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traductions

La tendance très naturelle à utiliser des termes dérivés de la grammaire traditionnelle comme le verbe, le nom, l'adjectif, la voix passive, pour décrire des langues non indo-européennes* est porteuse de graves possibilités de malentendus.

Auteur: Lee Whorf Benjamin

Info: “Language, Thought, and Reality: Selected Writings of Benjamin Lee Whorf”, p.113, MIT Press, avec John B. Carroll, Stephen C. Levinson, Penny Lee (2012). *Par ex : Les langues sémitiques : hébreu, arabe, araméen, égyptien ancien, akkadien. Les langues asiatique, chinois mandarin, coréen, japonais. Les langues africaines, amérindiennes et celles du Pacifique.

[ difficiles ]

 

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légendes

Certains oiseaux sont associés à des divinités, en particulier sur les kudurru : l'un d'eux symbolise le dieu Papsukkal ; d'autres, représentés au bout d'une perche, constituent des étendards des dieux Shuqamuna et Shimaliya. Plusieurs créatures hybrides empruntent une partie de leurs formes aux oiseaux. L'animal mythique Imdugud (en sumérien) ou Anzû (en akkadien) est un oiseau gigantesque pourvu d'une tête de lion ; le battement de ses ailes provoque les orages. Dans la mythologie, il est associé à la geste du dieu Ninurta.

Auteur: Joannès Francis

Info: Dictionnaire de la civilisation mésopotamienne, p. 605, article "oiseaux"

[ historique ] [ sumer ]

 

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étymologie

L'akkadien targumannu, via le turc tercüman, a ainsi survécu jusqu'à nos jours, en anglais comme en français : dragoman, "drogman" ou "truchement" sont peut-être des termes obsolètes, mais ils figurent toujours dans les dictionnaires et fournissent sans doute le seul exemple de terme attesté sous forme écrite dont le sens soit resté stable et dont nous pouvons suivre l"histoire tout au long de cinq mille ans. Déjà présent dans le berceau de l'écriture, au coeur de l'ancienne Mésopotamie, l'un des mots racines les plus largement employés pour signifier "traducteur" s'est diffusé et transmis jusqu'à nous : quelle meilleure preuve que la pratique même de la traduction remonte à une Antiquité bien plus vénérable encore ?

Auteur: Bellos David

Info: Le poisson et le bananier. Une histoire fabuleuse de la traduction, chap. 11

[ conservation ] [ transposition ] [ durabilité ]

 

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linguistique antique

Le sémitique est une famille de langues étroitement liées, attestée pour la première fois par des noms akkadiens et des mots empruntés dans des textes cunéiformes sumériens de la première moitié du troisième millénaire avant J.-C. Les textes akkadiens proprement dits commencent à apparaître vers 2500 avant J.-C., et l'éblaïte peu après. De nombreuses langues sémitiques sont encore parlées aujourd'hui, notamment  1) l'arabe dans de nombreux pays d'Asie et d'Afrique ; 2) l'amharique, le tigrinya et d'autres langues apparentées en Érythrée et en Éthiopie ; 3) l'hébreu en Israël ; 4) des langues d'Arabie du Sud telles que le mehri, le jibbâli et le soqotri au Yémen et à Oman ; et 5) de nombreuses variétés d'araméen, aujourd'hui dispersées dans le monde entier.

Auteur: Woodard Roger Dillard

Info: Les langues anciennes de Syrie - Palestine et d'Arabie

[ occident ]

 

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épopées

L'héritage le plus impressionnant laissé par la dynastie d'Akkad fut les légendes populaires et universellement connues de ses rois. Leurs actes parlèrent à l'imagination de toutes les cultures environnantes, inspirant des légendes transmises non seulement en akkadien, mais en sumérien et en hittite. On raconta inlassablement la geste de la dynastie akkadienne pendant des générations en l'exagérant et en l'embellissant à chaque nouvelle version. Cette saga et ses héros devinrent vite un sujet de tradition folklorique, de littérature, apparaissant juste après les événements eux-mêmes. On ajouta des motifs folkloriques comme celui de l'enfant exposé, et en même temps, les histoires furent constamment simplifiées et éditées. On télescopa les faits et gestes de toute la dynastie en les attribuant à deux figures principales sur les cinq : Sargon, le fondateur de l'empire (2310-2273) et son petit-fils Naram-Sin (vers 2246-2190).

Auteur: Goodnick Westenholz Joan

Info: Legends of the Kings of Akkade, pp. 2-3

[ Sumer ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mythologie

L'homme vivant se dit, en akkadien, awîlu/ awêlu ; une fois mort, il est etemmu / wetemmu. Les penseurs babyloniens notent, dans ces deux termes, la présence récurrente de la même syllabe WE, ainsi que celle des mots ilu, "dieu" et "têmu", esprit, plus exactement cette forme d'intelligence propre au genre humain en général. Bref, l'homme est l'être qui comporte aussi bien du dieu que de l'esprit, et le son WE participe de ces deux aspects, vivant ou trépassé. Lorsque les dieux s'attellent à la tâche de fabriquer l'homme, ils sacrifient l'un des leurs, appelé Wé, choisi parce qu'il possède du têmu. Son sang, marque de la vie, sert à humidifier et à rendre malléable l'argile, la matière première de l'awîlu. Ainsi sont définis d'un mot l'essence et le destin de l'homme : il est fait d'argile et de sang, il est doué d'intelligence, son rôle consiste à servir les dieux, enfin, il est mortel.

Auteur: Glassner Jean-Jacques

Info: La Mésopotamie, p. 239-240

[ être humain ] [ sumer ]

 

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civilisation sumérienne

La dynastie d'Akkad (vers 2310-2160 av. J.C.) eut une influence décisive sur le développement de la culture et du langage de la Mésopotamie. Ce fut la période de formation de la société akkadienne, qu'on pourrait comparer aux âges héroïques grec ou teutonique. Pendant deux millénaires et demi, toute la durée de l'histoire mésopotamienne, les rois d'Akkad apparurent comme des rois idéaux. Leurs statues se trouvaient dans les sanctuaires des grands centres urbains, et on leur offrait des sacrifices. Des pèlerinages à Akkadé furent entrepris par des rois aussi différents que Shamshi-Adad I d'Assyrie (1813-1781 av. J.C.) et Nabonide, dernier roi de Babylone (555-539 av. J.C.) La titulature des rois assyriens (deux d'entre eux portèrent même le nom de Sargon) imitait celle des rois d'Akkad, exprimant le désir conscient d'imitation par les Assyriens du premier empire mondial akkadien. Les derniers Babyloniens s'engagèrent dans des fouilles archéologiques pour exhumer les restes de la période sargonique.

Auteur: Goodnick Westenholz Joan

Info: Legends of the Kings of Akkadem p. 2

[ historique ]

 

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linguistique antique

... l'éblaïte, cette langue conservée sur des tablettes des archives des rois d'Ebla en Syrie du Nord, à placer environ vers 2400 av.J.C. L'éblaïte est très étroitement associé à l'akkadien, mais la nature de cette parenté reste débattue : le problème est de savoir si c'est un dialecte de l'akkadien, ou bien s'il faut le considérer comme une branche du sémitique oriental, une langue-soeur du proto-akkadien. L'éblaïte a un certain nombre de caractéristiques qui l'éloignent de l'akkadien, et à l'inverse, l'akkadien présente des phénomènes qui sont absents de l'éblaïte. Une innovation en éblaïte introuvable en akkadien est la réduction du L, l'affaiblissement apparent du phonème /l/ devenant peut-être /y/ ou /0/ (à moins que ce ne soit qu'un phénomène purement graphique, note 54). L'innovation courante en akkadien, que l'on ne retrouve pas en éblaïte, est la dissimilation du préfixe nominal ma- en na- dans les racines qui ont une labiale. (...) la quantité de différences milite pour l'opinion que l'éblaïte est un langage séparé et non un dialecte de l'akkadien. Je le traiterai donc dans mon étude comme le parent le plus proche connu de l'akkadien, mais comme une branche séparée du sémitique oriental.

 

Auteur: Kouwenberg N. J. C.

Info: The Akkadian Verb and Its' Semitic Background, p. 22

[ sumérienne ] [ occident ]

 

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morale

Dans la vieille Mésopotamie, pour autant que nous en comprenions les demi-mots, la seule ambition de l'homme, compte tenu de son état et de l'idée qu'en donnaient de lui ses représentations religieuses, ce n'était pas de changer sa vie, mais de la réussir. Il est frappant combien la notion de réussite est au fond de tous les efforts que nous constatons et devinons chez ces gens, lorsqu'ils pensent à leur conduite.

Tout un genre littéraire particulier, et hautement significatif, dont les plus anciens témoignages figurent déjà parmi la plus vénérable collection littéraire connue, celle trouvée à Fâra-Abû-Salâbi'h et datable de vers 2600, le font toucher du doigt, à travers les nombreux fragments qui nous en sont restés, d'abord et surtout en sumérien, plus tard en akkadien : les "Conseils d'un père à son fils", à qui il voulait "apprendre la vie" en lui transmettant sa propre expérience et sagesse.

Ne te porte pas garant pour quelqu'un : il aurait prise sur toi !
Ne rôde pas où les gens se querellent : on te prendrait pour témoin !
Ne commets pas de meurtre : ce serait te suicider à la hache !
Ne couche pas avec ta servante : elle t'appellerait canaille.
...

Auteur: Bottéro Jean

Info: La plus vieille religion en Mésopotamie p. 223

[ origine ] [ succès ] [ éthique ] [ historique ]

 

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chute

Dans la perspective cyclologique et involutive générale de l’Humanité, la conquête successive du feu, de la roue, de la poulie, de la brouette, des métaux, de l’écriture, du collier de trait, de la vapeur, puis de l’électricité, ne représente pas strictement parlant un progrès, mais un effet progressif de compensation, eu égard à la perte progressive de ses prérogatives spirituelles et des pouvoirs que celles-ci conféraient sur la matière, sans la nécessité des outils. Au fur et à mesure qu’elle s’éloigne de sa source spirituelle, l’Humanité se "solidifie", se "matérialise", et cherche dans la conquête des pouvoirs techniques le souvenir des pouvoirs naturels perdus. La soif de conquête et de domination est un aspect de cette nostalgie et de cette angoisse. Moins on conjugue le verbe être, plus on conjugue le verbe avoir. Tous ces hommes qui déferlent depuis le déluge de Noé, ces envahisseurs successifs, Scythes, Aryens, Akkadiens, Hyksos, Celtes, Perses, Germains, Mongols, Arabes, Européens, etc., ne sont pas seulement animés d’une soif de conquête et de pillage. Mus par des impératifs physiques (changements climatiques, famines, séismes, etc.) ils le sont aussi par une inconsciente et permanente nostalgie : celle de la Parole perdue et de l’Unité perdue de l’Humanité que, même dans le sang, maladroitement, ils recherchent.

Auteur: Phaure Jean

Info: Dans "Cycle de l'humanité adamique", page 323

[ interprétation historique ] [ décadence ] [ évolution inverse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson