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système économique

Le Doï Moï, c’est l’expérience d’un pays communiste qui adopte un capitalisme social orienté vers le bien-être de la population. Ainsi l’exprime joliment, et presque ingénument la devise du Viêt Nam : Indépendance, Liberté, Bonheur. Le Doï Moï est un mélange de promotion de l’entreprise privée et de contrôle de l’Etat, accompagné d’une politique accueillante pour les investissements étrangers par la création de divers dispositifs comme des zones franches, et d’une responsabilisation des entreprises publiques qui restent nombreuses, mais doivent avoir une rentabilité soutenable. En bref, une économie de marché dans laquelle l’Etat conserve un rôle de pilote qui lui permet de surveiller la répartition de la richesse, dans la création de laquelle il conserve sa juste part.
Depuis le lancement du Doï Moï, le taux de pauvreté dans la population est tombé de 60% en 1993 à 13.7% en 2014, et il continue à décliner, même si la tendance est désormais plus lente ; à l’horizon 2025, probablement ce taux de pauvreté aura-t-il baissé suffisamment pour rejoindre celui des très capitalistes Royaume-Uni et Allemagne où la pauvreté suit une tendance rigoureusement inverse et augmente chaque année.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: Dans "L'éternelle truanderie capitaliste", pages 209-210

[ rééquilibrage international ] [ nord-sud ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

refuge

Pourtant, en repensant maintenant à ces trois années, je me rends compte qu’elles n’étaient nullement gaspillées. Sans même le savoir, j’ai appris alors dans la solitude ce qui fait l’essentiel du métier de mathématicien - ce qu’aucun maître ne peut véritablement enseigner. Sans avoir eu jamais à me le dire, sans avoir eu a rencontrer quelqu’un avec qui partager ma soif de comprendre, je savais pourtant, "par mes tripes" je dirais, que j’étais un mathématicien : quelqu’un qui "fait" des maths, au plein sens du terme - comme on "fait" l’amour. La mathématique était devenue pour moi une maîtresse toujours accueillante à mon désir. Ces années de solitude ont posé le fondement d’une confiance qui n’a jamais été ébranlée - ni par la découverte (débarquant à Paris à l’âge de vingt ans) de toute l’étendue de mon ignorance et de l’immensité de ce qu’il me fallait apprendre : ni (plus de vingt ans plus tard) par les épisodes mouvementés de mon départ sans retour du monde mathématique ; ni, en ces dernières années, par les épisodes souvent assez dingues d’un certain "Enterrement" (anticipé et sans bavures) de ma personne et de mon oeuvre, orchestré par mes plus proches compagnons d’antan...

Auteur: Grothendieck Alexandre

Info: Récoltes et semailles

[ discipline passion ] [ spécialité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

coït rectal

La vérité se cache au fond du cul. Un vit dans un cul fonctionne comme la flèche sur un test de détecteur de mensonges. Le cul ne sait pas mentir, il en est incapable : il a mal, physiquement mal, si on ment. La chatte, au contraire, peut mentir à la simple entrée en scène d’un chibre, elle ne s’en prive jamais. Les chattes sont faites pour tromper les hommes, avec leur tendre rosée accueillante et leurs propriétaires enragées.

Par le cul, la pénétration est plus profonde, plus intime ; elle suit le fil du rasoir. La voie qui traverse mes entrailles pour me conduire tout droit à Dieu est libre, elle a été dégagée.

" …une incursion chez le Démon puis retour au Seigneur… " Norman Mailer

Ceci est l’arrière-fond d’une histoire d’amour. Une histoire de second trou, pour être tout à fait exacte. L’amour depuis l’intérieur de mon derrière. Colette affirme qu’on ne peut écrire sur l’amour tant qu’on est sous son troublant empire, comme si seul l’amour perdu avait des résonances. Ce grand amour m’a donné une vue sur cour, décrite avec l’œil de mon derrière. Voici un livre où le recto est bref, et le verso est tout. Mon cerveau a été ébranlé avec mes entrailles.

Avoir un vit dans son cul donne vraiment son centre à une femme. De passive, la réceptivité devient active. Il ne reste plus qu’à agir. Son vit transperce mon yang – mon désir de savoir, de contrôler, de comprendre et d’analyser – et fait remonter à la surface mon yin – mon ouverture, ma vulnérabilité. Je ne peux pas y arriver toute seule, par volonté. Je dois être forcée. En me baisant, il me renvoie à ma féminité. Quand on est une femme libérée, c’est le seul moyen d’y revenir et de garder sa dignité. A quatre pattes, le cul dressé, je n’ai d’autre choix que de succomber et de m’affoler. Voilà comment je puis avoir une expérience que mon intellect ne me permettrait jamais. Voilà simplement comment ma libération s’est manifestée. Mais, pour n’importe quelle femme rationnelle, l’émancipation par la porte basse ne devrait jamais être un choix. Cela peut seulement arriver comme un cadeau. Une surprise. Une grosse surprise.

Cette histoire raconte comment je suis venue à connaître – et parfois à comprendre – des termes se rapportant à la quête spirituelle. Sur leur sens et sur leur pouvoir, la sodomie m’en appris davantage que n’importe quel autre enregistrement.

Le sexe anal est pour moi un événement littéraire. Les mots se sont d’abord mis à couler pendant même qu’il était enfoui au fond de mon cul. Son stylographe sur mon papier. Son marqueur sur mon buvard. Sa fusée sur ma lune. C’est amusant où l’on trouve l’inspiration.

L’enculade est le grand acte anti-romantique – à moins que, bien sûr, comme moi, votre idée de la romance ne commence à genoux, la tête enfouie dans un oreiller. La poésie, les fleurs, et les promesses "jusqu’à ce que la mort nous sépare" n’ont guère place dans l’arrière-pays. La pénétration anale implique le tranchant de la vérité, et non les doux replis de la sentimentalité propre à l’amour romantique. Mais l’enculerie est plus intime que la copulation. Vous risquez de montrer votre merde, au propre comme au figuré. Vous accueillez un homme dans vos entrailles – votre espace le plus profond, l’espace que vous avez appris, toute votre vie, à ignorer, à cacher, à taire – et votre conscience s’éveille.

L’humiliation est le plus grand de mes démons mais, quand mon œil de bronze est enfoncé, je découvre que mes craintes sont infondées. C’est grâce à cette reddition sensuelle, ce chemin interdit, que je me suis trouvée, que j’ai trouvée ma voix, mon esprit, mon courage… Et mes bêlements de vieille bique ! Ces pages sont la vérité sur la beauté de la soumission. Le pouvoir de la soumission. Pour moi, voyez-vous, j’ai découvert par hasard la grande farce cosmique, l’ironie suprême de Dieu.

Entrez par la sortie. Le Paradis vous y attend.

Auteur: Bentley Tony

Info: Ma reddition : Une confession érotique

[ anus ] [ véniel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel