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optimisme

Ne négligez pas le bien, disant "il ne m’atteindra pas". Même par des gouttes qui tombent, une jarre est remplie. De même le sage (dhira), amassant peu à peu, se remplit de bien.

Auteur: Bouddha

Info: Dans le "Dhammapada" traduit par le centre des études dharmiques de Gretz, page 87

[ espoir ] [ assurance ] [ persistance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

grippe-sou

Enfin, Tudose travaillait et amassait ; il ne buvait pas ; il ne courtisait pas dans le quartier ; il vivait de pain et d’eau fraîche. En dix ans, il était devenu l’associé de son patron et, cinq ans plus tard, il détenait la moitié des parts.

Auteur: Delavrancea Barbu

Info: Hadji Tudose

[ capitalisateur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

luxure

Sardanapale surpassa tous ses prédécesseurs en débauches et paresse. Car non seulement il ne se montrait jamais au monde extérieur, mais il menait la vie d'une femme (...). Il s'efforçait même de rendre sa voix féminine et (...) il cherchait aussi les joies de l'amour des deux sexes (...). Pour ne pas tomber aux mains des ennemis, il fit édifier un immense bûcher dans son palais, y amassa tout son or et tout son argent ainsi que ses vêtements royaux. Il enferma dans une chambre construite au milieu du bûcher ses concubines et ses eunuques, se joignit à eux tous et mit le feu à l'ensemble du palais.

Auteur: Ctésias de Cnide

Info:

[ orgie ] [ historique ] [ stupre ]

 

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frangine

Ma soeur,

une nuée toujours ombrait

tes paupières.

Accoudée au balcon

- une enfant encore -

tu regardais la mer

dérouler le rêve

de la solitude sans fin.

Tu alimentais ton coeur

des feuilles de l'automne

La mère reflétait

l'énigme de son ombre

dans le fond de tes yeux.

La pâle lueur de ton visage

errait sur le plancher

de notre demeure.

Nous ne te vîmes jamais pleurer.

Là seulement sur tes tempes

les veines ténues

pareilles à des filons de lumière bleue

battaient la fièvre

de tes lèvres recluses.

(Combien de fois,

aux heures où tu dormais,

je me penchais sur elles pour y lire

ton secret.)

Remplie d'amour et de pitié

tu pansais nos blessures

et te taisais.

Ton silence avisait de tout.

Par les soirs d'hiver

tu avançais seule dans la forêt

pour soigner

les moineaux nus,

pour réchauffer

les insectes transis.

Grain à grain tu amassais en toi

les larmes des pauvres, des humbles.

Et quand s'effondra notre maison

ce fut toi encore qui resta droite

- ombre de la Sainte Vierge -

afin de me montrer les étoiles

au travers des trouées du toit.

Désormais ton silence s'est brisé

et dans le petit coquillage que tu cachais

j'ai écouté les clameurs de l'océan.

Ma soeur, il ne m'est resté

pas même une pierre où m'étendre.


Auteur: Yannis Ritsos

Info: Le chant de ma soeur : Edition bilingue français-grec.

[ eulogie ] [ poème ]

 
Ajouté à la BD par miguel