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Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
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sciences

Les atomes sont bizarres, ils se comportent comme des agents actifs plutôt que comme des substances inertes. Ils font des choix imprévisibles entre des possibilités alternatives selon les lois de la mécanique quantique. Il semble que l'esprit, comme en témoigne sa capacité à faire des choix, est dans une certaine mesure inhérent à chaque atome. L'univers est lui aussi bizarre, avec ses lois de la nature qui le rendent accueillant pour la croissance de l'esprit. Je ne fais pas de distinction claire entre l'esprit et Dieu. Dieu est ce que le mental devient quand il dépasse l'échelle de notre compréhension." (...) La technologie est un don de Dieu. Après le don de la vie, c'est peut-être le plus grand des dons de Dieu. Elle est la mère des civilisations, des arts et des sciences. (...) Vous vous demandez: quel est le sens ou le but de la vie? Je ne peux répondre qu'avec une autre question: pensez-vous que nous sommes assez sages pour lire les pensées de Dieu?

Auteur: Dyson Freeman

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[ sens-de-la-vie ] [ religion ] [ quantique ] [ inversion métaphysique ]

 

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déni

Je critique la manière dont les sociétés contemporaines envisagent la tristesse à la manière d'un objet de management. On n'a jamais autant parlé de fragilité, de vulnérabilité, mais on ne nous a par ailleurs jamais autant enjoints d'être actifs, réconciliés avec la vie, productifs. L'injonction au "travail de deuil" est révélatrice : comme s'il fallait conjurer la perte par une activité de tous les instants. Parce qu'elle reconnaît la perte, la consolation, c'est l'antirésilience. Elle s'oppose à l'idée selon laquelle n'importe quel trauma pourrait être dépassé par le retour de l'organisme à ses propriétés initiales. L'impératif de la résilience est une restauration du passé, comme si rien n'avait changé après le deuil ou le chagrin. Comme si le choc de la perte n'était pas un événement qui transforme le sujet... L'inconsolé, lui, est constitué par sa perte ; il reconnaît que quelque chose a disparu et que cette chose lui manque. Il a conscience qu'il ne retrouvera pas l'ordre ancien et qu'il ne doit pas chercher à le retrouver. C'est parce que nous acceptons d'être constitués par nos pertes passées que nous pouvons nous ouvrir à l'avenir.

Auteur: Foessel Michaël

Info: Entretien avec Juliette Cerf pour Télérama, "L'homme ? Un être à consoler sans modération"

[ positiver ] [ endeuillement correct ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

religion

Mais cette généalogie n'épuise pas, loin s'en faut, le fait religieux : si les religions du Livre ont en effet produit une part des discours totalitaires, elles ont aussi produit quelques-uns des plus beaux discours de rébellion, sans que l'on puisse se satisfaire d'en déduire un simple rapport de cause à effet ! De ces discours de rébellion aux pensées modernes de la révolte, nous devons aussi nous efforcer de tracer des filiations. Autrement dit, encore, l'affrontement de l'ordre et de la rébellion, de l'orthodoxie et de la dissidence, du dogme et de la fiction est d'abord intérieur au fait religieux lui-même. Dire simplement que religion égale superstition, sinon Inquisition, est une sottise. D'autant que ceux qui reprennent généralement ce grief au nom de l'idéal des Lumières, opposé à "l'obscurantisme" de la "croyance", en imaginant qu'ils se débarrassent ainsi à peu de frais des gêneurs qui remettent aujourd'hui en cause la "religions des Lumières" - mais en ignorant que l'Inquisition fut l'oeuvre des Dominicains, introducteurs d'Aristote et d'Averroes, militants actifs d'une "religion rationnelle". En finir avec les guerres de religion, cela ne consiste certainement pas à en finir avec les religions, sous peine de laisser se déployer la religion de la guerre....

Auteur: Le Bris Michel

Info: René Guénon

[ ouverture ] [ éclairée ] [ utile ] [ miroir ] [ polémique ]

 

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sémantique expérimentale

Application francophone prévue pour l'accompagnement des changements d'habitudes de lecture apportées par le numérique, FLP développe un nouveau genre de classifiation lexicographique et permet aussi d'aller vers une lecture analytique approfondie, au sens sémantique du terme. Nous sommes ici dans le domaine des participants actifs au projet des Fils de La Pensée. 

C'est donc la proposition d'une nouvelle forme de slow slow thinking au sens où le logiciel, en dispensant un nuage de corrélats après tout résultat de recherche, aide le lecteur attentif et motivé, via la permutation intellectuelle des termes/concepts proposés par le nuage, à aller vers une lecture plus verticale, "arrêtée", puisque la grappe de corrélats "ouvre" la confrontation de sa propre réflexivité sémantique avec un corpus de termes plus étendu. Rencontre qui permettra, fortuitement, de comparer sa subjectivité avec une certaine objectivité du langage consensus. Ensuite l'usage de FLP en rétroaction aidera les plus assidus avec des investigations plus fouillées. Chacun sa sauce. 

On pourra aussi voir cette opération comme une confrontation/réflexion du factuel avec le téléologique, du contextuel avec le téléonomique voire même du performatif avec le constatif. Nous ne sommes pas très loin de l'idée de l'Heptapod B proposé par Ted Chiang.

Auteur: Mg

Info: 3 mars 2022

[ sérendipité ] [ citation s’appliquant à ce logiciel ] [ mode d'emploi ] [ non-séquentiel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

simplification

1. 95% de l'économie est de simple bon sens. Vous n'avez pas besoin d'un diplôme pour comprendre
2. L'économie n'est pas une science. Malgré ce que les experts veulent vous faire croire, il y a beaucoup de manières pour "faire" de l'économie.
3. L'économie est politique. Les arguments économiques ne sont que la justification de ce que les politiciens veulent faire de toute façon. L'économie est un argument politique. Il n'est pas - et ne peut jamais être - une science.
4. Ne jamais faire confiance à un économiste. C'est une chose de ne pas savoir prévoir une crise financière. C'en est une autre de n'avoir rien changé depuis. Les économistes sont toujours surpris par les crises financières. Sans jamais être en mesure de trouver des solutions décentes ensuite. Ils sont des mégalomanes. La crise financière fut rappel brutal que nous ne pouvons pas laisser notre économie aux économistes professionnels et autres "technocrates". Nous devrions tous participer à sa gestion - en tant que citoyens actifs économiques.
5. Nous devons récupérer un économie faite par, et pour, le peuple. Elle est trop importante pour être laissée aux seuls experts. Ul faut toujours contester les économistes professionnels, qui n'ont pas le monopole de la vérité, même en économie.

Auteur: Internet

Info: zerohedge, 2014-06-19

[ pouvoir ]

 

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neuroscience

L'une des approches les plus influentes de la réflexion sur la mémoire ces dernières années, connue sous le nom de connexionnisme, a abandonné l'idée qu'un souvenir est une image activée d'un événement passé. Les modèles connexionnistes ou de réseaux neuronaux reposent sur le principe selon lequel le cerveau stocke des engrammes en augmentant la force des connexions entre les différents neurones qui participent à l'encodage d'une expérience. Lorsque nous encodons une expérience, les connexions entre les neurones actifs deviennent plus fortes, et ce modèle spécifique d'activité cérébrale constitue l'engramme. Plus tard, lorsque nous essaierons de nous souvenir de l'expérience, un indice de récupération induira un autre modèle d'activité dans le cerveau. Si ce schéma est suffisamment similaire à un schéma précédemment encodé, le souvenir se produira. Dans un modèle de réseau neuronal, la "mémoire" n'est pas simplement un engramme activé. Il s'agit d'un modèle unique qui émerge des contributions combinées de l'indice et de l'engramme. Un réseau neuronal combine les informations de l'environnement actuel avec des modèles qui ont été stockés dans le passé, et le mélange des deux qui en résulte est ce dont le réseau se souvient... Lorsque nous nous souvenons, nous complétons un modèle avec la meilleure correspondance disponible dans la mémoire ; nous ne braquons pas un projecteur sur une image stockée.

Auteur: Schacter Daniel Lawrence

Info: Searching for Memory: The Brain, the Mind, and the Past

[ psychologie ] [ subjectivité ] [ restitution précise illusoire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

confort

Une nouvelle génération d’actifs s’installe dans les bureaux : Millenials, Y, Z… remplacent progressivement les précédentes au bureau. Et pour cause : 50% des actifs auront moins de 30 ans en 2020, ils seront donc plus nombreux que les boomers au bureau. Leur nouvelle vision du travail implique une rupture avec les besoins et les exigences d’aujourd’hui. Les millenials seraient prêts à renoncer à 6 500 € de salaire annuel en moyenne pour travailler dans un meilleur environnement.

93% des jeunes actifs ne veulent plus d’un bureau classique. Il est donc nécessaire de joindre leurs attentes aux dynamiques de l’environnement de travail qu’ils cultivent : non hiérarchique, fluide, innovant, en mouvement, avec des interactions dynamiques au sein du groupe.

Il n’y a pas qu’un seul espace de travail idéal qui génère de la productivité : c’est un modèle en transformation qui s’adapte aux actions des individus dans l’entreprise. Mais d’autres facteurs exercent une pression sur cette mutation, comme l’augmentation du télétravail ou le recours aux travailleurs freelance. À l’heure où les tiers-lieux sont en plein essor, les millennials souhaitent évoluer dans un environnement motivant avec une émulation collective. Aujourd’hui, on veut travailler comme à la maison, sans être à la maison, avec un lieu de travail pensé en fonction des usages et avec les codes de l’hôtellerie.

Auteur: Paugam Nicolas

Info: https://www.forbes.fr/entrepreneurs/le-bureau-traditionnel-la-hantise-des-millennials/#

[ bien-être ] [ changement ] [ poste de travail ]

 
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parapsychologie

Au GERP il était donc évident que le psi n’est pas plus reproductible à volonté que par exemple l’état amoureux, l’anxiété, ou les rêves. Non concernés par la fièvre toute scientifique de la reproductibilité, ses membres les plus actifs se sont centrés sur la question du sens du psi. Ils rejoignaient ainsi les réflexions et propositions de Jung autour des synchronicités, ces coïncidences qui font sens entre dispositions psychiques inconscientes et événements matériels extérieurs ; c’est-à-dire que le sens d’un événement psi, c’est l’horizon qu’il nous ouvre, son but, son message, le commentaire ou l’avertissement qu’il nous apporte et dont nous ne sommes pas suffisamment conscients. En somme, le psi est un porte-parole, hors espace et hors temps, des lieux non explicites de la psyché de la ou des personnes concernées.

Dans cette perspective j’ai eu l’idée de proposer une machine matérielle se déplaçant au hasard, laissant sur un papier la trace écrite de son parcours aléatoire: le tychoscope. L’idée était que cet appareil était susceptible à mes yeux non pas de déclencher le psi par lui-même, mais de mobiliser les affects pouvant ouvrir au psi. Il allait pouvoir dans ce cas produire des tracés – des tychogrammes - portant la marque du psychisme de la personne présente à l’expérience, un peu comme notre écriture reflète notre personnalité voire nos humeurs du moment.

Auteur: Janin Pierre

Info:

[ expérimentale ]

 
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flemme

La paresse est une valeur humaine qui est en train de disparaître. C'est fou ce qu'à notre époque les gens peuvent être actifs. Que quelques amis se réunissent le dimanche pour un bon déjeuner, à peine la dernière bouche avalée, il se trouve toujours quelqu'un pour demander: "Alors, qu'est-ce qu'on fait?" Une espèce d'angoisse bouleverse ses traits, tant est grand son désir de faire quelque chose. Et il insiste: "Qu'est-ce qu'on fait? - Mais rien!", ai-je toujours envie de répondre. Pour l'amour de Dieu, ne faisons rien. Restons un bon après-midi sans rien faire du tout. Çà ne suffit donc pas d'être avec de bons amis, de jouer à sentir cet invisible courant qui, dans le silence, règle les cœurs à la même cadence, de regarder le jour décroître sur les toits, sur la rivière, ou plus simplement sur le coin du trottoir?

J'exagère sans doute. C'est que j'aime tant la paresse, mais la vraie paresse, consciente, intégrale, que je voudrais bien lui trouver toutes les bonnes vertus. Bien sûr elle est comme toutes les bonnes choses, comme le vin, comme l'amour; il faut la pratiquer avec modération. Mais croyez-moi, la terre ne tournerait pas moins rond si ses habitants avaient le courage de se forcer chaque semaine à rester quelques heures bien tranquilles, sans occupation apparente, à guetter les signaux invisibles et puissants que vous adresse le monde vaste et généreux.

Auteur: Renoir Jean

Info:

[ éloge ]

 

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propagande

Les premières campagnes, destinées à féminiser la cigarette en faisant fumer des artistes célèbres, ne donnèrent pas de résultat. Bernays eut alors l'idée d'associer la cigarette au mouvement de libération des femmes, en appliquant une stratégie commerciale simple. En 1929, lors d'une parade publique, un groupe de femmes au premier rang de la manifestation brandit ostensiblement des cigarettes allumées, comme signe de protestation et de revendication. Ces "torches de la liberté" signifiaient le refus de l'inégalité entre femmes et hommes. Cette campagne fut un succès : peut-être fit-elle avancer un peu la cause des femmes, ce qui était l'un de ses objectifs, mais elle bénéficia surtout à la compagnie American Tobacco, dont les chiffres de vente explosèrent. Les débats et les polémiques qui firent suite à la parade des " torches de la liberté " portèrent sur l'image des femmes, leur droit ou non de fumer en public... Le débat lui-même fut une gigantesque campagne publicitaire pour les cigarettes. Nous reverrons que cette "libération" peut passer pour une expression du désir des femmes, mais qu'elle fut surtout l'expression du désir des cigarettiers, qui embauchèrent ainsi gratuitement des agents publicitaires très actifs, et bénévoles... L'histoire est remarquable, car elle fait plus que démontrer le cynisme de certains publicitaires, prêts à rendre une population entière dépendante d'une substance qui s'avérera très toxique, et cause encore aujourd'hui des millions de morts des suites de cancer ou de maladies cardiovasculaires. Elle montre bien l'interdépendance des mouvements de libération, d'émancipation, et de la montée des addictions dans la société.

Auteur: Valleur Marc

Info: Le désir malade, Lattès 2011, pp 118-119 - écrit avec Jean-Claude Matysiak

[ manipulation ] [ consumérisme ] [ jeunesse ]

 

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