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femmes-hommes

Elles se prétendent nos égales, mais elles savent parfaitement qu'elles ne le sont pas, car si elles l'étaient, nous les aimerions beaucoup moins. Au fond, j'ai une bien meilleure opinion des femmes que des hommes[...] Elles ont bien plus de courage, elles affrontent les maladies et la mort beaucoup mieux que nous, elles ont plus de pitié et moins de vanité. Leur instinct, après tout, est un guide plus sûr dans l'existence que notre intelligence, elles ne se couvrent pas de ridicule aussi souvent que nous. Pour une femme, l'amour est beaucoup plus que pour un homme, il est tout. Il est moins une question de sens que l'homme ne se l'imagine généralement.

Auteur: Munthe Axel

Info: Le Livre de San Michele

[ femmes-par-hommes ] [ supérieure ]

 

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vieillesse

Les gens vraiment gentils, quand ils commencent à atteindre un âge avancé, réagissent avec un tel sentiment de révulsion devant les horreurs qu'ils affrontent qu'ils préfèrent en général se suicider. Il n'y a que nous, les types légèrement malveillants, qui réussissons à survivre à cette prise de conscience, et à trouver une sorte de plaisir - ou du moins de satisfaction - à regarder comment la dernière génération, ou l'espèce tout récemment évoluée, trouve le moyen de redécouvrir et de reparcourir les sentiers battus menant au désastre, à l'ignominie et à la honte, alors que nous avions naïvement cru qu'ils étaient devenus impraticables. - Donc, au fond, vous restez dans le coin pour nous regarder nous foutre dans la merde ? - Oui. C'est une des rares constantes garanties dans la vie

Auteur: Banks Iain M.

Info: La sonate hydrogène

[ survie ] [ méchanceté ] [ égoïsme ]

 

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gourous

Il y a dans la vie deux sortes de destins. Ceux qui ouvrent les pistes dans la grande brousse de la vie et ceux qui suivent ces pistes ouvertes de la vie. Les premiers affrontent les obstacles, l'inconnu. Ils sont toujours le matin trempés par la rosée parce qu'ils sont les premiers à écarter les herbes qui étaient entremêlées. Les seconds suivent des pistes tracées, suivent des pistes banalisées, suivent des initiateurs, des maîtres. Ils ne connaissent pas les rosées matinales qui trempent, les obstacles qui défient, l'inconnu des nuits noires, l'inconnu des espaces infinis. Leur problème dans la vie c'est de trouver leur homme de destin. Leur homme de destin est celui qu'ils doivent suivre pour se réaliser pleinement, pour être définitivement heureux. Ce n'est jamais facile de trouver son homme de destin, on n'est jamais sûr de l'avoir rencontré.

Auteur: Kourouma Ahmadou

Info: En attendant le vote des bêtes sauvages, p.60, Éd. du Seuil, 1998

[ explorateurs ] [ suiveurs ]

 

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mourir

Trois stratégies s'ouvrent à qui se sent vieillir : certains se sentent tellement abattus par la vieillesse qu'ils sombrent dans la dépression et l'abandon. d'autres tentent d'éviter les méfaits de l'âge, nient l'approche de la mort, renoncent à la recherche du sens et se réfugient dans la routine quotidienne. D'autres enfin affrontent consciemment leur situation acceptent les transformations liées à l'approche de la fin de l'âge mûr et parviennent au point où ils sont prêts à " s'éteindre avec la vie ", pour reprendre la formule de Jung. Opter pour cette stratégie, c'est embrasser la vie et la mort comme un couple d'opposés intimement liés et affirmer son désir de participer de plain-pied à un processus qui transcende ces deux entités. La conscience des fins dernières progresse et l'individu discerne le rhizome qui sous-tend la splendeur et la mort du monde tangible. Dans le cadre de l'évolution personnelle qui mène du moi au Soi, la fin de la maturité constitue une période de métamorphose qui prépare l'ultime transition vers la mort et offre à chacun la chance de définir son existence individuelle comme une partie infime mais nullement négligeable de l'inflexible volonté du cosmos.

Auteur: Stevens Anthony

Info: Jung, Editions du Félin, 1994

[ affronter ] [ psychanalyse ] [ triades ]

 

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mère-fille

Et ses doigts rendus croches d'être si fort rongés, ses doigts tordus de ne servir à rien, il faut dire que ma mère ne se ronge pas les ongles avec la bouche, tout occupée à n'être qu'une fente, mais avec ses doigts qui se mangent les uns les autres, ça fait tac lorsque l'ongle écorche un doigt, un tac qui laisse des gouttelettes de sang sur quoi elle tac encore, des points rouges dont elle ne se préoccupe pas, ma mère et ses mains qui s'affrontent sur ses cuisses comme si elles avaient une vie propre, comme si de rien n'était, comme si tout le reste du corps, jusque-là resté dans une torpeur de vieille folle, n'existait que pour assister à leur agitation, et elle fait ça tout le temps et sans rien dire car elle ne parle pas, elle crie ou elle se tait, elle garde le silence avec le tac de ses doigts qui envahit la pièce, une horloge à pendule qui se fait remarquer dans les temps morts, le dimanche après-midi, lorsque les enfants jouent dehors, et ce silence me rend folle, nous somme deux folles qui gardons le silence pour mieux nous détester.

Auteur: Arcan Nelly

Info: Putain

[ femme-par-femme ] [ rancoeur ] [ huis clos familial ] [ folie ] [ automutilation ] [ littérature ] [ souffrance ]

 

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signes acoustiques

De nombreuses hypothèses ont été émises sur les raisons qui ont rendu la langue orale indispensable, lançant ainsi son évolution et sa diversification. Si le geste s'est imposé dans des situations telles que la chasse, où le gibier ne doit pas être effrayé, certains ont considéré que la langue orale – voire le cri – s'est imposé pour la communication à distance de nuit. C'est l'hypothèse que l'on peut désigner sous le nom de théorie "hé-ho" : des cris simples sont devenus de plus en plus signifiants avant d'évoluer vers les langues actuelles. Plusieurs autres hypothèses s'affrontent, portant elles aussi des noms évocateurs. La théorie "ouah-ouah" (ou "cui-cui") soutient que les langues se seraient formées en commençant par des onomatopées imitant des sons naturels, comme les jappements des chiens ou pépiements des oiseaux, pour ensuite se diversifier et se complexifier. Pas très éloignée, la théorie "peuh-peuh" considère la base des langues comme un ensemble d'interjections sonores exprimant une humeur, un sentiment ou une émotion. La théorie "la-la" rapproche quant à elle l'évolution de la langue de son apprentissage par les enfants, qui commencent par le babil. (...) La théorie "ding-dong" compare la langue à un jeu sonore musical rendu possible par la position du larynx, qui est l'un des aspects de l'évolution humaine conduisant à la capacité de parler. La théorie "ho-hisse" considère la langue comme une invention sociale, fruit du contact répété avec ses congénères et du travail en commun. La théorie "pfff" (ou désabusée) avance que la langue serait née par une volonté de conspirer, par exemple face à un chef trop autoritaire ou s'étant attribué trop de privilèges.

(Je compte moi-même apporter ma pierre à l'édifice en supputant que l'origine du langage vient d'un jour où Kaaris* à force d'user ses cordes vocales a fini par dire des paroles cohérentes ou intelligibles : la théorie "tchoin-tchoin".)

Auteur: Landragin Frédéric

Info: Comment parler à un alien ? *Rappeur français

[ source ] [ communications sonores ] [ humour ] [ origine des phonèmes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel