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dernières paroles

J'ai de si douces pensées.

Auteur: Saxe-Cobourg-Gotha Albert de

Info: variante: Bonne petite femme, mots adressés à la reine. Ou encore: J'ai eu la fortune, le rang et la puissance, mais si je n'avais eu que cela combien misérable j'eusse été.

[ . ]

 

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dernières paroles

Ouvre le deuxième volet afin que plus de lumière puisse entrer.

Auteur: Goethe Johann Wolfgang von

Info: mots qui sont souvent faussement présentés comme une approche spirituelle. Variante, adressés à sa belle-fille Ottilie : Viens ma petite et donne-moi ta main

[ . ]

 

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dernières paroles

On devrait frapper une médaille pour vous avec cette inscription: A la meilleur de toutes les infirmières! Tu es merveilleuse...

Auteur: Conan Doyle sir Arthur

Info: Canon Doyle fut retrouvé enserrant sa poitrine dans le hall de Windlesham, sa maison de Crowbourough, East Sussex, au Royaume-Uni, le 7 juillet 1930. Il mourut rapidement d'une attaque cardiaque alors âgé de 71 ans. Ses derniers mots furent adressés à sa femme

[ couple ]

 

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parents-enfants

Chez les jeunes, les tentatives de suicide sont non seulement des appels au secours adressés aux parents absents affectivement mais aussi un moyen ultime pour sanctionner des géniteurs coupables d'inexistence.

Auteur: Messinger Joseph

Info: Ces gestes qui manipulent, ces mots qui influencent

[ punition ] [ vengeance ]

 

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dédicace

Vous m’avez demandé quelques vers à Maurice pour votre femme, et je ne vous ai pas oublié. Comme il est bon, décent et convenable, que des vers, adressés à une dame par un jeune homme passent par les mains de son mari avant d’arriver à elle, c’est à vous que je les envoie, afin que vous ne les lui montriez que si cela vous plaît.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Lettre à Autard de Bragnard du 20 octobre 1841 à propos du poème "A une dame créole"

[ poème ] [ origine ] [ hommage ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

état d'esprit

Sans savoir pourquoi, il pensa aux nombreuses similitudes entre la peur et l’amour. Il avait lu quelque part que, quand on était amoureux, on éprouvait l’étrange hallucination que le monde était rempli de petits signes directement adressés à soi. C’était pareil avec la peur : le moindre détail entrevu la ravivait, la soulignait. La peur se multipliait et le son le plus léger – un aboiement de chien, une fenêtre qui se ferme, une feuille de papier froissée – semblait un nouveau signal de menace.

Auteur: Méndez Guédez Juan Carlos

Info: Les valises

[ relativité ] [ humeur ] [ analogie ]

 

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femmes-par-hommes

Qu'avez-vous appris si ce n'est à manoeuvrer votre queue dans un trou en tout point semblable à celui dont vous êtes issu, avec toujours le même résultat, plus ou moins divertissant, et toujours dans l'illusion que l'applaudissement des muqueuses d'autrui va à votre seule personne, que les cris de jouissance vous sont adressés à vous, alors que vous n'êtes que le véhicule inanimé de la jouissance de la femme qui vous utilise, indifférent et tout à fait interchangeable, bouffon dérisoire de sa création. Vous le savez bien, pour une femme tout homme est un homme qui fait défaut. Et vous savez également ceci, Valmont: bien assez tôt le destin vous enjoindra de n'être même plus cela, un homme qui fait défaut. Au fossoyeur de trouver ensuite sa satisfaction.

Auteur: Müller Heiner

Info: Quartett, Précédé de La mission, Prométhée, Vie de Gundling...

[ supérieures ] [ sexe ]

 

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écriture

J’écris souvent dans l’épaisseur d’un mur. Mes bras, alors tendus à l’horizontale, dépassent. D’un côté, un froid sidéral, de l’autre, un souffle brûlant, mais impossible de savoir lequel de ces deux espaces borgnes signifie la liberté, ou la prison.

Ces messages quotidiens furent adressés à deux amis, l’un alité dans un proche hôpital, l’autre veillant à mon chevet. Témoignant de la fusion d’un corps et d’une machine, ils sont l’exacte traduction électronique d’une blessure qui m’a gardé sur le flanc, en chien de fusil, incapable de m’allonger ou de m’asseoir, et qui m’a imposé l’usage exclusif du téléphone portable pour écrire.

L’écran basculé sur l’oreiller, à vingt centimètres du visage, épouse parfaitement le champ visuel, et l’ongle qui frappe quelques caractères par ligne, invoque la guérison comme à coups de poinçon. Cette psalmodie sur fond pâle traverse le ciment.

La parole vient de l’outil.

Auteur: Rahmy Philippe

Info: SMS de la cloison

[ hôpital ] [ téléphone portable ] [ handicap ]

 

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silence

Pour lui la vraie vie était le bruit de la nature. Principalement parce que celle de la campagne n'en fait pas, ou si peu... en tous cas pas dérangeant. Seul le tonnerre aurait pu être susceptible de le sortir de ses occupations méditatives. Et encore. C'est pour cela qu'il supportait de moins en moins la présence des hommes, leurs voitures, avions, tracteurs... hurlements des foules dans les stades, cris-ordres adressés aux enfants ou aux chiens, commérages-babillages juste entretenus par convenance, par peur de la vacuité, pour faire baisser la tension, parce qu'il était difficilement soutenable de rester avec quelqu'un sans parler. Ah ! Partager son mutisme avec des inconnus, voilà une nouvelle religion à développer. Pourquoi toute cette gêne ? Il pensait souvent à cette phrase de Max Frisch : "Parmi les minutes les plus heureuses que je connaisse il y a celles où je viens de quitter les gens, les gens, pour moi, c'est une corvée".

Auteur: Mg

Info: 10 aout 2013

[ tranquillité ] [ rapports humains ]

 

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néant

Je me suis étendu sur la couverture, le buste adossé à la tête du lit, et Irène s’est tournée vers moi, allongée sur le flanc, une main sous son visage. Je lui ai dit : "J’ai l’impression que rien n’existe, que tout n’est qu’une illusion de mon esprit." Ces mots énormes, trop grands, trop abstraits, ont à eux seuls commencé à faire dégonfler l’angoisse. Adressés à quelqu’un, ils semblaient presque grotesques. J’insistai tout de même : "Mais toi, tu es sûre qu’il y a quelque chose, tu es sûre que j’existe là, devant toi ?"

Je ne me souviens plus exactement de ce qu’après un bref instant de silence, en prenant ma main, elle a répondu à mon interrogation. Quelques mots presque maladroits mais simples, pleins – et prononcés par quelqu’un.

Et, précisément, je n’avais pas besoin d’une réponse, d’une démonstration, ni surtout d’un repli supplémentaire dans la conscience. Seule l’évidence d’une autre présence humaine était bienfaisante. Je me suis affaissé, un peu soulagé, et suis resté un moment immobile, les yeux ouverts, à écouter la respiration d’Irène qui se rendormait lentement, sentant l’épaisseur et la chaleur de sa main autour de la mienne.

Auteur: Lochmann Arthur

Info: Dans "Toucher le vertige", éditions Flammarion, 2021, pages 94-95

[ matérialité réconfortante ] [ surmentalisation ] [ parler ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson