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affres

Sous cette croûte d’os et de peau, qui est ma tête, il y a une constance d’angoisses, non comme un point moral, comme les ratiocinations d’une nature imbécilement pointilleuse, ou habitée d’un levain d’inquiétudes dans le sens de sa hauteur, mais comme une (décantation)
à l’intérieur,
comme la dépossession de ma substance vitale,
comme la perte physique et essentielle
(je veux dire perte du côté de l’essence)
d’un sens.

Auteur: Artaud Antonin

Info: L'Ombilic des Limbe

[ témoignage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Sans le vouloir, sans le savoir, dans le tumulte de leur âme surexcitée, chacun [des personnages] exprime comme siens la vivante passion et le tourment qui, pendant tant d'années, ont été les affres de mon esprit : le leurre de la compréhension réciproque irrémédiablement fondé sur la vide abstraction des mots ; la multiple personnalité de chacun selon toutes les possibilités d'être qu'il y a en chacun de nous.

Auteur: Pirandello Luigi

Info: Six personnages en quête d'auteur

[ source ]

 

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symbole

La Croix représente à la fois la verticalité de la transcendance, de cette permanence de l’Esprit dans l’homme, et d’autre part dans son horizontalité, le plan de ce monde que l’homme doit également assumer.
L’angoisse est justement le signe de cette contradiction fondamentale et pourtant nécessaire entre la distance que doit prendre le chrétien par rapport au monde (il n’est pas de ce monde) et l’assumassion de celui-ci, comme le Christ assume sa Croix.

Auteur: Laroche Michel

Info: La Voie Mystique de l'Angoisse

[ christianisme ] [ affres ]

 

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drogues

Avec l'alcool l'attention se resserre, se concentre, se focalise fermement, les idées sont ralenties et plus claires.
Avec le haschisch ou l'herbe elle s'accélère, parfois bcp. C'est alors que la vitesse et les interactions des pensées adjacentes, parfois bizarrement "associées"... favorisent une déconcentration, une perte d'emprise sur les pensées suivies. On voit plus mais on se perd beaucoup. Sorte de perte d'emprise qui conduit en général vers l'hilarité... et parfois, en cas d'inquiétude profonde, à la peur et aux affres.

Auteur: Mg

Info: 1999

[ cerveau ] [ THC ] [ effets ] [ introspection ]

 

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survie

Pourtant, j'étais loin d'être aussi malheureux que je l'aurais cru. Car, lorsque vous êtes au seuil de la misère, vous faites une découverte qui éclipse presque toutes les autres. Vous avez découvert l'ennui, les petites complications mesquines, les affres de la faim, mais vous avez en même temps fait cette découverte capitale : savoir que la misère a la vertu de rejeter le futur dans le néant....avec trois francs, vous avez de quoi manger jusqu'au lendemain : vous ne voyez pas plus loin.

Auteur: Orwell George

Info: Dans la dèche à Paris et à Londres

[ obsession ]

 

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croyances

La magie permet à l'homme d'accomplir avec confiance ses tâches importantes, de maintenir son équilibre et son intégrité mentale dans les accès de colère, dans les affres de la haine, de l'amour non réciproque, du désespoir et de l'anxiété. La fonction de la magie est de ritualiser l'optimisme de l'homme, de renforcer sa foi dans la victoire de l'espoir sur la peur. La magie exprime la plus grande valeur pour l'homme de la confiance sur le doute, de la fermeté sur l'hésitation, de l'optimisme sur le pessimisme.

Auteur: Malinowski Bronislaw

Info: "Magic, Science and Religion and Other Essays".

[ espérance ] [ être humain ] [ animal particulier ] [ nécessité ] [ réconfort ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

certitude

Être écrivain, pour toi, cela signifie chercher désespérément la porte de sortie.
Un artiste qui ne doute pas est un individu aussi accablant qu'un séducteur qui se croit en pays conquis.
Si Melvin était un artiste, je l'avais privé d'une qualité essentielle à l'art : le doute. Un artiste qui ne doute pas est un individu aussi accablant qu'un séducteur qui se croit en pays conquis.
Derrière toute oeuvre, se cache une prétention énorme, celle d'exposer sa vision du monde. Si une telle arrogance n'est pas contrebalancée par les affres du doute, on obtient un monstre qui est à l'art ce que le fanatique est à la foi.

Auteur: Nothomb Amélie

Info: Une forme de vie

[ bêtise ] [ beaux-arts ]

 

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inquiétude diffuse

Mais que veille-t-elle, cette âme inquiète pour ne pas pouvoir s’abandonner au repos ? Quel désir au-delà du désir se rappelle ainsi à elle ? Soudain vous êtes éveillés en pleine nuit, pour rien. Pas envie de lire ni de faire l’amour, et plus vous cherchez la manne réparatrice du sommeil, plus elle semble se détacher de vous. Vous avez peur comme des écoliers d’être épuisés demain alors que vous êtes seulement dans la fatigue de vivre. Peu d’insomnies en temps de guerre ou dans les affres de la passion (des nuits blanches, oui), ni dans l’extrême tristesse d’un deuil ou d’une épreuve, non l’insomnie appartient plutôt à l’entre-vie, ces moments où l’on n’habite pas sa propre existence sans pouvoir pour autant se déprendre du "souci de soi". Est-ce le souvenir d’une terreur ancienne ? Là, seul dans la nuit, je retrouve ce face-à-face dont tout, dans la vie quotidienne, me détourne. […] L’insomnie est faite de cette solitude : c’est notre veille d’être vivant, loin de ces loyautés multiples auxquelles nous obéissons depuis l’enfance.

Auteur: Dufourmantelle Anne

Info: Dans "En cas d'amour", pages 151-152

[ lucidité ] [ autres règles ] [ explication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

questions

Il fut un temps où je considérais les montagnes différemment, où je voyais en elles quelque chose de permanent. Même en les approchant avec déférence (les défier comme le font les alpinistes est une autre affaire), cette permanence m'effrayait; leur caractère irréfutablement minéral semblait intensifier la conscience que j'avais de ma nature éphémère. N'est-ce pas à cause de cette angoisse devant ce qui passe que nous nous concentrons sur les quelques fragments d'expérience brute de la vie moderne? Ne peut-elle pas expliquer pourquoi la violence est lubrique, pourquoi la concupiscence nous dévore, pourquoi les soldats choisissent de ne pas oublier leurs jours d'horreur? Nous nous cramponnons à ces moments extrêmes où nous croyons mourir pour renaître cependant. Dans l'abandon sexuel comme dans le danger, nous sommes confondus, si brièvement que ce soit, avec un présent vital où nous collons à la vie réelle, où nous sommes la vie, où le sentiment d'exister nous pénètre; dans une extase partagée avec un autre être, la solitude s'évanouit, l'éternité la remplace. Mais en ce temps-là une telle union pouvait être atteinte par la seule angoisse.

Auteur: Matthiessen Peter

Info: Le léopard des neiges

[ existence ] [ affres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

acceptation

L’angoisse, évidemment, ne s’apprend pas. On la provoquerait ? c’est possible : je n’y crois guère. On peut en agiter la lie… Si quelqu’un avoue de l’angoisse, il faut montrer le néant de ses raisons. Il imagine l’issue de ses tourments : s’il avait plus d’argent, une femme, une autre vie… La niaiserie de l’angoisse est infinie. Au lieu d’aller à la profondeur de son angoisse, l’anxieux babille, se dégrade et fuit. Pourtant l’angoisse était sa chance : il fut choisi dans la mesure de ses pressentiments. Mais quel gâchis s’il élude : il souffre autant et s’humilie, il devient bête, faux, superficiel. L’angoisse éludée fait d’un homme un jésuite agité, mais à vide. [...]
Oubli de tout. Profonde descente dans la nuit de l’existence. Supplication infinie de l’ignorance, se noyer d’angoisse. Se glisser au-dessus de l’abîme et dans l’obscurité achevée en éprouver l’horreur. Trembler, désespérer, dans le froid de la solitude, dans le silence éternel de l’homme (sottise de toute phrase, illusoires réponses des phrases, seul le silence insensé de la nuit répond). [...]
Sentiment de complicité dans : le désespoir, la folie, l’amour, la supplication. Joie inhumaine, échevelée, de la communication, car désespoir, folie, amour, pas un point de l’espace vide qui ne soit désespoir, folie, amour et encore : rire, vertige, nausée, perte de soi jusqu’à la mort.

Auteur: Bataille Georges

Info: L'expérience intérieure, p. 48

[ plongée ] [ affres ] [ illusion ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini