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fraternité

Qui montre gracieusement son chemin à un voyageur errant, c'est comme s'il allumait pour un autre un flambeau à son propre flambeau, qui n'en donne pas moins de lumière.

Auteur: Cicéron

Info: Des devoirs Editions Garnier-Flammarion : traduit par Charles Appuhn, §.XVI

[ guide ]

 

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passion

Les jours pour Benedikt étaient des coquilles brisées, des lambeaux de tissu, des sacs troués. Les dates inexistantes, vaines, ridicules. Le temps pour lui s'allumait et s'éteignait facilement, comme avec l'interrupteur de la torche ; et il n'avait de sens, de corps et de souffle que quand Ada Maria venait à la Faggeta.

Auteur: Maria Rosaria Valentini

Info: Magnifica

[ amour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

En parlant ainsi de sa voix la plus douce, il s'approcha extrêmement près de l'égyptienne, ses mains caressantes avaient repris leur poste autour de cette taille si fine et si souple, son œil s'allumait de plus en plus, et tout annonçait que Monsieur Phoebus touchait évidemment à l'un de ces moments où Jupiter lui-même fait tant de sottises que le bon Homère est obligé d'appeler un nuage à son secours.

Auteur: Hugo Victor

Info: Notre-Dame de Paris

[ attraction ] [ désir ]

 

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branchitude

Lorsqu’elles rentraient de Paris, elles avaient un air différent, elles disaient petite mère en parlant à Agnès et demandaient, Ça va papa ? avec des intonations fortes, comme si leur père était devenu sourd. Ou soudain si vieux. Elles étaient maquillées, portaient des anneaux aux oreilles, et Sabine tapotait sa cigarette en demandant, Ça vous dérange pas si je fume ? et sans attendre la réponse elle allumait la cigarette en plissant les yeux.

Auteur: Olmi Véronique

Info: Les Evasions particulières, pp 154-155

[ post-adolescence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

amour

Son parfum, je le humais comme une bouffée d'opium qui pénétrait en moi jusqu'aux viscères, pour y réveiller l'animal tapi dans sa tanière de sang qui s'ébrouait, allumait les braises de ses yeux nyctalopes, sortait ses griffes, affutait ses dents pour mieux mordre, déchirer, graver son empreinte en pleine peau, le désir n'exultant que dans la dévoration, le gout du sang, et le baiser n'étant, peut-être que la forme adoucie, mais à peine de la morsure.

Auteur: Chems Palace de Ali Bécheur

Info:

[ passion ]

 

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famille

Mon père est devenu plus hostile, plus distant, et il a développé un intérêt tout particulier pour les objets métalliques à bords en dents de scie. Quant à ma mère, elle a commencé à devenir folle. Pas folle dans le sens "et si on repeignait la cuisine en rouge vif ?", mais folle dans le sens "four à gaz, sandwich au dentifrice, je suis Dieu". L'époque où elle allumait des bougies parfumées au citron sur la terrasse sans en manger la cire était révolue.

Auteur: Burroughs Augusten

Info: Courir avec des ciseaux

[ folie ]

 

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semence

Chaque graine se compose d'un embryon, d'un tégument et d'un élément nutritif, un peu comme un panier-repas. La plante matrice, comme moi, ne veut que le meilleur pour ses rejetons. Certaines plantes, comme les pissenlits, dispersent leurs graines dans le vent, tandis que d'autres, comme certains pins, ont besoin de feu pour ouvrir leurs cônes. D'une manière ou d'une autre, la mère savait faire sécher ses graines presque complètement afin qu'elles dorment jusqu'à ce que le moment soit venu de se réveiller. Chaque graine contenait une trace de vie qui s'allumait lorsqu'on lui donnait de l'eau, lorsqu'on lui offrait les conditions appropriées.

Auteur: Wilson Diane

Info: The Seed Keeper - La semeuse

[ akènes ] [ oeufs ] [ principe ] [ information compactée ] [ ultra-condensée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lampadaires

Respectant un itinéraire choisi avec soin, il profitait encore du système d'éclairage nocturne imaginé par M. de La Reynie, le célèbre lieutenant de police du roi Louis XIV. Trente ans s'étaient avérés nécessaires à son installation et, désormais, quelques milliers de lanternes espacées pendaient à des cordes tendues en travers des rues. Elles étaient massives, en verre et tôle de fer, abritaient chacune une chandelle en suif d'un quart de livre qui brûlait quatre heures durant. Par mesure d'économie, on ne les allumait qu'aux mois d'hiver, vers 8 heures, de sorte qu'elles s'éteignaient peu après minuit sans être remplacées. Et encore n'illuminaient-elles que les principales artères de Paris. Partout ailleurs, c'étaient les ténèbres jusqu'à l'aube.

Auteur: Pevel Pierre

Info: Le Paris des merveilles, tome 2 : L'élixir d'oubli

[ historique ] [ ville ]

 
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imagination

"Ne pourrions-nous admettre que le but de la vie consiste tout simplement à voir ?" John Gray
...dans les croyances primitives du Nord, les yeux étaient le germe de ce que les religions ultérieures il est convenu d'appeler l'âme. En eux s'allumait la force de l'esprit. Regarder était synonyme d'être.
Pour les animistes, chaque pierre, arbre, montagne ou rivière est doté d'une âme. Rien d'étonnant à ce que toute la nature nous regarde en silence. Combien de fois, roulant ma bosse sur les sentiers du Nord, ai-je eu l'impression d'être observé, comme si quelqu'un me regardait sans cesse, m'épiant d'un fourré, scrutant depuis les montagnes, regardant du fond d'un lac. Cette impression est encore renforcée par le silence exceptionnel de la nature du Nord, par son mutisme.

Auteur: Wilk Mariusz

Info: Dans les pas du renne

[ se sentir épié ]

 

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pute

Véronique Cheminot, célèbre naguère au quartier latin sous le nom expressif de la Ventouse, était une splendide goujate que dix années, au moins, de prostitution sur vingt-cinq, n’avaient pu flétrir. Et Dieu sait pourtant l’effroyable périple de ce paquebot de turpitudes !



Née dans un port breton, d’une ribaude à matelots malencontreusement fruitée par un cosmopolite inconnu, nourrie, on ne savait comment, dans cet égout, polluée dès son enfance, putréfiée à dix ans, vendue par sa mère à quinze, on l’avait vue se débiter dans toutes les halles à poisson de la luxure, se détailler à la main sur tous les comptoirs du stupre, pendre à tous les crocs de la grande triperie du libertinage.



Le boulevard Saint-Michel l’avait assez connue, cette rousse audacieuse qui avait l’air de porter sur sa tête tous les incendies qu’elle allumait dans les reins juvéniles des écoles !



Elle ne passait pas généralement pour une bonne fille. Quoiqu’elle eût fait d’étranges coups de tête pour des hommes qu’elle prétendait avoir aimés, cette avide guerrière se livrait à de terrifiques déprédations qui la rendaient infiniment redoutable aux familles. À l’exception de quelques rares et singuliers caprices qui lui faisaient mettre parfois dans son lit des vagabonds sans asile, — et qu’on expliquait inexactement par la fangeuse nostalgie de sujétion particulière à ces réfractaires, — ses caresses les plus authentiques étaient d’une vénalité escaladante, qui montait jusqu’au lyrisme. Elle avait gardé cette ingénuité de croire fermement que les hommes qui la désiraient étaient tous des apoplectiques d’argent qu’aucune saignée ne pouvait jamais anémier.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 78-79

[ parcours ] [ proies préférées ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson