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vocabulaire

PEDOTROPHIE. Ce mot a deux acceptions dans le Dictionnaire de M. Boiste, et n'en a aucune dans la langue françoise à laquelle il est fort étranger. Si pourtant on veut l'employer dans l'un et l'autre sens, ce ne peut être avec une orthographe uniforme. Il faut écrire pédotrophie, de πέδον, pour l'art des engrais, et paedotrophie ou paidotrophie, de παιδίον, pour l'art d'allaiter les enfants. Si l'on doit des égards à l'étymologie, c'est surtout quand il s'agit de l'orthographe des homonymes.

Auteur: Nodier Charles

Info: in "Examen critique des dictionnaires de la langue françoise" - disponible sur Gallica

[ distinction ] [ définition ] [ critique ] [ alimentation ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

écologie

Seule une nourriture simple, et demeurée naturelle, garantit un développement complet de toutes les facultés physiques, animiques et spirituelles de l'individu, des peuples et de toute l'humanité.
Il n'existe qu'un moyen de conserver une vie saine et noble, c'est de laisser la nourriture dans l'état où elle se trouve lorsqu'elle est préparée par la nature.
Ce que la nature a découvert comme étant nécessaire et utile à la vie au cours des millénaires, elle en a fait une loi et elle en impose l'obéissance par l'instinct.

Auteur: Schwab Gunther

Info:

[ alimentation ]

 
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délivrance

En Irlande, un demi-hectare de pommes de terre permettait de nourrir pendant un an une famille de six personnes. Les paysans se trouvaient de ce fait libérés de la pression des propriétaires ; ils pouvaient enfin profiter de la vie et faire autant d’enfants qu’il leur plaisait, mais aussi prendre le temps de se demander comment diable ils avaient pu accepter d’être traités en esclaves dans leur propre pays. Cette évolution venait assombrir l’avenir des barons anglais qui, jusqu’ici, avaient exercé sur l’île un pouvoir sans faille.

Auteur: Stewart-Lee Allen

Info: Jardins et cuisines du diable : Le plaisir des nourritures sacrilèges

[ historique ] [ indépendance alimentaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

en surpoids

Il me vint à l’esprit que c’était là un trait que j’avais fréquemment relevé chez les gros hommes. Ils ressemblent aux méduses du monde marin – orgues flottantes, baignant dans les échos de leur propre voix. Polypiens en apparence, ils sont remarquables par l’acuité et l’extrême concentration des facultés mentales. Les obèses sont souvent très dynamiques, très engageants, très charmants et séduisants. Leur paresse, leur laisser-aller ne sont que faux-semblant. Leur cerveau renferme souvent des diamants. Et à l’encontre des maigres, c’est quand ils engloutissent à pleine auge la nourriture que leur esprit mousse et scintille le plus.

Auteur: Miller Henry

Info: La Crucifixion en rose, tome 1 : Sexus

[ aliments drogue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

diététique

Les légumineuses ne constituent qu'une partie de l'apport protéique, et il suffit de consommer en même temps des protéines "complémentaires", c'est-à-dire riches en acides aminés soufrés, pour avoir un apport globalement équilibré. Or, il se trouve - la nature est bien faite - que c'est le cas des céréales (...). d'où l'intérêt de l'universelle association céréales + légumineuses. (...) pour que la complémentarité fonctionne au mieux, les aliments dont les protéines se complètent doivent être mangés au même repas. Un exemple : du point de vue de l'apport protéique (...) trois quarts de tasse de légumineuses et deux tasse de riz équivalent 270 g de bifteck.

Auteur: Aubert Claude

Info: Fabuleuses légumineuses : 140 recettes traditionnelles

[ alimentation ] [ santé ] [ nourriture ]

 

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politique

Par ailleurs, l’école primaire, réconciliée avec la pratique agricole et les impératifs de production, même dans le désordre et la pauvreté, avait renoué avec des tentatives antérieures qu’on n’aurait jamais dû abandonner. Elle avait permis en maints endroits de retarder sensiblement l’effondrement des cantines scolaires à la fin de programmes soutenus par l’extérieur pendant quatre ans seulement. Comment oublier, dans tant d’écoles du pays, souvent les plus modestes, entre 1978 et 1984, la joie rayonnante des élèves entraînant les visiteurs à la découverte de leur verger ou de leur basse-cour, ou déversant à leurs pieds en dansant mangues, oranges et pamplemousses ? Si les carences, les failles étaient déjà perceptibles, les échecs n’en paraissaient pas pour autant inéluctables.

Auteur: David Philippe

Info: Le Bénin

[ nostalgie ] [ formation ] [ autosuffisance alimentaire ] [ enseignement ] [ apprenants ] [ Afrique ]

 

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récoltes

Le début de l’automne est une saison abondante, avec le soja et les petits azukis rouges, beaucoup de fruits, légumes et différentes céréales jaunes mûrissant tous en même temps. Aux célébrations de la lune d’automne on apprécie les gâteaux au millet. On y sert du soja à demi bouilli avec des tubercules de taro. Comme l’automne avance on mange souvent et on apprécie le maïs et le riz cuits à l’étuvée avec des haricots rouges et des champignons matsutake ou des châtaignes. Le plus important, le riz, qui a absorbé les rayons du soleil tout l’été, mûrit à l’automne. C’est-à-dire qu’une denrée principale qu’on peut largement obtenir et riche en calories, est fournie pour les mois froids de l’hiver.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: Dans "La révolution d'un seul brin de paille", page 154

[ japon ] [ rythme naturel ] [ aliments ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

En cette triste occurrence [l'épidémie de fièvre aphteuse dans les élevages industriels anglais], la leçon morale nous viendra d'un peuple d'éleveurs du Sud, du Kenya précisément : les Masaï. Chez ces "oubliés" du progrès, la vache demeure un être. Et, curieusement, la langue masaï, le maa, ne dispose que d'un mot pour désigner la grippe et la fièvre aphteuse. Au printemps 2001, lorsqu'ils découvrent que la Grande-Bretagne brûle ses bovins, les Masaï, qui se considèrent comme les gardiens de tous les troupeaux du monde [...] adressent à Londres un message étonnant. En un mot comme en cent, l'idée de tuer des animaux légèrement malades leur tourne l'âme et le coeur, et ils proposent de soigner eux-mêmes les troupeaux, pour peu qu'on les leur envoie. Réponse de notre Nord civilisé : davantage de bûchers.

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Bidoche : L'industrie de la viande menace le monde

[ alimentation ] [ végétarien ] [ Afrique ] [ Europe ] [ industrie ] [ nord-sud ]

 

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pauvreté moderne

Sans doute peut-on reconnaître les Nouveaux Pauvres, comme on les appelle. Le tout, c’est de savoir comment. Et il y a de quoi être déconcerté quand on voit qu’ils portent des vêtements propres et toute une quincaillerie, pratique, certes, et en abondance, mais qui sera dépassée l’année d’après. Et maintenant, vous voyez qui ils sont ?
On les reconnaît au fait qu’ils ne dépensent pas, qu’ils ne peuvent pas dépenser d’argent pour ce qui aide à tenir le coup. Ils mangent de la viande produite en masse par des animaux engraissés artificiellement. Vous aussi, mais vous prenez des comprimés de protéines et de vitamines B12. Ils boivent du lait pasteurisé-imputrescible. Vous aussi, mais vous prenez des comprimés de vitamine D. Ils mangent des œufs produits industriellement. Vous aussi, mais vous prenez de la vitamine A. En plus, vous prenez probablement de la Vigilone, des fortifiants, des tranquillisants, de l’acide nicotinique, de la riboflavine, de l’acide ascorbique ; j’ai visité l’armoire à pharmacie d’un ami, ils y sont tous.

Auteur: Brunner John

Info: Dans "Tous à Zanzibar", trad. Didier Merle, Librairie Générale Française, 1995, pages 399-400

[ forcenés ] [ société de consommation ] [ compléments alimentaires ] [ dévitalisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

olfaction

Chimisme ou pas, je peux absolument comprendre qu’on refuse les substances "artificielles" et qu’on préfère les ingrédients "naturels". Moi aussi, je préfère manger des aliments frais, ils ont bien meilleur goût. Malheureusement, l’étiquette "naturel" ne veut pas forcément dire frais. C’est d’autant plus évident quand on compare les arômes et exhausteurs de goût naturels et de synthèse. Quand on sait quelles molécules constituent l’arôme d’un fruit naturel, on peut soit les extraire (production naturelle), soit fabriquer en laboratoire les molécules correspondantes (la CHimie !). Il n’y a aucune différence entre les molécules d’origine naturelle et les molécules de synthèse du moment qu’elles ont la même structure chimique. Mais la nature est une chimiste bien plus expérimentée que tous les chimistes humains du monde. Le goût résulte souvent d’un savant mélange de diverses molécules, tandis que les arômes artificiels sont généralement d’une composition plus simple. Cela signifie aussi qu’ils ne sont pas plus dangereux que les arômes naturels, voire encore moins, parce que chaque ingrédient d’un arôme artificiel est connu et testé.

Auteur: Nguyen-Kim Mai Thi

Info: Tout est chimie dans notre vie

[ succédanés alimentaires ] [ pauvres copies ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste