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chair-esprit

Tout le malheur venait du fait que ceux qui pensaient devenaient incapables d'agir et que ceux qui agissaient ne trouvaient plus le temps de penser.

Auteur: Haushofer Marlen

Info: La porte dérobée : roman.- trad. de l'allemand par Jacqueline Chambon et Liselotte Bodo.- Arles : Actes Sud, 07/1988, p. 114

[ chiasme ] [ absurde dualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

recyclage

Il est possible d'affirmer comme principe général que les phagocytes mésodermiques, qui à l'origine (comme dans les éponges de nos jours) agissaient en tant que cellules digestives, ont conservé ce rôle afin d'absorber les parties mortes ou affaiblies.

Auteur: Metchnikov Elie

Info:

[ biologie ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

collectif

L’homme moderne a de plus en plus tendance à se juger moral simplement parce qu’il satisfait ses vices par l’intermédiaire de groupes toujours plus importants […] Le fait d’agir pour le compte d’un groupe semble libérer les hommes de maintes entraves morales qui interviendraient s’ils agissaient d’une façon individuelle, à l’intérieur du groupe.

Auteur: Hayek Friedrich August von

Info: La route de la servitude

[ déresponsabilisation ] [ psychologie des foules ] [ dangers ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

timidité

Je suis né spectateur. J'ai vu longtemps le monde d'une loge. Les autres agissaient, s'agitaient, s'exténuaient, se brûlaient... Je me tenais en retrait, j'observais, je ne me mêlais de rien. J'avais le quant-à-soi escarpé ; j'étais réservé. A quoi, à qui, mon Dieu ? A rien, à personne. Je croyais qu'il existait des destins vides, comme des crabes ou des noix vides.

Auteur: Châteaureynaud Georges-Olivier

Info: Le héros blesse au bras, In Le jeune homme au saxophone

[ témoin ] [ observateur ]

 

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nourrisson

Les Incas aussi bien que les Indiens en général, riches et pauvres, sans aucune distinction, élevaient leurs enfants de singulière façon, le moins délicatement qu'il leur était possible. Sitôt que l'enfant était venu au monde, les Indiennes le lavaient avec de l'eau froide avant de l'envelopper dans ses langes. Elles faisaient de même tous les matins. Elles disaient qu'elles agissaient de la sorte pour accoutumer leurs enfants au froid et à la fatigue et fortifier leurs membres.

Les mères ne prenaient pas leurs enfants dans leurs bras pour leur donner à téter, pas plus qu'en toute autre circonstance. Elles disaient qu'ils en prenaient l'habitude, devenaient pleurnicheurs.

Auteur: Garcilaso de la Vega

Info: Commentaires royaux sur le Pérou des Incas, tome 1

[ survie ] [ accoutumance ]

 

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être humain

La plupart des horreurs commises à mon époque (voilà que je tournais au philosophe) n'étaient pas l'oeuvre d'hommes mauvais déterminés à commettre des actes mauvais. C'étaient plutôt les actes d'hommes comme moi. Des hommes avec des critères moraux et esthétiques d'un ordre supérieur- quand cela les prenait. Des hommes qui savaient distinguer le bien du mal et qui agissaient pour le bien, quand ils étaient dans cet état d'esprit. Mais des hommes qui n'avaient pas d'amarres pour maintenir ces convictions et ces critères en place. Des hommes sujets aux humeurs et aux vents changeants, condamnés à se retourner complètement quand une autre humeur, contradictoire, leur tombait dessus. Ils trouveraient toujours, ces hommes lunatiques, une façon de justifier leurs actions et d'en assumer les conséquences. La terminologie qu'ils utilisaient pour justifier leurs crimes était, pour une large part, le fondement de ce que nous appelons l'Histoire.

Auteur: Tesich Steve

Info: Karoo

[ instable ] [ justification ]

 

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fric

Jusque là les conflits avaient été déterminés par de puissants intérêts économiques qui agissaient en sous main afin de faire marcher leurs grosses machines à produire, principalement avec des guerres mécaniques. La manipulation d'Hitler par les grosses corporations américaines en avait été un exemple criant, démontré, quoi qu'en en disaient encore la majeure partie des livre d'histoire qui, on le sait bien, sont toujours rédigés par les vainqueurs.
Désormais les choses avaient changés drastiquement. Grâce à Internet les populations étaient mieux renseignées sur les agissements de puissants qui avaient de plus en plus de peine à dissimuler leurs petits secrets présents et passés. Conséquences : les pouvoirs perdaient peu à peu un outil primordial : l'influence sur les esprits, le Soft Power.
Ne restait dès lors qu'un levier majeur en dehors de la violence militaire et policière pure et simple. L'argent. C'est-à-dire les banques. Malgré leurs grandes fragilités, elles demeuraient le seul véritable levier efficient pour assurer la verticalité du pouvoir.

Auteur: Mg

Info: 7 fév 2014

[ manipulation ]

 

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colonialisme

Oget, qui a longtemps opéré en Kabylie, écrit : "La journée a été bonne : nous avions fait une centaine de prisonniers, tué cent cinquante hommes à l'ennemi et enlevé six mille têtes de bétail. Le résultat moral était au moins aussi satisfaisant : hier encore, [...] les Maknassas levaient insolemment la tête et tiraient bravement sur nos colonnes ; aujourd'hui, honteux, découragés, traqués de montagne en montagne, ils abandonnaient le pays [...]. Nous avions incendié leurs villages, détruit leurs moissons, enlevé leurs troupeaux [...] ; la consternation était à son comble; ils se souviendront de la leçon." En 1959, dans le cadre du plan élaboré par Challe pour anéantir le FLN et ses bases arrière, l'armée française eut recours à des procédés semblables. Bourgades incendiées, troupeaux abattus et déplacements forcés des populations suivis de leur regroupement, tels furent les moyens employés par les militaires, qui agissaient avec le soutien du gouvernement de la Cinquième République et du chef de l’État, le général de Gaulle.

Auteur: Le Cour Grandmaison Olivier

Info: Coloniser, Exterminer : Sur la guerre et l'Etat colonial, pp. 147-149

[ atrocités ] [ sauvagerie ] [ oppression ]

 
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tombée du jour

Les montagnes baignaient dans la brume dont les mouvements, la variation de la densité agissaient sur son âme, la coloraient. En ce jour gris, elle était diffuse et homogène, elle sculptait les cimes, faisant douter de la réalité même des reliefs, qu'elle avalait, puis recrachait, passant et repassant dans le champ de vision que ménageait la fenêtre de la cabane. Et c'était chaque fois un nouveau tableau qui s'offrait, d'une minute à l'autre. Au creux d'une vague de brume, il crut distinguer le vol du percnoptère. Un retardataire ? Ils étaient déjà partis vers l'Afrique à cette époque de l'année. Un vieux vautour qui n'avait plus la force du grand voyage ? Son intuition du début de saison avait été juste, cette montagne était un tombeau, un tombeau superbe pour les esprits d'altitude, mais aussi une matrice qui engendrait la vie. La nuit ne tarderait pas à tomber, les jours raccourciraient. Il s'apprêta à sortir voir les bêtes rassemblées dans le parc. Les derniers jours, il les y contraignait la nuit, afin d'éviter d'avoir à courir la montagne en long et en travers. Le soleil déclinait derrière l'opacité nuageuse, tout était brun alentour. L'automne avait commencé à déshabiller les arbres, annonçant la fin du temps de l'estive.

Auteur: Arnaud Clara

Info: Et vous passerez comme des vents fous

[ crépuscule ] [ nature ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

contemplation

Les montagnes baignaient dans la brume dont les mouvements, la variation de la densité agissaient sur son âme, la coloraient. En ce jour gris, elle était diffuse et homogène, elle sculptait les cimes, faisant douter de la réalité même des reliefs, qu'elle avalait, puis recrachait, passant et repassant dans le champ de vision que ménageait la fenêtre de la cabane. Et c'était chaque fois un nouveau tableau qui s'offrait, d'une minute à l'autre. Au creux d'une vague de brume, il crut distinguer le vol du percnoptère. Un retardataire ? Ils étaient déjà partis vers l'Afrique à cette époque de l'année. Un vieux vautour qui n'avait plus la force du grand voyage ? Son intuition du début de saison avait été juste, cette montagne était un tombeau, un tombeau superbe pour les esprits d'altitude, mais aussi une matrice qui engendrait la vie. La nuit ne tarderait pas à tomber, les jours raccourciraient. Il s'apprêta à sortir voir les bêtes rassemblées dans le parc. Les derniers jours, il les y contraignait la nuit, afin d'éviter d'avoir à courir la montagne en long et en travers. Le soleil déclinait derrière l'opacité nuageuse, tout était brun alentour. L'automne avait commencé à déshabiller les arbres, annonçant la fin du temps de l'estive.

Auteur: Arnaud Clara

Info: Et vous passerez comme des vents fous

[ perception visuelle ] [ effet troxler ] [ imagination ] [ onirisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel