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adaptation

Il y a des moments où ils semblent si petits ! Et puis à nouveau, bien qu'ils ne semblent jamais grands, il y a comme une immensité derrière eux, un passé de complexité indéfinie et merveilleux, un pouvoir étonnant d'absorption et d'assimilation, qui nous force à suspecter un certain pouvoir dans une race si différente de la notre qu'on ne peut pas comprendre ce pouvoir. Et... quels que soient les doutes ou les vexations qu'on subisse au Japon, il est seulement nécessaire de se poser cette question : "Bon, quelles sont les meilleures personnes avec qui vivre ?"

Auteur: Hearn Lafcadio

Info:

[ racisme ] [ asie ]

 

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adaptation

On peut sans doute comparer la distinction entre la génétique et l’épigénétique à la différence entre l’écriture d’un livre et sa lecture. Une fois que le livre est écrit, le texte (les gènes ou l’information stockée sous forme d’ADN) seront les mêmes dans tous les exemplaires distribués au public. Cependant, chaque lecteur d’un livre donné aura une interprétation légèrement différente de l’histoire, qui suscitera en lui des émotions et des projections personnelles au fil des chapitres. D’une manière très comparable, l’épigénétique permettrait plusieurs lectures d’une matrice fixe (le livre ou le code génétique), donnant lieu à diverses interprétations, selon les conditions dans lesquelles on interroge cette matrice.

Auteur: Internet

Info: http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Epigenetique.html

[ sciences ] [ biologie ] [ analogie ]

 

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adaptation

L'intelligence est alors la capacité d'atteindre des objectifs, malgré les obstacles, au moyen de décisions fondées sur l'obéissance à des règles rationnelles (vérités). Les informaticiens Allen Newell et Herbert Simon ont étoffés cette idée plus avant en notant que l'intelligence consiste à spécifier un objectif et à évaluer la situation en cours, afin de voir comment cette dernière diffère de l'objectif, pour ensuite mettre en oeuvre l'application d'un ensemble d'opérations qui réduisent la différence. Cette définition est peut-être rassurante pour des êtres humains puisque les étrangers ne sont pas les seuls intelligents. Nous avons des désirs, les poursuivons en utilisant des croyances, qui, quand tout va bien, sont au moins approximativement vraies selon les probabilités.

Auteur: Pinker Steven

Info: p. 62, Comment fonctionne l'esprit, 1997

[ artificielle ]

 

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adaptation

Je crois que le plus étonnant trait relatif à l'animal humain - du moins, celui qui n'a jamais cessé de m'étonner -, c'est son incoercible capacité à se satisfaire de son malheur. Je ne suis même pas sûr, en vérité, que ce soit l'espoir d'une possible amélioration qui lui permette d'endurer et de supporter les pires conditions. Non, je crois que c'est plutôt quelque chose comme une sage ou salvatrice inclination à réduire son horizon à ce qu'il peut instantanément appréhender ; à élaguer du champ de ses pensées tout ce qui n'est pas instantanément indispensable à sa survie. Oui, c'est bien en se rapetissant à la stricte expression de ses nécessités immédiates, et non pas en se grandissant dans une posture d'abnégation consciente et supérieure, que chacun peut endurer les pires formes d'existence. Survivre, c'est ne faire aucun cas d'aucun reste.

Auteur: Beauverger Stéphane

Info: Le Déchronologue

[ difficultés ]

 

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Une compagnie cherche à recruter un cadre. Une des questions posée au cours de l'entretien est Vous êtes en train de conduire votre voiture pendant une nuit de violent orage.
Vous passez à côté d'une station de bus dans laquelle des gens attendent :
- Une vieille dame qui semble être sur le point de mourir.
- Un docteur qui vous a déjà sauvé la vie une fois.
- Un homme/Une femme de vos rêves. Vous ne pouvez prendre qu'une personne dans votre voiture. Dites ce que vous faites et expliquez votre réponse. Une personne sur les 200 candidats s'est illustrée par sa réponse, Il a répondu :
"Je donne les clefs de ma voiture au docteur, le laisse prendre la vieille dame pour l'emmener à l'hôpital, et ainsi je me retrouve seul avec la personne de mes rêves à attendre le bus avec l'avantage non négligeable de passer pour un héros à ses yeux."

Auteur: Internet

Info:

[ séduction ]

 

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Le duc de Laval était un très-bel homme, très-poli, mais fort distrait, ce qui le jetait dans des embarras désagréables, qui cependant ne le déconcertaient pas. Ainsi, étant ambassadeur à Naples, il entra un soir avec l'ambassadeur d'Autriche au balcon du théâtre San-Carlo, afin de jouir du coup d'oeil de la salle, et lui dit étourdiment : et Dieu ! que nous avons là de laides personnes dans la loge du corps diplomatique!
- Mais, c'est ma femme, arrivée ce matin, répondit l'ambassadeur autrichien.
- Pas celle-là, que vous désignez, reprit le duc de Laval, l'autre à côté, en robe blanche : elle est affreuse.
- C'est ma soeur, dit d'un ton mécontent le collègue.
- Mais non, non, la troisième, si disgracieuse ; les autres sont très bien.
- C'est ma fille!
- Ah ! reprit le duc de Laval du ton le plus affable, elle est charmante. Ces dames sont toutes charmantes, monsieur l'ambassadeur, et je vous fais mes bien sincères compliments.

Auteur: Ancelot Marguerite-Louise Virginie Chardon

Info: Un salon de Paris

[ humour ] [ répartie ] [ maladresse ]

 

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Ne disons rien des incarnations de Charlus au cinéma qui, quels que soient par ailleurs les mérites des comédiens (Alain Delon chez Volker Schlöndorff, John Malkovitch chez Paul Ruiz, Didier Sandre dans le téléfilm de Nina Companeez), étaient voués à décevoir, non seulement parce qu'une heureuse fatalité propre à la littérature condamne les mêmes mots à suggérer chez les lecteurs des images différentes, mais aussi parce que les notations proustiennes sur le corps du personnage sont si riches et si précises qu'il est sans doute impossible de les reproduire toutes à la lettre dans le corps d'un interprète, quel qu'il soit. Et c'est fort bien ainsi, puisqu'au lieu de proposer une tautologie servile, le cinéma, avec ses moyens propres, laisse le dernier mot, le plus libre et le plus irresponsable, au texte qui l'a sécrété. On en arrive presque à se réjouir que Visconti (qui avait songé à Marlon Brando pour Charlus) ou Losey n'aient jamais pu mettre à exécution leurs projets d'un film tiré d'À la recherche du temps perdu. 




Auteur: Berthier Philippe

Info: Charlus, Hiéroglyphes, pp. 32 - 33

[ transposition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

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Les yeux marrons des rennes deviennent bleus en hiver.
La vie d'un renne en Arctique n'est pas de tout repos. D'abord, il lui faut endurer des températures glaciales, inférieures à -40°C. Mais il doit aussi encaisser d'incroyables écarts de luminosité. Et pour cause. Durant les trois mois que dure l'été, les jours sont très longs et la luminosité est particulièrement importante, du fait de la réflexion des rayons du Soleil sur le sol recouvert de neige et de glace. En revanche, durant le long et rigoureux hiver polaire qui suit, la nuit est alors interminable. Ce qui facilite alors grandement le travail des prédateurs tels que les loups et les ours. C'est fortuitement que les scientifiques ont en effet remarqué que durant l'été, les yeux des rennes ont une belle couleur brun doré. Mais lorsque l'hiver arrive, ils se teintent d'un bleu profond.
Les chercheurs expliquent que le mécanisme qui régit ce changement de couleur est le fait d'un tissu de cellules réfléchissantes situé derrière la rétine, connu sous le nom de tapetum lucidum. Ce dernier, présent chez de nombreux vertébrés qui pratiquent la chasse de nuit, a pour fonction de réfléchir la lumière de manière à améliorer la vision nocturne. C'est cette couche de cellules qui fait briller les yeux des chats dans le noir lorsqu'une lampe torche est braquée sur eux. À l'aide d'électrodes les chercheurs ont mesuré la pression qui régnait dans le tapetum lucidum des rennes à différentes périodes de l'année. Ce qui leur a permis de constater que durant l'hiver, la pression augmentait considérablement dans l'oeil des animaux, du fait d'un ralentissement de certains mécanismes cellulaires de drainage des fluides oculaires. Sous cette augmentation de pression, les cellules qui composent le tapetum lucidum se rapprochent, ce qui modifie la longueur des ondes lumineuse qu'elles réfléchissent. Le tapis cellulaire réfléchit alors principalement de la lumière bleue.
D'après les chercheurs, cette lumière permettrait aux rennes de mieux percevoir les mouvements des prédateurs dans l'obscurité. Mais, en contrepartie, les images imprimées sur la rétine seraient moins nettes. Ce qui expliquerait l'intérêt évolutif pour l'animal de retrouver une vision plus nette durant les mois d'été à la forte luminosité. Actuellement on ne connait aucun autre mammifère capable de modifier ainsi la couleur de ses yeux suite à un changement de saison.

Auteur: Internet

Info: 24 12 2013

[ curiosité ] [ regard ] [ métamorphose ] [ sciences ]

 

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Les antibiotiques favorisent le jeu de dupe de certaines bactéries
La surprenante diversité des comportements coopératifs rencontrés dans la nature interroge depuis longtemps les scientifiques. Alors que cette stratégie est fragilisée par la présence d'individus "tricheurs", ces derniers utilisant les ressources de la communauté sans participer à leur production, la coopération existe dans tous les niveaux d'organisation du vivant: entre gènes dans le génome, entre cellules dans les organismes pluricellulaires et entre organismes dans les populations. Si plusieurs études ont déjà souligné l'importance de la proximité génétique et spatiale entre coopérateurs dans l'existence de ce paradoxe, peu de travaux se sont en revanche intéressés au rôle joué par l'environnement dans les interactions entre tricheurs et coopérateurs. C'est justement l'objet de l'étude menée par une équipe de l'ISEM. Dans cette dernière, les chercheurs ont exploré le rôle d'un antibiotique sur la dynamique d'une population de bactéries Pseudomonas aeruginosa comportant des tricheurs et des coopérateurs. Ce microorganisme qui peut présenter un danger pour les patients immunodéprimés ou atteints de mucoviscidose, tire en partie sa virulence de la production de molécules qui sont ensuite partagées avec l'ensemble de la population bactérienne. "Dans notre laboratoire, nous avons étudié en particulier la production de sidérophores, des molécules que seuls les coopérateurs produisent mais qui sont aussi bien utilisées par les coopérateurs que les tricheurs d'une même population pour acquérir du fer", rappelle Michael Hochberg, chercheur à l'ISEM et co-auteur de l'article.
Dans cette nouvelle étude, les scientifiques ont soumis trois types de populations de P. aeruginosa comportant une fraction croissante de tricheurs (15%, 45% puis 75%) à des doses de plus en plus élevées d'antibiotiques. Ils ont ensuite observé sur une période de 48 heures comment les différents dosages antibiotiques modifiaient la capacité des tricheurs à envahir chaque population bactérienne. Les chercheurs ont ainsi pu constater que la fréquence des tricheurs au sein des différentes communautés testées augmentait plus rapidement en présence d'antibiotique et ce quel que soit le niveau de concentration initial de la substance. Pour expliquer ce résultat, l'équipe suggère alors que les coopérateurs sont plus "sensibles" aux antibiotiques que les tricheurs. "Etant donné que les coopérateurs payent le coût de la coopération en produisant les sidérophores, ils ont ensuite moins de ressources métaboliques à investir dans la résistance aux antibiotiques que les tricheurs", détaille Michael Hochberg. A l'aide d'un modèle mathématique, le chercheur et son équipe ont ensuite pu confirmer la pertinence de cette hypothèse et généraliser ainsi leurs résultats au partage de biens publics chez d'autres espèces. Les scientifiques veulent maintenant poursuivre leurs investigations en testant, via leur modèle bactérien, l'influence de facteurs de stress abiotiques tels que la température sur la dynamique des tricheurs. Parvenir à démontrer que les environnements stressants, quels qu'ils soient, favorisent davantage les tricheurs face aux coopérateurs, permettrait de franchir un pas supplémentaire vers la compréhension du maintien et de l'évolution des comportements coopératifs.

Auteur: Internet

Info: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=15939. Donc la population bactérienne qui joue le jeu du système (coopère), tend à diminuer dès qu'il y a une influence modificatrice qui vient de l'extérieur (antibiotiques). Comme si les individus perdaient leur morale sociétale initiale, devenant moins rigides (donc tricheurs). Tricherie qui correspondrait à une adaptation à l'envahisseur, on l'accepte, on se lie/marie. On vit avec. Comme si des extraterrestres arrivaient sur une planète donnée, et que les habitants les plus conventionnels, (ou les plus faibles ou les plus simples...), tendaient à modifier leurs comportements/actions devant cette intrusion. Ainsi, devenant "moins sensible" à cette nouvelle influence externe, ils aident le groupe (société, pays, planète) à perdurer en assimilant l’intrus, par ce qu'on pourrait appeler une adaptation/neutralisation. Commentaire de MG.

[ amoralité ] [ spéculation ] [ biophysique ]

 

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- Capitaine, le matelot est inquiet très agité par la quarantaine qu'ils nous ont imposée au port. Vous pouvez lui parler ?

- Qu’est-ce qui vous tracasse ? Vous n'avez pas assez de nourriture ? Ne dormez pas assez ?

- Ce n'est pas ça, capitaine, je ne supporte pas de ne pas pouvoir descendre au sol, de ne pas pouvoir embrasser mes proches.

- Et s'ils vous faisaient descendre et que vous étiez contagieux, vous supporteriez la faute d'infecter quelqu'un qui ne peut pas supporter la maladie ?

- Je ne me le pardonnerais jamais, même s'ils ont inventé cette peste !

- Peut-être, mais si ce n'est pas le cas ?

- J'ai compris ce que vous voulez dire, mais je me sens privé de la liberté, capitaine, ils m' ont privé de quelque chose.

- Et de quoi avez-vous été privé ?

- J’aurais dû attendre plus de vingt jours sur le bateau. Ça fait des mois que j'attends d’entrer au port et de profiter d'un peu de printemps au sol. Il y a eu une épidémie. Port April nous a interdit de descendre.

- Les premiers jours ont été durs. Je me sentais comme vous. Puis j'ai commencé à répondre à ces impositions en n'utilisant pas la logique. Je savais qu'après quelques jours de comportement, on crée une habitude, et au lieu de me plaindre et d'en créer des terribles, j'ai commencé à agir différemment des autres.
J’ai commencé avec la nourriture. Je me suis mis à manger la moitié de ce que je mangeais normalement, puis j'ai commencé à sélectionner des aliments plus facilement digérables qui ne surchargent pas mon corps.
L’étape suivante fut de combiner à cela une épuration de pensées malsaines, d'en avoir de plus en plus élevées et nobles. Je me suis mis à lire au moins une page par jour d'un livre sur un sujet que je ne connaissais pas.
J’ai décidé de faire des exercices physiques sur le pont à l'aube. Un vieil Indien m'a dit, des années plus tôt, que le corps se renforçait en retenant sa respiration. J’ai décidé de faire de profondes respirations chaque matin. Je pense que mes poumons n'ont jamais atteint une telle force.
Le soir, c'était l'heure des prières, l'heure de remercier.
Toujours l'Indien m'a conseillé, des années plus tôt, de prendre l'habitude d'imaginer de la lumière entrer à l'intérieur et de me rendre plus fort.
Au lieu de penser à tout ce que je ne pouvais pas faire, j'ai pensé à ce que je ferais une fois descendu. Je voyais les scènes tous les jours, je les vivais intensément et je profitais de l'attente. Tout ce que vous pouvez avoir tout de suite n'est jamais intéressant.
L’attente sert à sublimer le désir, à le rendre plus puissant.
Je me suis privé d'aliments succulents, beaucoup de bouteilles de rhum, de jurons et de jurons à énumérer devant le reste de l'équipage. Je m'étais privé de jouer aux cartes, de dormir beaucoup, de me faire plaisir, de ne penser qu'à ce qu'ils me privaient .

- Comment ça s'est terminé, capitaine ?

- J’ai pris toutes ces nouvelles habitudes, mon garçon. Ils m'ont fait descendre après bien plus de temps que prévu.

- Ils vous ont aussi privé du printemps ?

- Oui, cette année-là, ils m' ont privé du printemps, et de bien d' autres choses, mais j'étais fleuri quand même, j'avais apporté le printemps à l'intérieur, et personne ne pouvait plus me le voler.

Auteur: Frezza Alessandro

Info: Faussement attribué à CG Jung

[ épidémie ] [ pandémie ] [ enseignement ] [ indépendance ] [ Dharma ] [ éveil ]

 
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Ajouté à la BD par miguel