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songe

Te dirai-je un rêve affreux, mais étrange que je fis à Paris.
J'étais morte et je venais d'être enterrée dans une église. Je me levais au milieu de la nuit, et je marchais dans mon suaire, et deux mortes se levaient aussi et venaient s'asseoir sur les marches d'un autel. Deux ombres que je reconnaissais quoique je ne les aie [jamais] vues dans la réalité : Herminie et l'Autre, et nous nous embrassions en pleurant toutes les trois...

Auteur: Sand George

Info: lettre du 20 mars 1837 à son amant Michel de Bourges

[ cauchemar ]

 

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adolescence

Souvenir ridicule et touchant: Le premier salon où à dix-huit ans l'on a paru seul et sans appui! le regard d'une femme suffisait pour m'intimider. Plus je voulais plaire, plus je devenais gauche. Je me faisais de toutes les idées les plus fausses; ou je me livrais sans motifs, ou je voyais dans un homme un ennemi parce qu'il m'avait regardé d'un air grave. Mais alors, au milieu des affreux malheurs de ma timidité, qu'un beau jour était beau!

Auteur: Kant Emmanuel

Info:

[ nostalgie ]

 

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quête

Notre pratique est un chemin dans les sables, où l'on doit se conduire par l'étoile du Nord plutôt que par les vestiges qu'on y voit imprimés. La confusion des traces qu'un nombre presque infini de personnes y ont laissées est si grande, et on y trouve tant de différents sentiers qui mènent presque tous dans des déserts affreux, qu'il est presque impossible de ne pas s'égarer de la véritable voie que les seuls sages favorisés du Ciel ont heureusement su démêler et reconnaître.

Auteur: Limojon de Saint-Didier

Info: Amsterdam 1710

[ initiation ]

 

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homme-animal

Pourquoi la souffrance d'une bête me bouleverse-t-elle ainsi ? Pourquoi ne puis-je supporter l'idée qu'une bête souffre, au point de me relever la nuit, l'hiver, pour m'assurer que mon chat a bien sa tasse d'eau ? [..] Pour moi, je crois bien que ma charité pour les bêtes est faite de ce qu'elles ne peuvent parler, expliquer leurs besoins, indiquer leurs maux. Une créature qui souffre et qui n'a aucune moyen de nous faire entendre comment et pourquoi elle souffre, n'est-ce pas affreux, n'est-ce pas angoissant ?

Auteur: Zola Emile

Info: Le Figaro 1896

[ empathie ]

 

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peur

Là, dans le petit couloir, devant la porte barrée et le trou de serrure masqué, j'ai entendu souvent ces sons qui me remplissaient d'une terreur indéfinissable - la terreur d'une vague merveille et d'un mystère rêveur. Ce n'était pas que ces sons soient affreux, non, ils ne l'étaient certes pas ; mais ce qu'ils entretenaient de vibrations n'appartenait à rien qu'on puisse relier sur la terre, et à certains intervalles ils atteignaient une qualité symphonique qu'on pouvait di?cilement concevoir être produite par un seul interprète.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: La musique d'Erich Zann

[ mystère ] [ musique ]

 

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racisme

Les choses organiques qui hantent cet affreux cloaque ne sauraient, même en se torturant l'imagination, être qualifiées d'humaines. C'étaient de monstrueuses et nébuleuses esquisses du pithécanthrope et de l'amibe, vaguement modelées dans quelque limon puant et visqueux résultant de la corruption de la terre, rampant et suintant dans et sur les rues crasseuses, entrant et sortant des fenêtres et des portes d'une façon qui ne faisait penser à rien d'autre qu'à des vers envahissants, ou à des choses peu agréables issues des profondeurs de la mer.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: Dans une lettre, décrivant un quartier populaire de New York

[ description ] [ altérité dégoûtante ] [ ville ] [ banlieue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cauchemar

Couché pour la première fois depuis quatre jours. Je ne puis pas dormir sans que les idées les plus sombres et les rêves les plus affreux me poursuivent. Singulière puissance de l'imagination ! Je me suis réveillé en entendant des cris de douleur et des hurlements épouvantables, et pendant quelques minutes, tout éveillé que j'étais, je les ai entendus très distinctement. Comme cependant il était clair que c'était un effet de mon imagination frappée, j'ai voulu ne plus entendre ces cris, et ils ont cessé à l'instant même.

Auteur: Constant Benjamin

Info: journal intime 18 avril 1804

[ brouhaha ] [ self-contrôle ]

 

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cruauté

Mais, je devais l'apprendre ultérieurement, le sourire d'un martien n'est que de pure forme ; quand à son rire, il a plutôt de quoi faire pâlir de terreur l'homme le plus courageux.
En effet, l'humour chez les Martiens Verts diffère grandement, de par sa conception, du nôtre, qui est franchement orienté vers l'amusement. Les souffrances qui accompagnent l'agonie d'un compagnon déclenchent le fou rire de ces étranges créatures. La forme la plus courante de distraction chez eux est de provoquer la mort de leurs prisonniers de guerre dans d'affreux tourments, aussi raffinés que possible.

Auteur: Burroughs Edgar Rice

Info: Le cycle de mars

[ science-fiction ] [ extraterrestre ]

 

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commérage

On ne manque pas de sociologues à faible quotient intellectuel aujourd'hui. Pourquoi j'en ajouterais, avec mon intelligence supérieure ? On a tous entendu ces vieilles femmes qui disent : "Oh, comme c'est AFFREUX cette jeunesse qui se détruit avec toutes ces drogues ! C'est terrible !" Et puis tu regardes la vieille peau : sans dents, sans yeux, sans cervelle, sans âme, sans cul, sans bouche, sans couleur, sans nerfs, sans rien, rien qu'un bâton, et tu te demandes ce que son thé, ses biscuits, son église et son petit pavillon ont fait pour ELLE.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Contes de la folie ordinaire

[ décadence ] [ ironie ] [ vacherie ]

 

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égoïsme

M. de Laitre racontait un jour l'histoire suivante : " Vous savez comme j'aime S*** ; j'étais hier à la chasse avec lui ; son cheval se cabra et se renversa sur lui. Je volai à son secours. J'avais un saisissement affreux. Je dégageai S*** de dessous son cheval ; il n'avait aucune blessure, mais il était d'une pâleur effrayante, je vis qu'il allait s'évanouir.
Heureusement que je porte toujours sur moi un flacon plein d'eau-de-vie ; je le tirai de ma poche, et je l'avalai, car je sentis que j'allais moi-même me trouver mal.

Auteur: Genlis Madame de

Info: Souvenirs de Félicie

[ anecdote ]

 

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