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personnage

[…] Otto Gross était l’un des hommes les plus dangereux de sa génération, une menace pour la société bourgeoise et chrétienne de l’Europe allemande. Non qu’il fût violent, bien au contraire. Mais il avait un inquiétant talent pour pousser les autres à agir gratuitement, à suivre leurs pulsions instinctives. Grand briseur de liens, émancipateur-né, adulé par une multitude de femmes qu’il avait rendues folles - fût-ce brièvement -, Gross entraîna l’une de ses amantes/patientes à se suicider, tandis qu’une autre de ses consultantes mourait un peu plus tard dans des circonstances semblables. Ses contemporains le disaient brillant, créatif, charismatique et détraqué. Ce médecin nietzschéen, psychanalyste freudien, anarchiste, grand prêtre de la libération sexuelle, organisateur d’orgies, ennemi juré du patriarcat, morphinomane et cocaïnomane forcené, était adoré et haï avec une égale passion : foyer de corruption pour les uns, agent de guérison pour les autres.

Auteur: Noll Richard

Info: Jung, le Christ aryen : les secrets d une vie

[ iconoclaste ] [ trickster ] [ psychanalyse ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

En quel qu'endroit du monde que vous alliez, vous trouverez Jésus prêché, aimé, adoré... Je suis encore vivant et pourtant mes armées m'ont oublié: Alexandre, César, Charlemagne et moi-même avons fondé des empires, mais sur quoi avons-nous fait reposer notre pouvoir ? Sur la force, tandis que Jésus-Christ a fondé son empire sur l'amour, et des milliers d'hommes donneraient joyeusement à cette heure même leur vie pour lui.. L'union qui unit Jésus-Christ à ses rachetés est plus sacrée, plus impérieuse que quelque union que ce soit. Tous ceux qui croient sérieusement en lui ressentent cet amour surnaturel. Ils aiment quelqu'un qu'ils n'ont pas vu. C'est un fait inexplicable à la raison, impossible aux forces de l'homme; et pourtant il a été accompli. Voilà ce que j'admire au-dessus de toutes choses, moi, Napoléon; plus j'y pense, plus je suis absolument persuadé de la divinité du Christ...

Auteur: Bonaparte Napoléon

Info: le Mémorial de Ste Hélène

[ éloge ] [ croyance ]

 

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description

[…] Otto Gross était l’un des hommes les plus dangereux de sa génération, une menace pour la société bourgeoise et chrétienne de l’Europe allemande. Non qu’il fût violent, bien au contraire. Mais il avait un inquiétant talent pour pousser les autres à agir gratuitement, à suivre leurs pulsions instinctives. Grand briseur de liens, émancipateur-né, adulé par une multitude de femmes qu’il avait rendues folles - fût-ce brièvement -, Gross entraîna l’une de ses amantes/patientes à se suicider, tandis qu’une autre de ses consultantes mourait un peu plus tard dans des circonstances semblables. Ses contemporains le disaient brillant, créatif, charismatique et détraqué. Ce médecin nietzschéen, psychanalyste freudien, anarchiste, grand prêtre de la libération sexuelle, organisateur d’orgies, ennemi juré du patriarcat, morphinomane et cocaïnomane forcené, était adoré et haï avec une égale passion : foyer de corruption pour les uns, agent de guérison pour les autres.

Auteur: Noll Richard

Info: Jung le Christ aryen, p 82

[ marginal ] [ révolutionnaire ] [ personnage ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

drague

Pingouinor: Ah? Raconte :) Lokelani: Oh 3 fois rien. Juste 2 mecs qui passaient, et un qui m'a dit "très joli entrejambe", normal. Pingouinor: Ah ouais, sympa comme phrase, je la ressortirai Lokelani: C'est flatteur j'ai adoré Pingouinor: j'essayerai à la plage, avec un maillot un peu petit : "Mademoiselle vous avez des lèvres pulpeuses, et je parle pas de votre bouche" Lokelani: Bah oui, c'est ça qu'on veut entendre... Pingouinor: Et vous le dites que maintenant ? Pingouinor: Mais comment voulez vous qu'on devine Pingouinor: Tu devrais toutes les noter et une fois que tu en as un bon paquet, tu publies un livre Lokelani: Je pourrais à force... Pingouinor: J'imagine bien "Salut, je souffre d'hypertrophie testiculaire, si je les vide pas toute les 4 heures je risque de mourir, et là ça fait 3h55, tu voudrais pas que je porte plainte pour non assistance à personne en danger?"

Auteur: Internet

Info:

[ sexe ] [ dialogue-web ] [ vulgarité ] [ humour ]

 

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progrès

De mon temps, la nature signifiait encore un tas de choses. - Laissez faire la nature, disait-on à tout propos, laissez agir la nature. Maintenant on ne parle plus que de microbes et la nature est remplacée par une seringue. Idole pour idole, j'aime mieux l'ancienne. Elle était agréable à voir, beaucoup moins sotte et beaucoup moins dangereuse. Elle fut adorée, surtout au dix-huitième siècle, époque où subsistait encore en France un vif sentiment du ridicule. Il est certain que notre Bourgeois a perdu ce sentiment-là. Sans doute il ne dit plus, comme au temps de Jean-Jacques Rousseau, que le retour à l'état de nature serait idéal. Un je ne sais quoi l'avertit qu'il y aurait de l'imprudence à paraître in naturalibus à son café, à se manifester brusquement à poil, dans le voisinage des sergents de ville ; mais il supporte et même il sollicite, entre beaucoup d'autres choses, les aventures malpropres et fabuleuses de la médecine contemporaine.

Auteur: Bloy Léon

Info: Exégèse des lieux communs,Mercure de France 1968, p.134

[ nostalgie ]

 

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États-Unis

Harlem, c’est la patrie du jazz. Le jazz, c’est la mélodie nègre du sud débarquant à la gare de Pennsylvanie, plaintive et languissante, soudain affolée par ce Manhattan adoré, où tout est bruit et lumière ; c’est le rêve du Mississipi, devenu cauchemar, entrecoupé de trompes d'autos, de sirènes ; comme à travers Wagner on pressent le tumulte des éléments, ce qu’on entend au fond du jazz, c’est la rumeur de Lenox Avenue. Le nègre est heureux à New-York. Ni durs travaux, ni Klu-Klux-Klan, ni wagons réservés ; en pleine ville, dans les restaurants populaires, un nègre peut maintenant se faire servir. Beaucoup d'écoles de Blancs l’admettent, sauf protestation des parents blancs. Les plus cultivés ont accès aux professions libérales ; ils forment un centre artistique agréable, une petite "intelligenzia" en contact avec les milieux analogues blancs ; elle compte des artistes comme le ténor Roland Hayes, Paul Robeson, l’acteur incomparable d’Emperor Jones et le beau baryton de Show-boat, Walter White, excellent Romancier noir.

Auteur: Morand Paul

Info: New York

[ vingtième siècle ] [ musique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Ah ! Chéri, comme je t'aime... Pourrais-tu en douter ? Tu m'as semé le vice dans le sang et je veux maintenant des étreintes farouches, à nulles autres pareilles. Je t'aime, je t'aime, je t'aime comme une bête en rut. Je veux te sentir pénétrer en mon être, décharger dans ma chair. Je veux jouir comme une brute sous tes caresses ou sous tes coups. Que m'importe ! Ce que je veux, c'est t'aimer, t'aimer, te donner du plaisir avec mon corps en fièvre qui réclame ta possession. Mon amant adoré mon petit dieu, que n'es-tu là pour calmer ce désir furieux qui monte, qui monte, qui m'emporte follement vers toi ! Vite samedi, je veux souffrir, je veux t'aimer. Je veux dévorer de baisers ta queue et ton cul que j'adore. Ma langue infatigable ira de l'un à l'autre. Je te sucerai, je te branlerai, je t'aimerai... Ah ! Charles, je deviens folle de désir, je n'en puis plus. J'ai mal dans tout mon être tendu vers toi éperdument. À ce soir mon aimé. Je t'adore. Je t'aime. Je te veux.

Auteur: Anonyme

Info: Mademoiselle S.: Lettres d'amour 1928-1930

[ passion ] [ sexe ] [ stupre ]

 

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sincérité

Début septembre, le père avait loué un petit utilitaire pour l'installer dans sa studette. Ils avaient fait la route ensemble, pour une fois qu'ils se trouvaient seuls. Son père lui avait parlé de la vie, de sa jeunesse. Il lui avait même raconté de vieilles histoires de coeur. À un moment, Steph lui avait demandé s'il aimait toujours sa mère.

- Plus tellement.

II avait dit ça sans amertume et Steph l'avait adoré d'en finir pour quelques secondes avec les faux-semblants. Elle s'était sentie considérée. En revanche, elle s'était bien gardée de lui demander pourquoi ils restaient ensemble, ou ce genre de questions débiles. Être adulte, c'était précisément savoir qu'il existait d'autres forces que le grand amour et toutes ces foutaises qui remplissaient les magazines, aller bien, vivre ses passions, réussir comme des malades. Il y avait aussi le temps, la mort, la guerre inlassable que vous faisait la vie. Le couple, c'était ce canot de sauvetage sur le rebord de l'abîme. Le père et sa fille n'en avaient pas dit plus. Dans l'habitacle, lui se disait qu'il était fier, et Steph se sentait grande.

Auteur: Mathieu Nicolas

Info: Leurs enfants après eux, Pages 326-327, Actes Sud, 2018

[ parents-enfants ]

 

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beauté

Les choses tristes, douloureuses, plus belles pour l'esprit, y trouvant plus de prolongements, que les choses gaies, heureuses. Le mot soir plus beau que le mot matin, le mot nuit que le mot jour, le mot automne que le mot été, le mot adieu que le mot bonjour, le malheur plus beau que le bonheur, la solitude plus belle que la famille, la société, le groupement, la mélancolie plus belle que la gaieté, la mort que la naissance. À talent égal, l'échec plus beau que le succès. Le grand talent restant ignoré plus beau que l'auteur à grands tirages, adoré du public et célébré chaque jour. Un écrivain de grand talent mourant dans la pauvreté plus beau que l'écrivain mourant millionnaire. L'homme, la femme, qui ont aimé, ont été aimés, finissant leur vie dans une chambre au dernier étage, n'ayant pour fortune et pour compagnie que leurs souvenirs, plus beau que le grand-père entouré de ses petits-enfants et que la douairière encore fêtée dans son aisance. D'où cela vient-il, qui se trouve chez chacun de nous à des degrés différents ? Y a-t-il au fond de nous, plus ou moins, un désenchantement, une mélancolie qui se satisfont là, - et qu'il faut détester et rejeter comme un poison.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Propos d'un jour/Oeuvres/Mercure de France 1988 <p.338>

 

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christianisme

Jéhovah, qui, de tous les dieux qui ont jamais été adorés par les hommes, est certainement le plus jaloux, le plus vaniteux, le plus féroce, le plus injuste, le plus sanguinaire, le plus despote et le plus ennemi de la dignité et de la liberté humaines, ayant créé Adam et Ève, par on ne sait quel caprice, sans doute pour tromper son ennui qui doit être terrible dans son éternellement égoïste solitude, ou pour se donner des esclaves nouveaux, avait mis généreusement à leur disposition toute la terre, avec tous les fruits et tous les animaux de la terre, et il n'avait posé à cette complète jouissance qu'une seule limite. Il leur avait expressément défendu de toucher aux fruits de l'arbre de la science. Il voulait donc que l'homme, privé de toute conscience de lui-même, restât une bête, toujours à quatre pattes devant le Dieu éternel, son Créateur et son Maître. Mais voici que vient Satan, l'éternel révolté, le premier libre penseur et l'émancipateur des mondes. Il fait honte à l'homme de son ignorance et de son obéissance bestiales ; il l'émancipe et imprime sur son front le sceau de la liberté et de l'humanité en le poussant à désobéir et à manger du fruit de la science.

Auteur: Bakounine Mikhaïl

Info: Dieu et l'État, p.9, Mille et une nuits, n°121, 2000

[ bipolarité ] [ diable ] [ religion ]

 

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