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Loi-de-Murphy

Principes de la banane 2 : Toute personne les achetant mûres, elles pourriront avant qu'elle ne les mange.

Auteur: Internet

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[ spécifique ]

 

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Loi-de-Murphy

Principes de la banane 1 : Toute personne achetant des bananes encore vertes, les mangera toutes avant qu'elles ne soient mûres.

Auteur: Internet

Info:

[ spécifique ]

 

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judaïsme

En dépit de ses positions maintes fois affichées contre la colonisation, l'UE se comporte comme un véritable soutien des colonies et favorise leur croissance en achetant les produits qui y sont fabriqués, par exemple les cosmétiques Ahava en provenance de la mer Morte, les meubles de jardin Keter ou encore les fruits, les légumes et le vin.

Auteur: Bole-Richard Michel

Info: Israël, le nouvel apartheid

[ Europe - ]

 

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carnivore

On n'a pas toujours été végane. On observe celui qu'on était quelques années plus tôt, mangeant une côte de boeuf, des sardines, du crabe, portant un blouson en cuir, achetant un portefeuille en peau de veau, des chaussures en peau d'agneau. On est incrédule. Il est important de garder en mémoire notre propre expérience de la profondeur de l'aliénation. Ca permet de comprendre que, sur d'autres sujets, nous sommes encore aveugles. Ca invite à l'humilité.

Auteur: Page Martin

Info: Les animaux ne sont pas comestibles, p. 76

[ être humain ] [ évolution ] [ végétarien ]

 

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consumérisme

L'atomisation des individus n'est pas l'autonomie. Lorsqu'un individu achète un frigo ou une voiture, il fait ce que font 40 millions d'autres individus, il n'y a là ni individualité ni autonomie, c'est précisément une des mystifications de la publicité contemporaine. Et voilà des millions d'individus qui se personnalisent en achetant la même lessive. Ou bien 20 millions de foyers à la même heure et à la même minute tournent le même bouton de leur télévision pour voir les mêmes âneries. Le système dans lequel nous vivons n'a donc pas besoin d'autonomie mais de conformisme. Son triomphe actuel, c'est que nous vivons une époque de conformisme généralisé - pas seulement pour ce qui est de la consommation, mais de la politique, des idées, de la culture etc.

Auteur: Castoriadis Cornelius

Info:

[ nivellement ] [ mimétisme ] [ standardisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

néolibéralisme

Une dépanneuse se fraya un chemin tonitruant jusqu'au lieu de l'accident. Bientôt, le bouchon se résorba. En passant devant l'épave calcinée d'un coupé Maserati, Frank se demanda quand l'enrichissement des entrepreneurs avait cessé de refléter leur contribution au bien général. Les fondateurs de Hewlett-Packard ne recherchaient pas la fortune ; elle était venue progressivement à eux, fruit de produits innovants et de clients satisfaits. Même richissimes, Bill Hewlett et Dave Packard avaient continué à vivre de manière frugale. Ils considéraient les employés de HP comme des membres de leur famille tout en discutant d'égal à égal avec les chefs d'Etat. Leurs fondations caritatives avaient injecté des centaines de millions de dollars dans l'économie locale; des hôpitaux, des écoles, d'innombrables bâtiments portaient leur nom.

L'économie n'avait jamais fabriqué autant de milliardaires. Des gamins de vingt-cinq balais touchaient le jour de l'introduction en Bourse de leur start-up l’équivalent de mille ans du salaire d'un postier. Ils célébraient leur triomphe en s'achetant des îles privées et des équipes de sport. Trop jeunes pour comprendre l'intérêt de la philanthropie, trop certains de leur génie pour admettre qu'ils avaient gagné à la loterie du capitalisme, ils menaient une existence vide de sens, à la mesure de la crétinerie souvent abyssale de leurs produits. Grâce à des montages juridiques obscènes mais légaux, ils payaient moins d'impôts qu'une femme de ménage et réinvestissaient les économies réalisées dans la construction de palaces flottants immatriculés dans des paradis fiscaux. Ils s'offraient des virées dans l'espace comme d'autres un week-end à Vegas, flambaient dans les casinos au bras de starlettes écervelées et présentaient leur application de livraison de sushis comme le remède à tous les maux de la planète.

Auteur: Bello Antoine

Info: Ada

[ superflu ] [ inconscience ] [ moraline ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

Malgré le froid, la veille de Noël obligeait les gens à sortir de chez eux et vers une heure, pendant qu'il [le commissaire Morvan] marchait lentement en direction du restaurant (...) - il s'aperçut que le Burger King de la place était bondé. Des familles entières, encombrées d'enfants et de paquets, faisaient la queue aux caisses ou bien, installées à des tables aux bancs inamovibles, vissés au sol, mangeaient des menus identiques dans des assiettes et des gobelets de carton, profitant d'un court répit dans leur pénible course entre la reproduction et la consommation. Rigoureusement programmés de longue date par quatre ou cinq institutions fossilisées qui se complètent l'une l'autre - Banque, Ecole, Religion, Justice, Télévision - comme l'est un robot par le perfectionnisme obsessionnel de son constructeur, le plus insignifiant de leurs actes et la plus secrète de leurs pensées, à travers lesquels tous sont convaincus d'exprimer un individualisme farouche, se retrouvent, identiques et prévisibles, en chacun des inconnus qu'ils croisent dans la rue et qui, comme eux, se sont endettés en une semaine pour toute l'année qui va commencer en achetant, dans les mêmes grands magasins ou les mêmes chaînes de boutiques, les mêmes cadeaux qu'ils installeront au pied des mêmes arbres décorés de petites lumières, de neige artificielle et de guirlandes dorées, pour aller s'asseoir à des tables identiques et manger les mêmes aliments supposés exceptionnels qu'on pourra retrouver au même moment sur toutes les tables de l'Occident, desquelles ils se lèveront, passé minuit, se croyant réconciliés avec le monde opaque qui les a modelés, et emportant avec eux jusqu'à la mort - la même pour tous -, octroyées par le monde extérieur, les mêmes expériences qu'ils croient uniques et incommunicables, après avoir vécu les mêmes émotions et emmagasiné dans leur mémoire les mêmes souvenirs.

Auteur: Saer Juan José

Info: L'enquête

 

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Ajouté à la BD par miguel

manque

On ne peut aimer qu’à se faire comme n’ayant pas, même si l’on a. L’amour comme réponse implique le domaine du non-avoir. […]

Ce n’est pas moi, c’est Platon qui l’a inventé – qui a inventé que seule la misère, Pénia, peut concevoir l’Amour, et l’idée de se faire engrosser un soir de fête. Et en effet, donner ce qu’on a, c’est la fête, ce n’est pas l’amour. 

D’où […] pour le riche – ça existe, et même, on y pense – aimer nécessite toujours de refuser.

C’est même ce qui agace. Il n’y a pas que ceux à qui on refuse qui sont agacés. Ceux qui refusent, les riches, ne sont pas plus à l’aise. […]

Je dirai même plus pendant que j’y suis – les riches n’ont pas bonne presse. Autrement dit, nous autres progressistes, nous ne les aimons pas beaucoup. Méfions-nous. Peut-être que cette haine du riche participe par une voie secrète à une révolte contre l’amour, tout simplement. Autrement dit, à une négation, à une Verneinung des vertus de la pauvreté, qui pourrait bien être à l’origine d’une certaine méconnaissance de ce que c’est que l’amour. [….]

Bref il est tout à fait certain pour un analyste qu’il y a chez le riche une grande difficulté d’aimer […]. Il vaut peut-être mieux le plaindre, le riche, sur ce point plutôt que le haïr, à moins qu’après tout, le haïr ne soit un mode de l’aimer, ce qui est bien possible.

Ce qu’il y a de certain, c’est que la richesse a une tendance à rendre impuissant. […] Et c’est ce qui explique tout de même des choses. La nécessité, par exemple, de détours. Le riche est forcé d’acheter, puisqu’il est riche. Et pour se rattraper, pour essayer de retrouver la puissance, il s’efforce, en achetant, de dévaloriser. […] Ainsi, quelquefois, il espère provoquer ce qu’il ne peut jamais acquérir directement, à savoir le désir de l’Autre. [...]

Le saint est un riche. Il fait bien tout ce qu’il peut pour avoir l’air pauvre, c’est vrai, […] mais c’est en cela justement qu’il est un riche […].

Le saint se déplace tout entier dans le domaine de l’avoir. Le saint renonce peut-être à quelques petites choses, mais c’est pour posséder tout.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, livre VIII - Le transfert" pages 415 à 417

[ amant ] [ métaphore du désirant ] [ comblé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

géopolitique

Aux termes des accords conclus entre la Mongolie, la Chine et la Russie le 21 octobre 1912, le 23 octobre 1913 et le 7 juin 1915, la Mongolie extérieure a obtenu son indépendance. Le souverain pontife de notre religion jaune, Sa Sainteté le Bouddha vivant, est devenu le suzerain des Khalkhas, de tout le peuple mongol de la Mongolie extérieure, avec le titre de Bogdo Djebtsung Damba Houtouktou Khan. Tant que la puissance russe s’étendait sur l’Asie et garantissait le respect de ces décisions politiques, le gouvernement de Pékin a observé le traité ; mais quand, au début de la guerre avec l’Allemagne, la Russie a dû retirer ses troupes de Sibérie, Pékin a voulu revendiquer ses anciens droits sur la Mongolie. C’est pour cela que les deux premiers traités de 1912 et 1913 ont été complétés par la convention de 1915. A partir de 1916 cependant, lorsque toutes les forces de la Russie se sont trouvées concentrées dans une guerre malheureuse, puis quand quelques mois plus tard a éclaté la première Révolution russe de février 1917, renversant la dynastie des Romanoff, le gouvernement chinois a récupéré la Mongolie sans autre forme de procès. Les ministres et les saïts mongols ont été révoqués et remplacés par des personnalités acquises à la Chine ; de nombreux Mongols partisans de l’autonomie ont été arrêtés et emprisonnés à Pékin ; les Chinois ont établi leur propre administration à Ourga et dans d’autres villes mongoles, retirant à Sa Sainteté le Bogdo Khan la gestion des affaires administratives et les réduisant à n’être plus qu’une machine à signer leurs propres décrets ; l’arrivée des troupes sur le territoire a couronné l’entreprise. Elle a amené dans son sillage un flot de marchands et de coolies chinois qui ont déferlé sur le pays. Les Chinois ont exigé le paiement des impôts, des taxes et des arriérés depuis 1912. La population mongole a été promptement dépouillée de tous ses biens : aujourd’hui, aux abords des villes et des monastères, ce sont des colonies entières de Mongols, ruinés, qui vivent dans des abris souterrains. Tous nos arsenaux, tous nos trésors ont été réquisitionnés ; tous les monastères soumis à l’impôt. Les Mongols œuvrant pour la liberté de leur pays ont été persécutés ; en les achetant avec de l’argent, des décorations et des titres, les Chinois ont fait de certains princes sans fortune des partisans de leur cause.

Auteur: Ossendowski Ferdynand

Info: Dans "Bêtes, hommes et dieux", traduit de l’anglais par Robert Renard, éditions Phébus, Paris, 1995, pages 112-113

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson