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cauchemar

En achevant ces mots, elle se laisse tomber de tout son poids sur son lit, attendant que le sommeil ait pitié de ses angoisses. Mais, plus terrible que jamais, le sommeil la tourmente et l'agite; il lui montre ici son hôte prosterné à ses pieds, et là son père. Elle s'éveille sous le coup d'une nouvelle terreur et se dresse sur sa couche. Elle reconnaît alors ses servantes et son cher foyer, au lieu des villes de la Thessalie à travers lesquelles elle se croyait entraînée.

Auteur: Flaccus Valerius

Info: Les Argonautiques

[ angoisse ]

 

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spiritualité

L'ontologie de Hegel exprime la synthèse occidentale de la liberté de Dieu et des chaînes ou détermination des hommes dans la guise de l'amour et dans les formations de l'histoire mondiale. L'Âge de l'amour est l'Âge de l'esprit, réalisant en lui les promesses du Fils. Mais il est aussi l'harmonie finale des sphères historiques, sans qu'il y ait de contradiction entre l'existence terrestre et l'existence spirituelle. Mollâ Sadrâ, achevant d'exprimer l'ontologie de l'islam, dit tout autre chose : l'amour est l'expérience d'une tension, d'une motion jamais achevée, d'une élévation sans terme final. Il mobilise les existants, les degrés d'existence (naturels, psychiques, intelligibles) et inquiète l'épiphanie du réel. Le réel caché demeure inaccessible, indicible, fomentant sans cesse une existence intense, se retirant de toute réconciliation finale, si ce n'est dans l'extase de l'extinction de soi. L'histoire de l'être ne peut rejoindre son principe suréminent, elle porte en elle la mélancolie de sa perte et la joie de sa présence. Dieu "est apparu en ce qu'il est caché".

Auteur: Jambet Christian

Info: L'Acte d'être : La Philosophie de la révélation chez Mollâ Sadrâ

[ Islam ] [ christianisme ]

 

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écrivain célèbre

Il avait été l'auteur le plus lu dans le monde entier. Même s'il était convaincu d'avoir moins de talent que Thomas Mann ou que Schnitzler, que Rilke et bien sûr que Joseph Roth - et il ne croyait pas un mot des propos de Freud qui affirmait préférer son oeuvre à celle de Dostoïevski.
Il était conscient de ses faiblesses, s'agaçait du schéma répétitif de ses nouvelles - cette technique du récit enchâssé dont il ne parvenait pas à se départir - et de l'issue irrémédiablement tragique de ses textes, héros et héroïnes achevant leur destinée dans la folie ou la mort.
Il avait vendu soixante millions de livres.
Il avait été traduit en trente langues, du russe au chinois en passant par le sanskrit.
Ses biographies occupaient un coin de chaque bibliothèque de France, de Russie, des Etats-Unis et d'Argentine.
Il avait été le librettiste de Richard Strauss.
Il avait encouragé Hermann Hesse à ses débuts.
Sans lui, Joseph Roth, enfoncé dans son désespoir, n'aurait jamais achevé sa Marche de Radetzky.

Auteur: Seksik Laurent

Info: Les derniers jours de Stefan Zweig, roman

[ littérature ] [ commerce ] [ notoriété ]

 

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exposition

Dès le débarquement en ville [Avignon], c’est par la laideur que l’on est saisi. Des fanions de kermesse rose corail sèchent grotesquement aux branches des platanes de la rue de la République, achevant de transformer en musée des horreurs une ville déjà malmenée chaque année par un festival de théâtre qui n’a que trop duré. Des bus boursouflés de peinturlure, hérissés de cabochons de toutes les couleurs, accablés de barbouillages atroces, inspireraient le plus sain effroi si l’on ne savait, grâce aux documents qui vous ont été remis au début de l’épreuve, qu’ils ont été décorés par un "atelier d’hôpital psychiatrique". L’art contemporain use de toutes les armes, et jusqu’au chantage lâche à la compassion, pour rendre sa propre misère, sa misère bien à lui, intouchable et incritiquable, en l’accrochant sadiquement à la remorque d’une vraie misère involontaire et subie. "Votre idée du beau est-elle définitive ?" vous interpellent les mêmes prospectus. Ma réponse est : oui. Bien entendu. Mon idée du beau est définitivement définitive. Mais il est évident qu'on attend que vous répondiez non, si vous voulez avoir l'air d'un honnête moderne, c'est-à-dire d'un esclave de bonne volonté qui a appris à ânonner en rampant, dans les sombres écoles des avant-gardes, que tout est relatif.

Mais c’est dans le palais des Papes, soi-disant livré à "la Beauté in fabula", qu’éclatent véritablement le malheur et la solitude spécifiques de ce qui se prétend encore "art" et qui n’est que "contemporain" au plus haut point. […]

Là-dedans déambulent des hommes et des femmes qui sont des ombres parce que ce sont des touristes, et qui pourraient se trouver n’importe où ailleurs, jouer n’importe quel autre rôle que celui de spectateurs ou de consommateurs de cette incohérence misérable (otages à Jolo, par exemple ?), et qui le feraient avec la même bonne volonté hébétée, la même soumission flottante, molle, la même timidité obscène vis-à-vis de quelque chose de tellement absurde que ça doit bien tout de même, croient-ils sans doute, avoir un sens. Mais ça n’en a aucun, et la seule chose qui en a, dans ce calvaire, c’est l’audioguide qu’ils tiennent tous collé contre l’oreille et qui leur rappelle, en un peu plus gros, le portable sur lequel ils vont se ruer dès qu’ils en auront fini avec leur foutu parcours initiatique. […]

Dans les âges farouches, c’est-à-dire il y a une centaine d’années, un autre public se bousculait pour rire des impressionnistes, s’indigner devant l’Olympia, trouver burlesques les cubistes, les fauves, Picasso. C’est peu dire que le public actuel n’entretient pas le moindre lien de filiation avec ces foules de jadis, vibrantes de conviction généralement réactionnaire, et donc parfaitement analysables, et qui, en un sens, maintenaient vivant l’art par leur action négatrice, et même, en un sens encore plus profond, l’inventaient par leur hostilité […]. Le public content et morne d’aujourd’hui a depuis longtemps abdiqué ce droit à l’action négatrice où résidait sa liberté.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 375-378

[ description ] [ dépossession du discours critique ] [ bienveillance obligatoire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Ma douce petite putain de Nora,
J'ai fait ce que tu m'avais prescrit, vilaine petite fille, et me suis astiqué deux fois pendant que je lisais ta lettre. Je suis enchanté de savoir que tu aimes être baisée par le cul. Oui, maintenant je me souviens de cette nuit où je t'ai baisée si longtemps par derrière. Jamais je ne t'ai baisée aussi salement, mon amour. Mon dard était planté en toi pendant des heures, allant et venant sous ta croupe retroussée. Je sentais tes fesses grasses et moites sous mon ventre, et je voyais ton visage rouge et tes yeux déments. A chaque fois que je te pénétrais, ta langue sortait effrontément d'entre tes lèvres, et si je te pénétrais plus fort et plus profond que d'habitude, de gros pets sales sortaient en crépitant de ton derrière. Tu avais un cul plein de pets cette nuit mon amour, et je t'en ai vidé en te baisant, des gros et gras sympathiques, de longs venteux, de simples petits craquements rapides, et beaucoup de vilains petits pets minuscules s'achevant par un long souffle de ton trou. C'est merveilleux de baiser une femme qui pète quand chaque coup de reins lui en fait sortir un. Je crois que je reconnaîtrais les pets de Nora en tous lieux. Je crois que je pourrais les distinguer dans une pièce pleine de femmes qui pètent. Ils ressemblent à un bruit de petite fille, et non aux pets humides et venteux dont j'imagine que les grasses épouses sont capables. Ils sont soudains, secs et sales comme ceux qu'une fillette insolente lâcherait la nuit pour rire dans le dortoir d'un pensionnat. Je souhaite que Nora ne cesse jamais de me péter à la face pour que je puisse connaître toujours leur odeur.
Tu dis que lorsque je reviendrai tu me suceras et tu veux que je lèche ton con, petite canaille dépravée. J'espère que tu me surprendras une fois tout habillé pendant mon sommeil, que tu te glisseras au-dessus de moi avec, dans tes yeux endormis, une lueur libertine, que tu déferas doucement, bouton après bouton, la braguette de mon pantalon, et que tu prendras délicatement la queue de ton amant, puis que tu la goberas dans ta bouche humide et la suceras avidement jusqu'à ce qu'elle devienne plus grosse et plus dure et que j'éjacule dans ta bouche. Une fois également je te surprendrai pendant que tu dormiras, je soulèverai tes jupes et je relèverai doucement tes dessous brûlants, puis je m'allongerai lentement à côté de toi et je commencerai à te lécher autour de ta motte en prenant mon temps. Tu commenceras à remuer et à t'agiter, puis je lècherai les lèvres de ta chatte mon amour. Tu commenceras à grogner et à grommeler, à soupirer et à péter de désir dans ton sommeil. Alors je lècherai de plus en plus vite comme un chien affamé jusqu'à ce que ton con soit une masse de bave et que ton corps se torde sauvagement.
Bonne nuit, ma petite Nora péteuse, mon sale petit oiseau baiseur ! Il y a un joli mot, mon amour, que tu as souligné pour me faire mieux m'astiquer. Ecris- moi encore sur ce sujet et sur toi, tendrement, et plus salement, plus salement. JIM

Auteur: Joyce James

Info: lettre du 8 décembre 1909 à Nora sa femme

[ sodomie ] [ obscénité ] [ érotisme ] [ sexe ]

 

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