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croyances

il y a trois grandes questions qui sont hors science, non pas provisoirement du fait d’une lacune de savoir, mais définitivement par définition des termes qui les constituent : l’Origine ultime de l’univers, sa Fin ultime et, du coup, son Sens….. Ce sont de vraies questions mais sans réponses vraies sur le plan du savoir. Elles peuvent donc légitimement donner lieu à des croyances ou à des interprétations religieuses ou métaphysiques, mais à conditions qu’elles se sachent telles et n’empiètent pas sur la savoir scientifique. C’est ainsi que l’on peut faire l’hypothèse d’un sens divin de l’évolution et y croire, en affirmant que si l’homme est bien issu de la nature, c’est un Dieu qui est à l’origine de cette nature : je n’ai pas les moyens de récuser cette hypothèse et de démontrer qu’elle est fausse. Mais, il ne faut pas que cette addition divine se paie de la moindre soustraction scientifique et il faut aussi qu’elle se pense comme une simple interprétation,…..qui s’ajoute à la science et lui demeure extérieure.

Auteur: Brosseau Olivier

Info: Créationnismes (les) : Une menace pour la société française ?

[ pragmatisme ] [ mystère ] [ triade ]

 

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définition

La mémétique est une théorie de l'évolution culturelle qui propose que les informations culturelles, telles que les idées, les comportements et les styles, peuvent se propager d'une personne à l'autre au sein d'une culture d'une manière similaire à la façon dont les gènes se propagent dans l'évolution biologique. Ces informations culturelles sont appelées "mèmes", que l'on peut considérer comme des unités de transmission ou d'imitation culturelle.

Selon la mémétique, les mèmes peuvent se propager par différents moyens, tels que l'imitation, la communication et l'enseignement. Les mèmes qui réussissent le mieux à se répandre et à être conservés dans la population sont considérés comme ayant une plus grande "aptitude" et sont plus susceptibles de survivre et de devenir plus répandus dans la culture.

La mémétique est un domaine relativement nouveau et controversé, certains critiques affirmant qu'elle simplifie à l'extrême les processus complexes de la transmission et de l'évolution culturelles. Néanmoins, elle offre un cadre intéressant pour réfléchir à la manière dont les informations culturelles se propagent et évoluent dans le temps.

Auteur: Bingchatgpt

Info: 7 mai 2023

[ langage ] [ spéculation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

abandon

Plus le statut de l’enfant est sacralisé, plus le vécu enfantin est déclaré déterminant, plus se développe, en regard des responsabilités écrasantes qui en résultent, un discours affirmant qu’assumer au mieux ces responsabilités consiste à intervenir le moins possible. Le respect de la liberté et des droits, le sujet auto-fondé sont de merveilleux antidotes au fardeau qui risquait d’écraser, transformé de plomb en plume. Là encore, sous les généreuses protestations, se perçoit cette petite voix : qu’ils se débrouillent tout seuls.
Le retournement dans les poussettes le murmure à sa manière. On prétend œuvrer pour le bonheur des enfants. Mais, dans les poussettes ainsi conçues, ils ne sourient plus. A qui, à quoi adresseraient-ils leurs sourires ? Au monde ? De là où ils le découvrent, il n’y a pas de quoi rire. Au ras du sol, sans regard pour les rassurer, ils jouent le rôle d’étrave pour fendre la foule, pour frayer un chemin à travers la circulation urbaine. Impossible de parler. Et si jamais une souffrance ou un tourment s’emparent d’eux, ils pleurent dans le vide, sans aucun visage pour seulement réfléchir leur chagrin.

Auteur: Rey Olivier

Info: Dans "Une folle solitude", pages 300-301

[ cadre formateur ] [ responsabilité ] [ parents-enfants ] [ éducation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

désir de complétude

Obsédé par la guérison du genre humain, Auguste Comte en arrive presque, génialement, à inventer une partie du freudisme cinquante ans avant Freud. En affirmant que l’activité du cerveau n’est pas isolable de celle de l’organisme. […] Au premier tome de sa Politique positive, on trouve une classification systématique des "dix-huit fonctions intérieures du cerveau". Il a passé trois ans, de 1846 à 1850, à y travailler. C’est son "tableau systématique de l’âme". L’ennui est que tout cela est présenté dans l’optique du rétablissement d’une harmonie originaire qui aurait été brisée mais serait restaurable. Cette Harmonie est fondamentale dans l’économie de l’organisation dixneuviémiste. Rien ne prouve, n’est-ce pas, qu’il y aurait à la base une béance, un manque, un trou. Pourquoi pas plutôt une Harmonie oubliée ? A tous les niveaux – poétique, politique, philosophique, idéologique – de la sublimation sexuelle, le 19e est mobilisé par le militantisme de l’Harmonie. Ce qui explique d’ailleurs en partie la répulsion générale, plus tard, pour l’intervention de Freud remettant le genre humain dans son ornière de castration. Réactualisant brusquement sous d’autres noms la dissonance qui constitue le sujet alors que celui-ci vient justement de se persuader qu’il était tombé d’une Harmonie indicible.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 78

[ positivisme ] [ psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anthropocentrisme

Je viens de découvrir un nouveau gourou. Pas besoin de les chercher, ils sont comme les feuilles d'automnes, un peu partout suivant la saison, il suffit de savoir lire ou écouter. Celui-ci se nomme Jean-Pierre Garnier Malet. Il développe une théorie (comme quoi on a tous un double) qui expliquerait tout et son contraire. Système qu'il tente de rendre cohérent via de nombreuses acrobaties verbales, tout ça en agitant des papiers universitaires et en affirmant qu'il a passé des années et des années à y travailler 18 heures par jour. Bon. C'est toujours fascinant de constater combien on est prêt à gober à peu près n'importe quoi... Le plus drôle c'est que ce mec a peut-être raison ou partiellement raison. Mais comment savoir, pourquoi le croire lui ? Quelle est la différence entre ses dires et un bouqin de SF ? Que peut-il affirmer de différent des autres puisqu'il use des mêmes mots, vocables usés jusqu'à la corde, limités, aveuglants, prisons... Miroirs aux alouettes. Présent, passé, vie, mort... Aah, les conventions du langage, que nous voulons "fixées" puisque ce sont elles qui permettent d'établir un réel homéostatique rassurant. Les humains sont parvenus à créer leur propre réalité. Ils sont des parvenus.

Auteur: Mg

Info: 3 nov. 2019

[ . ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

constitutif

D'après Fédida, la plainte du déprimé traduit dans sa répétition incoercible, une véritable "dépendance au psychique". Même si, formulée de cette façon à votre intention, cette expression n'a l'air de rien, elle nous rappelle cette vérité : au même titre que bien des déprimés, nous savons que nous pensons. C'est seulement, en vous découvrant vous-mêmes à ce point dépendant de votre propre pensée pour exister, qu'il vous arrive de ressentir, vis-à-vis d'elle, une amertume parfois terrible. On pourrait d'ailleurs comparer cette amertume à celle que l'on vouerait à toute personne qui prétendrait nous asservir autant. Fédida suggère qu'il n'est donc pas mauvais signe, en soi, qu'un humain se préoccupe de sa pensée, même à l'excès, puisqu'il lui doit de se savoir humain. Il y a mieux encore. Le malheur de penser succédant au plaisir de se savoir penser : voilà le destin de tous les humains. La conséquence se déduit d'elle-même : prétendre stopper radicalement une telle dynamique est insensé. Affirmant que par nature, la dépressivité "appartient à la vie psychique", Fédida en fait également "la maladie de l'humain", au sens où il est impossible d'être humain sans l'avoir éprouvée. Non seulement vous n'êtes pas un malade pour le psychanalyste, mais à ses yeux, votre plainte témoigne au contraire de ce qui fait de nous des êtres humains : être en mesure de savoir et de dire, à soi-même comme à autrui, que nous pensons.

Auteur: Keller Pascal-Henri

Info: Dans "Lettre ouverte au déprimé"

[ inévitable ] [ dédramatiser ] [ condition humaine ] [ déséquilibre chair-esprit ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

auto-exigence

L’homme supérieur, l’homme d’élite, est caractérisé par l’intime nécessité d’en appeler de lui-même à une règle qui lui est extérieure, qui lui est supérieure, et au service de laquelle il s’enrôle librement. On se souviendra que, au début de cet essai, nous distinguions l’homme d’élite de l’homme médiocre en affirmant que le premier exige beaucoup plus de lui-même, tandis que le second, au contraire, toujours satisfait de lui, se contente d’être ce qu’il est. La noblesse se définit par l’exigence, par les obligations, et non par les droits. Noblesse oblige. "Vivre à son gré est plébéien ; le noble aspire à l’ordre et à la loi" (Goethe). Les privilèges de la noblesse ne sont pas, à l’origine tout au moins, des concessions ou des faveurs, mais des conquêtes. Et, en principe, leur maintien suppose que le privilégié devait être capable de les reconquérir à tout instant, si cela était nécessaire, ou si quelqu’un les lui disputait. Les droits privés, ou privilèges, ne sont donc pas une possession passive ou une simple jouissance, mais au contraire ils représentent les limites où se haussent les efforts des individus. En revanche, les droits communs comme ceux de "l’homme et du citoyen" sont une propriété passive, pur usufruit et bénéfice, don généreux du destin, auquel tout homme peut participer et qui ne correspond à aucun effort, à moins que ce ne soit l’effort de respirer et de demeurer sain d’esprit. Les droits impersonnels, on les a, mais les droits personnels, il faut les soutenir. 

Auteur: Ortega y Gasset José

Info: La révolte des masses (La rebelión de las masas, 1929), trad. Louis Parrot, éditions Stock, 1937

[ effort ] [ discipline ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

métaphysique

Il n'y a en effet rien de plus présomptueux de la part de l'individu que de s'imaginer qu'en raison du fait qu'il conçoit quelque chose qui transcende la Divinité personnelle, il peut ne pas tenir compte de Dieu dans sa quête de la transcendance. (...) la grâce de Dieu est l'indispensable moyen d'atteindre la transcendance. Même si sur le plan discursif il semble y avoir là une contradiction - la grâce émanant du Dieu personnel donnant lieu à la réalisation de l'Essence qui transcende le Dieu personnel -, l'apparence de contradiction disparaît dès que l'on comprend le principe essentiel suivant : le Dieu personnel n'est rien d'autre que l'Essence divine s'affirmant ou se déterminant au niveau de l'Être ; c'est la seule et même Réalité qui s'exprime comme Divinité personnelle, quel que soit le moyen dialectique d'indiquer la relativité de ce niveau de l'Être face à l'Absolu surontologique. Ainsi, sous ce rapport, la "grâce de Dieu" n'est rien d'autre que l'attraction ontologique qu'exerce l'Essence transcendante sur la conscience la plus intime de l'individu ; le moyen par lequel le Dieu présent au-dedans est appelé à réaliser le Dieu présent au-dessus ; le processus par lequel l'immanence rejoint la transcendance.

Avant de pouvoir les dépasser, il faut ainsi donner son dû, au niveau approprié, à chacun des trois "objets" fondamentaux - la religion, l'individualité, le Dieu personnel - appelés à être transcendés. S'acquitter de ce triple dû signifie : suivre les préceptes de la religion, permettre à la vertu spirituelle de gouverner l'âme, avoir une soumission totale à Dieu conçu comme l'infiniment "Autre" et une foi illimitée en Lui. C'est seulement alors, et conformément aux moyens spécifiques et aux conditions qu'offre la Tradition, que l'on peut s'engager sérieusement sur la voie de la transcendance.

Auteur: Shah-Kazemi Reza

Info: Dans "Shankara, Ibn Arabi et Maître Eckhart'

[ théologie ] [ créateur-créature ] [ foi source ] [ humilité ] [ triade ]

 
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hérésies

Tout le développement des luttes dogmatiques soutenues par l’Eglise au cours des siècles, si on l’envisage du point de vue purement spirituel, nous apparaît dominé par la préoccupation constante qu’a eue l’Eglise de sauvegarder à chaque moment de son histoire la possibilité pour les chrétiens d’atteindre la plénitude de l’union mystique. En effet, l’Eglise lutte contre les gnostiques pour défendre l’idée même de la déification comme fin universelle : "Dieu se fit homme pour que les hommes puissent devenir dieux". Elle affirme contre les ariens le dogme de la Trinité consubstantielle, parce que c’est le Verbe, le Logos, qui nous ouvre la voie vers l’union avec la divinité, et, si le Verbe incarné n’a pas la même substance avec le Père, s’Il n’est pas le vrai Dieu, notre déification est impossible. L’Eglise condamne le nestorianisme, pour abattre la cloison par laquelle, dans le Christ même, on a voulu séparer l’homme d’avec Dieu. Elle s’élève contre l’apollinarisme et le monophysitisme, pour montrer que la plénitude de la vraie nature humaine ayant été assumée par le Verbe, notre nature entière doit entrer en union avec Dieu. Elle combat les monothélites, parce qu’en dehors de l’union des deux volontés, divine et humaine, on ne saurait atteindre à la déification : "Dieu a créé l’homme par sa volonté seule, mais Il ne peut le sauver sans le concours de la volonté humaine." L’Eglise triomphe dans la lutte pour les images, en affirmant la possibilité d’exprimer les réalités divines dans la matière, - symbole et gage de notre sanctification. Dans les questions qui se posent successivement, sur le Saint-Esprit, sur la grâce, sur l’Eglise elle-même, - question dogmatique de l’époque où nous vivons, - la préoccupation centrale, l’enjeu de la lutte est toujours la possibilité, le mode ou les moyens de l’union avec Dieu. Toute l’histoire du dogme chrétien se développe autour du même noyau mystique, défendu par des armes différentes contre des adversaires multiples au cours des époques successives.

Auteur: Lossky Vladimir Nikolaïevitch

Info: "Essai sur la théologie mystique de l'Eglise d'Orient", éditions du Cerf, 2005, page 8

[ objectifs ] [ protection ]

 

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questions

L'homme moderne a cru pouvoir circonscrire le monde en projetant toute son énergie sur lui. Il a dilapidé son âme aux quatre coins de la terre, voulant tout voir d'elle et se faire payer de retour en l'exploitant. La conscience objective du monde extérieur voudrait nous faire croire qu'à son image, il n'existe qu'une conscience objective du mode intérieur et qu'à défaut de la penser, nous devrions l'exploiter. Comment peut-on se laisser persuader par une idée qui dénie outrageusement nos intuitions les plus évidentes ? Comment arrivons-nous à croire que notre pensée ne peut être que consciente ? Que faisons-nous de l'évidence de nos rêves et des expériences psychiques singulières ou extraordinaires comme celles des E.M.I. ? Par quelle force de persuasion finissons-nous par nous détourner de ces possibles auxquels les messages de l'inconscient nous invitent à nous abandonner ? Pourquoi refusons-nous d'éprouver ces numina et de leur donner une forme, ce qui nous ferait artistes de notre destinée ? Qu'est-ce qui se dissimule derrière les arguments d'autorité affirmant que notre âme n'est qu'une conscience, sinon la terreur face à l'étendue infinie de l'inconscient ? Que craignons-nous en nous-mêmes ? Nous qualifions d'obscurantistes les siècles derniers pour éloigner de nous le souvenir de massacres et de comportements terrifiants et nous brandissons une conscience que l'on imagine raisonnable pour se garder du retour de tels débordements. Mais ce comportement n'est pas celui d'hommes sages qui ont conscience de leurs démons, qui peuvent les identifier et qui restent vigilants lorsque ceux-ci se réveillent, c'est le comportement d'hommes qui refusent de voir leur part sombre, qui la répriment ou la projettent sur d'autres hommes qu'un jour, ils voudront combattre faute d'avoir su s'affronter eux-mêmes. L'inconscient est chargé de tous les maux et pourtant, il est un allié du conscient. De leur dialectique peut se développer un conscient plus fort, plus sûr de son existence, moins suggestible et moins malléable. Par le mythe de l'E.M.I., nous apprenons que le monde extérieur n'est pas tout et qu'il peut être bon de renoncer à nous en faire le maître pour que notre conscient s'abandonne aux messages de l'inconscient, pour qu'il en comprenne les numina. Au lieu que ce soit le destin qui nous attrape, peut-être arriverons-nous à suivre notre destinée à l'endroit où elle souhaite nous conduire.

Auteur: Arcé Alexandra

Info: Expérience de mort imminente : L'approche jungienne

[ rationalisme triomphant ] [ anthropocentrisme ]

 

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