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femmes-hommes

L'amour est un art, une acrobatie, c'est parfois de l'héroïsme.

Auteur: Luft Lya

Info: Pertes et profits

[ pensée-de-femme ] [ amoureuse ]

 

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ponctuation

La virgule à l'apostrophe : alors, on fait encore des acrobaties...

Auteur: Internet

Info:

[ humour ]

 

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principes

La loyauté à une idée culmine en catastrophe ou dégénère en acrobatie sémantique. Nous ne devons jurer une loyauté sans limites qu'à des personnes.

Auteur: Gomez Davila Nicolas

Info: Les Horreurs de la démocratie

[ friables ] [ fidélité humaine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

comédie

Le théâtre traditionnel en Chine relève du mime, de l'opéra, de l'acrobatie... Le personnage le plus populaire, c'est le Roi des Singes. Rusé, fier, indépendant, facétieux, versatile, aux réactions toujours imprévisibles, il sème le trouble jusque chez les dieux.
27è siècle avant J-C : naissance du " théâtre " chinois.
1902 : apparition du théâtre parlé à l'occidentale - premier succès : La Dame Aux Camélias.

Auteur: Degaine André

Info: Histoire du théâtre dessinée

[ Asie ] [ historique ]

 

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femmes-hommes

Quand une femme cuisine, ce n'est pas pour se nourrir, c'est pour créer un scénario d'amour. Une femme seule se nourrit vite en avalant un yaourt, un bol de café au lait, un fruit ou un biscuit. Quand elle cuisine pour quelqu'un, le repas devient une rencontre où l'on échange des affects et des paroles bien plus que des glucides, des lipides et des protides. Quand un homme cuisine, c'est pour jouer, pour tenter une acrobatie culinaire qui provoquera des rires ou des exclamations. Le même chose en soi prend des significations très différentes selon le sexe. la cuisine aussi est sexualisée.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info:

[ culinaires ] [ repas ]

 

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animal

Les faucons pèlerins étaient les oiseaux les plus rapides du monde. Il ne se lassait jamais d'admirer leur vol majestueux ; il lui arrivait de les regarder chasser de l'aube au crépuscule. Le cou tendu, le rapace repérait sa proie d'un oeil vif, puis repliait ses ailes et plongeait en piqué. Juste avant de l'atteindre, il interrompait net son plongeon et la frappait de ses serres acérées. La mort était instantanée. Ils pouvaient aussi intercepter n'importe quel oiseau en plein vol. Aucun n'était capable de déjouer leurs plans. (...)
Les faucons pèlerins mâles défendaient leur territoire et se livraient à de stupéfiantes acrobaties aériennes afin d'inciter la femelle à s'accoupler. Ils lui tendaient un piège, pour ainsi dire. Une fois la femelle convaincue d'avoir affaire au mâle le plus extraordinaire qu'elle ait jamais rencontré, elle acceptait de rester en permanence sur sa saillie rocheuse, ne la quittant qu'une fois par jour pour se nourrir.

Auteur: Brennan Allison

Info: Traque fatale

[ mâles-femelles ] [ séduction ]

 

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anthropocentrisme

Je viens de découvrir un nouveau gourou. Pas besoin de les chercher, ils sont comme les feuilles d'automnes, un peu partout suivant la saison, il suffit de savoir lire ou écouter. Celui-ci se nomme Jean-Pierre Garnier Malet. Il développe une théorie (comme quoi on a tous un double) qui expliquerait tout et son contraire. Système qu'il tente de rendre cohérent via de nombreuses acrobaties verbales, tout ça en agitant des papiers universitaires et en affirmant qu'il a passé des années et des années à y travailler 18 heures par jour. Bon. C'est toujours fascinant de constater combien on est prêt à gober à peu près n'importe quoi... Le plus drôle c'est que ce mec a peut-être raison ou partiellement raison. Mais comment savoir, pourquoi le croire lui ? Quelle est la différence entre ses dires et un bouqin de SF ? Que peut-il affirmer de différent des autres puisqu'il use des mêmes mots, vocables usés jusqu'à la corde, limités, aveuglants, prisons... Miroirs aux alouettes. Présent, passé, vie, mort... Aah, les conventions du langage, que nous voulons "fixées" puisque ce sont elles qui permettent d'établir un réel homéostatique rassurant. Les humains sont parvenus à créer leur propre réalité. Ils sont des parvenus.

Auteur: Mg

Info: 3 nov. 2019

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Ajouté à la BD par miguel

comédie

LE BOULEVARD DU CRIME (1815-1862)
Louis XVIII, dès son arrivée au pouvoir, permet la réouverture de toutes les salles du Boulevard du Temple. Dès lors, on peut voir, par beau temps, jusqu'à 20 000 personnes se presser - presque jour et nuit ! - le long des théâtres pour assister aux parades, " échantillon " de ce qui est présenté à l'intérieur... mais également scènes satiriques d'actualité, pantomimes, acrobaties, etc... Toutes les classes sociales se côtoient.
Hélas, après1820, les " balconnets " des parades sont, peu à peu, tous supprimés par mesure de police : trop subversifs. Seuls les principaux théâtres pourront conserver leurs " aboyeurs ". Et, en 1830, cette dernière liberté disparaît ! Le boulevard reste une exceptionnelle concentration de lieux de distraction (théâtres, cabarets, musée de figures de cire...) mais il s'embourgeoise quelque peu : pour " voir quelque chose ", il faut payer.
Mais pourquoi " Boulevard du Crime " ?
L'Almanach des Spectacles 1823 répond. Parlant des comédiens, il énumère ce qu'ils ont subi ( et subissent encore !) : " En 20 ans, Tautin a été poignardé 16 302 fois. Marty a subi 11 000 empoisonnements avec variantes. Fresnoy a été immolé de différentes façons 27 000 fois. Mlle Dupuis a été 75 000 fois " innocente ", séduite, enlevée ou noyée..."

Auteur: Degaine André

Info: Histoire du théâtre dessinée

[ Gaule ] [ historique ]

 

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littérature

... Je m'assis au milieu du potager - les serpents n'auraient guère pu s'approcher sans être vus - et j'appuyai le dos contre un potiron jaune, que le soleil avait tiédi. Quelques coquerets, chargés de fruits, poussaient le long des sillons. J'écartai les gaines triangulaires qui protégeaient les fruits - on aurait dit des enveloppes de papier - et je mangeai quatre ou cinq baies. Tout autour de moi, des sauterelles géantes, deux fois plus grosses que les sauterelles de Virginie, faisaient de l'acrobatie parmi les feuillages desséchés. Les rats à bourse couraient sur le sol labouré. Dans le fond du vallon, le vent ne soufflait pas très fort, mais je l'entendais bourdonner sa chanson là-haut, sur la plaine où ondoyaient les hautes herbes. Sous mes jambes, la terre était chaude ; elle était chaude aussi quand je l'écrasais entre mes doigts. D'étranges petits insectes rouges apparurent et tournèrent autour de moi en escadrons flâneurs. Ils avaient le dos laqué de vermillon et semé de taches noires. Je restais aussi immobile que possible. Il ne se passa rien. D'ailleurs, je n'attendais aucun événement. Semblable à un potiron, j'étais simplement quelque chose qui gisait sous le soleil et recevait ses rayons, et je n'en demandais pas davantage. Je me sentais parfaitement heureux. Peut-être est-ce là ce qu'on éprouve quand on meurt et qu'on devient partie d'un grand tout, que ce soit l'air et le soleil, ou la bonté et la connaissance. Je ne sais pas, mais le bonheur, c'est ça : se dissoudre dans un grand tout. Et quand le bonheur nous vient, il nous vient aussi naturellement que le sommeil...

Auteur: Cather Willa

Info: Mon Antonia

[ être ] [ nature ]

 

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écriture

Mercredi. N'ayons pas peur des mots : Gilles, notre guide, est un génie. Gilles, Guadeloupéen d'une soixantaine d'années, ancien employé de Fram reconverti en taximan, merveilleux produit de l'indolence insulaire, manie si bien la langue française qu'il fait frissonner mon clitoris lexical. En quelques minutes, ce fut un tel festival d'inventivité verbale que sa petite carlingue se transforma bientôt en prairie d'astucieuses métaphores, de rhétorique blagueuse et autres mots précieux. A propos d'un restaurant, il lança à ma belle : " Ce soir, votre langue de chatte vivra sa petite vie toute seule... Laissez-la chanter. " A propos du pénible Club Med dont nous venions de réchapper : " Ici, le bonheur est une injonction : gare à celui dont le sourire flanche ! Il sera fusillé sur la piste de danse... " A propos de Paris : "Je suis trop vieux pour combattre le froid... Même l'été, j'y grelotte d'ennui. "
N'en pouvant plus d'admiration, j'osai lui demander pourquoi un tel talent n'avait commis aucun roman, pourquoi garder jalousement son trésor. Il éclata d'un rire superbe, avant de me répondre, sans la moindre coquetterie : " Mais pourquoi faire, mon bel ami ? Je me délecte bien assez du magot des anciens. Pourquoi ferais-je couler mon minable ruisseau dans un océan que je n'ai pas fini d'explorer ? Je sais qui vous êtes, vous savez, vous êtes le type de la télé. Vous, vous écrivez, vous jouez, vous déclamez, vous voulez nous montrer toutes vos acrobaties. Mais vous avez peur, je le vois dans vos yeux, vous ne cessez d'avoir PEUR. Moi, je lis au soleil, vous écrivez dans la grisaille. "
Enculé de Nègre.

Auteur: Bedos Nicolas

Info:

[ littérature ] [ mondanités ]

 

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