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ouverture

Le conflit est un signe qu'il existe des vérités plus amples et des perspectives plus belles.

Auteur: Whitehead Alfred North

Info:

[ positiver ]

 

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obèse

Alva est du genre ronde, comme on dit. Elle porte des vêtements amples. Ça ressemble à une tente sur deux pattes.

Auteur: Reichs Kathy

Info: Perdre le Nord, p 32

[ grosse ]

 

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ambiance

Feodossia, 20 mai. – Ville portuaire aux allées amples, flanquée de belles demeures basses du XIXe siècle. Atmosphère caractéristique d’une petite ville de bord de mer, nonchalante, légèrement triste. Le ciel est tellement lourd qu’il faut renoncer à tout mouvement : l’azur est de ciment, les nuages blancs épars sont de briques. Au fond, ici comme à Koktebel, ce n’est pas désagréable de se laisser aller à l’inexistence.

Auteur: Pajak Frédéric

Info: Dans "Manifeste incertain", volume 7, page 101

[ calme ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

Tous ces mots, toutes ces cartes postales, c'étaient les rites des vacances, les timbres, les crayons jetés en désordre sur la table. C'étaient l'improvisation, l'ombre fraîche derrière les persiennes, les fous rires. On n'est pas sérieux quand on écrit des cartes postales. Ce n'est pas un devoir, c'est un jeu ; ce n'est pas un emploi, c'est un passe-temps. À force de chercher des mots plus amples, plus moelleux, on improvise des exercices de style.

Auteur: Lapaque Sébastien

Info: Théorie de la carte postale

[ superficiel ] [ fantaisie ]

 

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lecture

J'essaie de lire équilibré comme on dit qu'on mange équilibré : si vos phrases sont trop amples, ou baroques, réduisez votre consommation de Foster Wallace, et mettez-vous à Kafka, comme l'on se fait une cure de légumes crus. Si votre esthétique est devenue si raffinée qu'elle vous empêche de coucher un seul mot sur le papier, arrêtez de vous inquiéter de ce qu'en dirait Nabokov : prenez donc du Dostoïevski, pour qui le style était moins important que la matière.

Auteur: Smith Zadie

Info: Changer d'avis

[ compensation ] [ pondération ] [ styles ]

 

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rapports humains

C'était un homme de courte taille au visage poupin. Le jeune patron n'était pas de ceux qui en imposent. Il avait, comme moi, deux petits seins. Et, comme moi également, un petit ventre qui semblait l'embarrasser : il le rentrait quand il marchait ou le dissimulait sous d'amples vêtements de sport. Non, il n'était pas de ceux qui en imposent et qui portent la cravate, comme il aimait à le répéter lui-même. Au début, cependant, je restais sur la défensive : cette modestie était peut-être feinte (...).

Auteur: Barakat Hudá

Info: Mon maître, mon amour

[ méfiance ] [ femmes-hommes ]

 

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déclaration d'amour

Chère amie [...], j'ai une importante communication à vous faire. Voici ce que c'est... Mon nom est Archibaldo Olson Barnabooth, de Campamento ; j'ai vingt-trois ans ; mon revenu annuel est d'environ dix millions huit cent soixante mille livres sterling. Ma famille, originaire de Suède, vint s'établir au commencement du XVIIIe siècle dans la vallée de l'Hudson. Mon père, jeune encore, émigra en Californie, puis à Cuba, enfin dans l'Amérique du Sud où il fit fortune. Je suis orphelin, sans frère ni soeur, absolument libre de vivre où je veux et comme je veux. Je suis donc pourvu d'amples moyens, et absolument indépendant, et d'une famille honorable. C'est pourquoi j'ose vous dire : voulez-vous êtes ma femme ?

Auteur: Larbaud Valery

Info: A.O. Barnabooth, III Journal intime, oeuvres, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, page 123

[ mariage ]

 

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portrait

Elle était florissante et saine, d'une beauté qu'on eût dite pétrie par le Créateur dans un moment de hâtive gaieté. Il n'était pas une ligne de son visage qu'on pût considérer comme achevée et parfaite ; ses cheveux sombres, foisonnants, et gonflés au sommet, lui donnaient une allure peuple qu'elle exagérait avec une écharpe jetée sur les épaules ; et son corps lui aussi, haut et plein, quoique bien cambré sur des chevilles nerveuses, était trop prometteur. Ses joues étaient trop amples, son menton trop énergique, sauf quand venait les parfaire un sourire ; et son teint mat de brune besoin de passion ou d'alacrité pour briller. Je ne l'ai pas vue souvent sourire ; mais, si elle ne souriait pas, elle avait fréquemment une expression de curieuse taquinerie, de puéril caprice, d'une grâce égale au sourire. Et ses dents, ses yeux resplendissaient ; son regard était si électrique et si fort, qu'il semblait captiver les yeux même dont il émanait !

Auteur: Borgese Giuseppe Antonio

Info: Les belles

[ femme-par-homme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Ouvre ton écorce, arbre,
Prends-moi dans ton écorce...

Les jours ont passé un par un,
Les jours ont passé deux par deux,
Nous nous sommes nourris d'amour,
Et de souffrance et de deuil.

M'ont déjà fatigué
Les jours amples ou étroits,
M'ont déjà fatigué
Coupables et innocents,
M'ont déjà fatigué
Cette tristesse rare
Et ces malheureuses nostalgies.
Alors, ouvre ton écorce, arbre,
Prends-moi dans ton écorce !

Prends-moi dans ton écorce,
En ce siècle sans fleurs ;
Je vais me fondre en toi
Comme un petit printemps,
Comme un chagrin secret,
Au fond de tes feuilles,
Je brillerai même triste
Et entrerai dans un profond sommeil.

Et que les vents viennent,
M'arrachent de tes mains,
Moi, je m'éveillerai, mon arbre,
Nous tonnerons ensemble.

Moi, je serai poussé avec toi,
Moi, je me courberai avec toi,
Et de l'emprise des vents
Je me délivrerai avec toi.

Et une nuit secrète,
Quand tous dormiront,
Je te répéterai des paroles magiques ;
Nous irons tout doucement
Nous nous lèverons en tapinois
Et rendrons insomniaque
Celle qui dort.

Dans son rêve,
Un arbre ensorcelé
Prendra forme humaine ;
Il soufflera tout bas,
Et d'une langue humaine,
Comme une merveilleuse légende,
Il lui confiera
Un immense amour perdu,
Et une infinie nostalgie...

Auteur: Tavoian Razmig

Info: trad. Louise Kiffer

[ nature ] [ symbiose ]

 

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ode urbaine

Comme je recherchais du précis du parfait pour ma cité

Tout à coup surgit comment mais bien sûr ! son nom d’origine !

 

Ah ! vraiment j’ai compris aujourd’hui tout ce qu’il pouvait y avoir dans un nom comme plénitude liquide débridée comme musicalité autonome,

J’ai compris que c’était ce mot ancien qui convenait à ma cité

Parce que c’est un mot nidifiant dans son nid de superbes baies marines,

Qu’il est riche qu’il est tout entouré d’une doublure de voiles de voiliers de vapeurs que c’est une île de seize milles en longueur à socle compact,

Qu’elle a des rues innombrables pleines de monde de hautes structures de fer poutrelles graciles et solides qui montent en légèreté dans les hauteurs claires du ciel,

Que les marées y sont amples vives ah ! comme je les aime au coucher du soleil,

Que les courants marins coulent en tous sens qu’il y a des îlots flanqués de plus grandes îles des hauteurs des villas,

Des mâts à n’en plus finir des vapeurs côtiers tout blancs des barges des ferries des vapeurs tout noirs aux formes agréables,

Et les rues du centre-ville les maisons des affréteurs les maisons de commerce des armateurs des coutiers les rues autour du fleuve,

Ls immigrants qui n’arrêtent pas de débarquer quinze à vingt mille la semaine,

Les chariots de marchandises la masculinité de la race des conducteurs les marines visages hâlés,

Le ciel estival avec le soleil brillant au milieu et les nuages qui passent très haut,

Les neiges hivernales les clochettes des traîneaux la glace qu’on brise dans le fleuve et dont les blocs suivent dans les deux sens le courant de la marée,

Les ouvriers de la cité les maîtres bien bâtis visage ouvert qui vous regardent droit dans les yeux,

La cohue sur les trottoirs, les véhicules dans Broadway, les femmes, les boutiques, les spectacles,

Un million de personnes – quelle liberté magnifique dans les manières – quelles voix dégagées – quelle hospitalité – ce sont les jeunes gens les plus courageux les plus amicaux que je connaisse,

Ah ! cité où l’eau partout étincelle dans l’échange la hâte, cité aux clochers et aux mâts,

Cité douillettement au creux de ses baies ma cité !

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Mannahatta, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, page 623

[ poème ] [ activité trépidante ] [ diversité ] [ Manhattan ] [ enthousiasme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson