité, je le jure. J’avais été assis dessus toute la soirée, et le film étant plutôt long, comme le sont les films européens, ça avait été assez inconfortable. C’était ma seule motivation. Evidemment, on m’a sauté dessus par-derrière. Instinctivement, j’ai bondi de mon fauteuil roulant et j’ai commencé à défoncer le type. Il n’a jamais su ce qui l’avait frappé. En deux mouvements, je lui avais cassé le cou. A la quatrième prise, je lui faisais passer le nez au travers du cerveau et il en crevait net. Pas dans l’ambulance sur le chemin de l’hôpital. Pas aux urgences. Mais là, sur place. Pas besoin d’un médecin ou d’un type du SAMU pour confirmer que le gars était mort.

Auteur: Fondation Larry

Info: Dans "Effets indésirables", trad. de Romain Guillou, éditions Tusitala, 2016, pages 40-42

[ handicapé appât ] [ mascarade ] [ gratuit ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson