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fric

Ce monde des hommes tel que je l'ai connu : affolés par l'argent, attisés par le pouvoir.

Auteur: MG

Info: 25 fevrier 2011

 

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vers

Pourquoi personne n'imprime dans les journaux
Que la vie est bonne! Je te salue, Marie:
Que c'est bon de pisser sur des accords de piano
Que c'est divin de baiser dans les roseaux affolés par le vent.

Auteur: Brecht Bertolt

Info: De la séduction des anges

[ poème ]

 

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vitesse

Cependant la machine courait, dévalant les longues pentes, et le coureur inconscient de tout effort, insensible au contact du sol, comme un oiseau rasant la terre, affolé de vitesse, s'enivrait de l'espace, et du ciel, et du vent.

Auteur: Clemenceau Georges

Info: Sur les routes, Le Grand Pan, G. Charpentier et E. Fasquelle, 1896

[ vélo ]

 

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vieillir

Elle n’est pas sourde, elle le devient.

Rester assise dans une baignoire dont l’eau lentement se retire, s’étrangle avec le vertige d’une toupie. L’œil du cyclone qui la regarde, sa peau qui doucement se granule. Une souffrance à huis clos, un silence à crier où l’on entre malgré soi, comme dans la lumière un insecte affolé. Et voila qu’on se promène du lundi au samedi avec les oreilles endimanchées. Deux tympans habillés pour l’enterrement.

Auteur: Boris Hugo

Info: Le baiser dans la nuque

[ isolement ] [ surdité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gamin

Elle feuille distraitement une revue lorsque Léo vient se poster devant elle. Il la regarde sans intention particulière, en mangeant sa glace. Elle lui rend son regard. Et elle comprend, à ce moment exactement, qu’elle ne pourra plus se cacher ce qui maintenant est une évidence : inexplicablement, elle a commencé à le détester. Il la regarde toujours fixement et elle est affolée de voir à que point tout ce qu’il est lui est devenu insupportable, son visage de chérubin, ses lèvres dévorantes, son sourire imbécile, ses vêtements ridicules.

Auteur: Lemaitre Pierre

Info: Dans "Robe de marié", Calmann-Lévy, 2009, page 18

[ haine ] [ insupportable ] [ adulte-enfant ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

faussaire

[à propos des canaux de tchat IRC]
Q: Et qui se cache sous ses pseudos ?
R: Une prodigieuse diversité humaine. Des gens de tous âges. Qui travaillent dans tous les domaines : des scientifiques aux chanteurs, en passant par les écrivains, les cow-boys, les acteurs et les sportifs d'élite... On peut parler à n'importe qui sur Internet !
Q: Vraiment ?
R: Non. On parle presque toujours à des losers de treize ans, affolés par leurs hormones. Mais ils font semblant d'être des écrivains, des cow-boys, des scientifiques, des chanteurs, etc.

Auteur: Barry Dave

Info: Chroniques déjantées d'Internet... et autres cyberdélires

[ anonyme ] [ dissimulation ] [ dialogue-web ]

 

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combat

Lorsque les arbres se mettent en mouvement, c’est que l’ennemi approche. Lorsque les herbes, trop nombreuses, font obstacle, c’est que l’ennemi en prend l’apparence. Lorsque les oiseaux s’envolent, c’est que l’ennemi est en embuscade ; lorsque les animaux sauvages ont l’air affolés, c’est que l’ennemi est caché. Lorsque la poussière reste en suspension haute et fine, c’est que l’armée ennemie approche ; lorsqu’elle est basse et lourde, c’est que l’infanterie ennemie approche. Lorsqu’elle s’éparpille en lambeaux, c’est que l’ennemi ramasse du bois ; lorsqu’il y a peu de poussière et qu’elle vole de-ci, de-là, c’est qu’il y a un camp militaire.

Auteur: Sun Tzu Souen Tseu

Info: "L'art de la guerre", éditions de la Martinière, 2022, trad. de Valérie Niquet, page 143

[ signes ] [ observation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

folie

Plus tard, lorsque Chvéïk racontait la vie que l'on mène à l'asile d'aliénés, il le faisait en termes très élogieux.
"Sérieusement, je ne comprendrai jamais pourquoi les fous se fâchent d'être si bien placés. C'est une maison où on peut se promener tout nu, hurler comme un chacal, être furieux à discrétion et mordre autant qu'on veut et tout ce qu'on veut. Si on osait se conduire comme ça dans la rue, tout le monde serait affolé, mais, là-bas, rien de plus naturel. Il y a là-dedans une telle liberté que les socialistes n'ont jamais osé rêver rien d'aussi beau."

Auteur: Hasek Jaroslav

Info: Le Brave Soldat chveik

[ indépendance ]

 

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être humain

La majorité des dirigeants de la génération précédant la mienne, imbus de la supériorité de l'homme blanc, considéraient les population humaines sous cette forme hiérarchique simplifiée, de haut en bas : l'homme blanc, l'asiatique, le nègre, le singe. Comptabilité dérisoire. L'homme blanc, triste apothicaire de la vie, juste capable de se battre à mort pour imposer ses croyances et les conserver. Qu'aura-t'il amené au finish par cette domination ? Surpopulation, éloignement de la nature, pollution, irrespect des autres croyances, camps de concentrations, bombe atomique.... La grande classe.
Pire, les populations, affolées par les images clinquantes du consumérisme américain, tentent encore de poursuivre dans cette direction.

Auteur: Mg

Info: 30 avril 2012

[ races ] [ occident ] [ pessimisme ] [ vingtième siècle ] [ nord-sud ]

 

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prolétariat

Le premier jour d'usine est terrifiant pour tout le monde, beaucoup m'en parleront ensuite, souvent avec angoisse. Quel esprit, quel corps peut accepter sans un mouvement de révolte de s'asservir à ce rythme anéantissant, contre nature, de la chaîne ? L'insulte et l'usure de la chaîne, tous l'éprouvent avec violence, l'ouvrier et le paysan, l'intellectuel et le manuel, l'immigré et le Français. Et il n'est pas rare de voir un nouvel embauché prendre son compte le soir même du premier jour, affolé par le bruit, les éclairs, le monstrueux étirement du temps, la dureté du travail indéfiniment répété, l'autoritarisme des chefs et la sécheresse des ordres, la morne atmosphère de prison qui glace l'atelier.

Auteur: Linhart Robert

Info: L'établi, p. 25

[ taylorisation ] [ brouhaha ] [ abrutissement ]

 

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