Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 12
Temps de recherche: 0.0345s

science-fiction

Alors que le soleil était encore jeune et que les hommes fous adoraient la guerre, les sages d'Urth se transformèrent en humbles végétaux afin d'enseigner la sagesse aux hommes.

Auteur: Wolfe Gene

Info: Empires of Foliage and Flower 1993

[ pacifisme ] [ lenteur ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

Toute ma vie j'ai éprouvé un vif dégoût pour les infirmes, qui, eux, m'adoraient. [...] Ils me savaient un des leurs. Ils flairaient en moi leur propre misère.

Auteur: Strougatski Arcadi

Info: Stalker : Pique-nique au bord du chemin

[ miroir ] [ handicap ] [ gêne ]

 

Commentaires: 0

homicides

[...] Tous les assassins qu’il m’a été donné de rencontrer adoraient parler. Le silencieux tue rarement et, quand ça lui arrive, son crime est simple, violent, évident. Au contraire, le meurtrier qui se croit malin est si content de lui que, tôt ou tard, il bavarde et se trahit.[...]

Auteur: Christie Agatha

Info: Pension Vanilos

[ loquaces ] [ vaniteux ] [ hommes-par-femmes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

prostitution

Mes clients m'aimaient beaucoup, m'adoraient, c'est pourquoi ils m'ont renforcée. Quand j'avais 18, 19 et 20 ans, j'avais une mauvaise image de moi-même et j'avais besoin d'attention. C'est difficile à imaginer pour des gens qui n'ont pas vendu leur corps, mais je pense que c'est souvent vrai. Il peut y avoir une relation très symbiotique.

Auteur: Sprinkle Annie

Info:

[ positive ]

 

Commentaires: 0

vocabulaire

Avant que le mot "fétiche" ne se charge de connotations sexuelles "obsessionnelles" et "perverses", il signifiait simplement "charme magique". Au temps jadis, les êtres humains adoraient idoles et amulettes, priant pour faire venir la pluie, provoquer la fertilité ou obtenir de quoi se nourrir. Le temps passant, le désir des populations s'est tourné surtout vers le sexe, et la définition du mot "fétiche" devient de plus en plus charnelle au fur et à mesure qu'on approche de l'époque moderne.

Auteur: Von Teese Dita

Info: L'art du glamour L'art du fétichisme

[ évolutif ]

 

Commentaires: 0

judaïsme

Pour convaincre les nations de leur temps qui adoraient des dieux visibles, tels que le Soleil, la Lumière, la Terre, l'Eau, l'Air, etc., et leur montrer que ces dieux étaient faibles et inconstants, c'est-à-dire changeants et soumis au commandement d'un Dieu invisible, ces Juifs racontaient leurs miracles et s'efforçaient de montrer ainsi que toute la nature était dirigée à leur seul profit par le Dieu qu'ils adoraient. Cela plut tellement aux hommes que jusqu'à notre temps ils n'ont pas cessé d'imaginer des miracles pour qu'on les cru plus aimés de Dieu que les autres et qu'on vit en eux la cause finale en vue de laquelle Dieu a créé et dirige continuellement toute chose.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: oeuvres complètes

[ prosélyte ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

L’intelligence de doña Emilia n’avait rien de masculin. Un esprit viril n’est point, chez une femme, la marque d’une essence supérieure, mais en fait un être imparfaitement différencié, d’un intérêt stérile et médiocre. L’intelligence toute féminine de doña Emilia lui facilita la conquête de Sulaco, en éclaira le chemin pour sa générosité et sa douceur. Elle savait causer de façon charmante, mais n’était pas bavarde. La sagesse du cœur, qui ne s’occupe ni d’édifier, ni de détruire des théories, non plus que de combattre pour des préjugés, sait éviter les paroles oiseuses. Ses pensées ont la valeur d’actes de probité, de tolérance et de compassion. La véritable tendresse d’une femme, comme la virilité d’un homme, se manifeste par une sorte de conquête continuelle. Les dames de Sulaco adoraient madame Gould.

Auteur: Conrad Joseph Teodor Korzeniowski

Info: Nostromo

[ femme-par-homme ] [ différences ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

babas cool

Je quittai le cottage et Tucson après une prise de bec avec Webb au sujet des hippies. Non que le solitaire que j’étais éprouvât une tendresse particulière pour ces mectons. Qui venaient de se rendre compte, nuance, qui ne découvraient que maintenant, que la guerre était une saloperie, que passer quarante ou quarante-huit heures par semaine à faire un métier en tous points détestable vous foutait en l’air, et que le mariage était un piège tout aussi mortel. Je n’éprouvais toutefois pas la pleine petite envie de me joindre à eux. Outre qu’ils avaient un train de retard, les hippies adoraient se rassembler pour former de grandes rondes et gueuler leur mécontentement. Ah oui, parlons des drogues ! Qu’avaient-elles de si sensationnel ? J’en prenais lorsqu’on m’en offrait – amphétamines, barbituriques, antidépresseurs, LSD. Tout m’allait. Je les avalais sans faire mon délicat, mais je ne planais pas très longtemps. […]
Il découle de tout cela que je n’avais rien à voir avec ces hippies qui chantaient LOVE LOVE LOVE. De plus, ça sonnait comme un ordre, et mon poil se hérissait dès qu’on essayait de m’en donner. Aussi me tenais-je à bonne distance des hippies.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", pages 173-74

[ moquerie ] [ mouvement ] [ beat generation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

amoralité

Et nombreux sont les supporters, et les dirigeants, qui préfèrent gagner sans honneur que perdre noblement.

Pepe Saria, l'avant uruguayen, racontait : "Lancer de la terre dans les yeux du goal ? Les dirigeants trouvent ça mal, quand ça se voit."

Les supporters argentins dirent mille merveilles du but que Maradona commit de la main lors du Mondial de 1986, parce que l'arbitre ne l'avait pas vu. Pendant les éliminatoires du Mondial 90, le gardien de la sélection chiliènne, Roberto Rojas, simula une blessure en se coupant au front et il fut pris la main dans le sac. Les supporters chiliens, qui l'adoraient et l'appelaient le condor, le transformèrent illico en méchant de cinéma parce que son truc avait loupé.

Dans le football professionnel, comme dans toute chose, peu importe le délit si l'alibi est bon. Prenons le mot culture au sens propre. Que cultive en nous la culture du pouvoir? Quelles peuvent être les tristes récoltes d'un pouvoir qui accorde l'impunité aux crimes de militaires et aux pillages des politiciens, et en fait des exploits?

Albert Camus, qui avait été gardien de but en Algérie, ne faisait pas allusion au football professionnel quand il disait : "Tout ce que je sais de la morale, c'est le football qui me l'a appris."

Auteur: Michéa Jean-Claude

Info: Le plus beau but était une passe

[ pas vu pas pris ] [ sport ] [ immoral ] [ gagner à tout prix ] [ morale du pouvoir ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

étymologie

L’adjectif "païen" traduit deux termes en usage à la fin de l’Antiquité et au début du Moyen Âge. L’un est d’origine grecque, hellène, et l’autre d’origine latine, paganus : si l’on en croit Philastrius, ils étaient interchangeables dans leur acception courante. "Être hellène en matière de religion" se disait au IVe siècle de ceux qui adoraient les dieux. L’expression était employée par les principaux concernés eux-mêmes, mais semble avoir eu une dimension péjorative et était surtout mise en avant par les adversaires du polythéisme. Depuis une décision prise sous Caracalla, en l’an 212, tous les hommes livres de l’Empire étaient considérés comme "citoyens romains", même s’ils habitaient Byzance ou l’Anatolie : qualifier les partisans de la vieille religion d’ "Hellènes", et non de "Romains", était une manière de les exclure, pour en faire des citoyens de second rang.
Le mot paganus a donné en français les termes "païen" et "paysan". C’est ce dernier sens qui était initialement accolé à paganus signifiant l’ "homme de la campagne, du terroir" (le territoire local se disait pagus). Plus tard, l’expression servit de qualificatif injurieux pour les idolâtres qui refusaient de se convertir au christianisme. A force d’être traités de cette façon, les "païens" ont accepté cette étiquette et, d’une insulte qu’elle était, y ont vu un titre de gloire et un cri de ralliement, bien que l’utilisation laudative du terme ne se soit répandue qu’à l’époque moderne, avec l’éveil du néopaganisme.

Auteur: Isabel Thibault

Info: Dans "Manuel de sagesse païenne", éd. Le passeur, 2020, pages 15-16

[ évolution des usages ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson