subjonctif

Eut-il fallu que je lâchasse cette pêche ?

Auteur: Mg

Info: déc.2008

[ question ] [ ambigüité ]

mélange

Les demi-teintes, c'est bon pour les traîtres.

Auteur: Valdés Zoé

Info: La Douleur du dollar

[ ambigüité ]

vice

Le monde est laid comme le péché, et presque aussi délicieux.

Auteur: Locker-Lampson Frederick

Info:

[ transgression ] [ plaisir ] [ ambigüité ]

femmes-hommes

On n'est point l'ami d'une femme lorsqu'on peut être son amant.

Auteur: Balzac Honoré De

Info:

[ femmes-par-hommes ] [ ambigüité ]

remarques de profs

Sur mon bulletin: "très bonne participation orale" de ma prof de sport.

Auteur: Internet

Info:

[ ambigüité ]

femmes-hommes

Le duc de Malborough est entré en guerre aujourd'hui, et m'a rendu hommage, encore dans ses bottes.

Auteur: Churchill Sarah Duchesse de Malborough

Info: Née Jennings femme de John. On notera à ce propos l'origine du mot, au moyen-âge: l'hommage était alors la reconnaissance de la part d' un vassal, d'entrer sous la coupe d'un seigneur. De nos jours, ce serait peut-être d'entrer sous la croupe d'une dame

[ couple ] [ historique ] [ ambigüité ]

parano

Je n'aime pas les sous-entendus. Je les comprends assez pour qu'ils m'inquiètent et pas assez pour les comprendre.

Auteur: Anouilh Jean

Info: Ornifle

[ ambigüité ] [ inquiétude ]

mutisme

Parlez et vous montrez à tous que vous avez une opinion. Taisez-vous et vous laissez croire que non seulement vous en possédez une, mais que vous la cachez.

Auteur: Leckie Ann

Info: La Justice de l'Ancillaire

[ suspicion ] [ ambigüité ]

duper

On m'a prêté beaucoup de facéties dont je ne suis pas coupable [...]. J'en ai désavoué la paternité ; on n'a pas ajouté foi à mon démenti... Vous-même, en ce moment, vous ne savez pas au juste si je vous trompe ou si je suis sincère. Et votre perplexité me rend heureux.

Auteur: Masson Paul Lemice-Terrieux

Info: confié à Adolphe Brisson

[ mystification ] [ ambigüité ] [ blagues ]

duper

Durant les vacances de l'été 1894, qu'il passa à Belle-Île avec moi et Willy, je voyais parfois Paul Masson s'installer sur un rocher et sortir de sa poche un paquet de fiches vierges qu'il entreprenait de remplir. Que fais-tu donc ? Lui demandai-je. - Je travaille. Je travaille de mon métier. Je suis attaché au catalogue de la Nationale. Je relève des titres.... J'étais assez crédule, et je m'ébahis d'admiration : - Oh !... Tu peux faire ça de mémoire ? Il pointa vers moi sa petite barbiche d'horloger : - De mémoire ? Où serait le mérite ? Je fais mieux. J'ai constaté que la Nationale est pauvre en ouvrages latins et italiens du XVe siècle. De même en manuscrits allemands. De même en autographes intimes de souverains, et bien d'autres petites lacunes... En attendant que la chance et l'érudition les comblent, j'inscris les titres d'oeuvres extrêmement intéressantes - qui auraient dû être écrites... Qu'au moins les titres sauvent le prestige du catalogue, du Khatalogue... - Mais, dis-je avec naïveté, puisque les livres n'existent pas ? - Ah ! dit-il avec un geste frivole, je ne peux pas tout faire.

Auteur: Colette Sidonie Gabrielle

Info: Mes apprentissages, dialogue avec Masson qui travaille alors à la Bibliothèque Nationale

[ mystification ] [ ambigüité ] [ blagues ]