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limitation

Qu'est-ce que la réalité ? La réalité est-elle plus complexe qu'il n'y paraît ? Oui ! a répondu Platon il y a plus de deux millénaires. Dans sa célèbre analogie de la caverne, il nous comparait à des gens ayant vécu toute leur vie enfermés dans une caverne, face à un mur vide, observant les ombres projetées par les objets qui passaient derrière eux, et finissant par croire à tort que ces ombres représentaient toute la réalité. Platon soutenait que ce que nous, les humains, appelons notre réalité quotidienne n'est, de la même manière, qu'une représentation limitée et déformée de la vraie réalité, et que nous devons nous libérer de nos entraves mentales pour commencer à la comprendre.

Auteur: Tegmark Max

Info:

[ illusion cognitive ] [ classiques et poncifs ]

 

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citation s'appliquant à ce logiciel

Emanuele Tesauro (16e siècle) élabore ainsi un Index Catégorique* - sorte d'énorme dictionnaire n'ayant du dictionnaire, que la forme apparente, car la quantité de propriétés qu'il énumère est telle qu'elle laisse penser qu'elle ne se limite pas à celles qu'il mentionne. Avec une satisfaction toute baroque pour la trouvaille merveilleuse, Tesauro présente son index comme un "secret vraiment secret", une mine inépuisable de métaphore infinies et de concepts ingénieux, car l'esprit n'est autre que la capacité à "pénétrer les objets hautement écrasés sous diverses catégories et de les confronter les uns aux autres" - la capacité à découvrir des analogies et des similitudes qui seraient passées inobservées si chaque chose était restée classée sous sa propre catégorie.

Auteur: Eco Umberto

Info: Vertige de la liste, *cannocchiale aristotelico

[ classement ] [ tri ] [ catalogue ] [ historique ]

 

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analogie impossible

Le point de vue de Darwin sur la variation est souvent ignoré aujourd'hui dans les discussions philosophiques, même s'il n'est plus controversé depuis plus d'un siècle. Les récentes discussions sur les espèces naturelles, inspirées des idées de Saul Kripke et Hilary Putnam, laissent souvent entrevoir que l'on pourrait faire revivre l'essentialisme*. Or, si les espèces sont des espèces naturelles, une telle renaissance n'est pas envisageable. Kripke et Putnam ont largement limité leurs discussions aux seuls éléments et composés, et avec raison. Car, compte tenu des idées du néodarwinisme, il est clair que la recherche d'un équivalent des essences microstructurales est impossible. Aucune propriété génétique ou caryotypique** ne jouera pour les espèces le rôle que le numéro atomique joue pour les éléments.

Auteur: Kitcher Philip

Info: * les essences précèdent toute existence. **arrangement standard de l'ensemble des chromosomes d'une cellule

[ évolution ] [ biologie ] [ physique ]

 

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cycles

[...] Il était satisfaisant pour l'esprit de pouvoir établir une correspondance étroite entre les quatre humeurs, les quatre qualités (sec, humide, chaud, froid) et les quatre éléments (eau, air, terre, feu). A quoi pouvaient s'ajouter, pour constituer un monde symétrique, les quatre âges de la vie, les quatre saisons, les quatre directions de l'espace, d'où soufflent quatre vents différents. La mélancolie, par la vertu de l'analogie, allait se voir liée à la terre (qui est sèche et froide), à l'âge présénile, et à l'automne, saison dangereuse où l'atrabile exerce sa plus grande force. Ainsi se construit un cosmos cohérent, dont les quadripartitions fondamentales se retrouvent dans le corps humain, et où le temps n'est que le parcours régulier de quatre stations.

Auteur: Starobinski Jean

Info: L'encre de la mélancolie

[ conjonction ]

 

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défouloirs

Jadis, dans les latrines, on pouvait lire sur les murs des graffitis dans lesquels s'exprimait toute la misère sexuelle du monde. Pas besoin d'une sociologie très appuyée pour saisir ce qui travaille l'âme du quidam au moment de sacrifier aux nécessités des sphincters : on se vide, on se lâche, on éclabousse avec les remugles de son animalité et l'on grave ses cogitations dans le marbre d'une porte en bois... On a les rostres qu'on peut ! Aujourd'hui, cette fonction a quitté les toilettes publiques, désormais entretenues comme un bloc opératoire, pour rejoindre des lieux guère plus recommandables : les commentaires postés au pied des articles sur les sites Internet. C'est en effet là qu'on trouve l'équivalent des littératures de vespasiennes d'hier.

Auteur: Onfray Michel

Info: Littératures de vespasiennes, le Monde du 18.04.10

[ analogie ] [ soupape ] [ réseaux sociaux ]

 

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caractères

Peut-être ma mère avait-elle raison, chacun en montagne a une altitude de prédilection, un paysage qui lui ressemble et dans lequel il se sent bien. La sienne était décidément la forêt des mille cinq cents mètres, celle des sapins et des mélèzes, à l'ombre desquels poussent les buissons de myrtilles, les genévriers et les rhododendrons, et se cachent les chevreuils. Moi, j'étais plus attiré par la montagne qui venait après : prairie alpine, torrents, tourbières, herbes de haute altitude, bêtes en pâture. Plus haut encore la végétation disparaît, la neige recouvre tout jusqu'à l'été et la couleur dominante reste le gris de la roche, veiné de quartz et tissé du jaune des lichens. C'est là que commençait le monde de mon père.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Les huit montagnes

[ analogie ] [ élévation ] [ femmes-hommes ] [ famille ] [ nature ]

 

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globalisation digitale

L’économie numérique semble ainsi superposer, de bas en haut, l’univers des internautes qui agissent et consomment, puis le réseau où ils font circuler leurs données et acquièrent des biens et des services dans un système d’interface que chacun comprend. Enfin, tout en haut, se situe l’étage opaque où les géants d’Internet qui détiennent les données, les analysent, et partant connaissent l’état du marché, prennent des décisions qui leur sont favorables. Pour Fernand Braudel, l’émergence du capitalisme au XVe siècle tient moins à une activité particulière ou à la nature des échanges, qu’à l’apparition d’un détenteur de l’information capable de réguler à son profit la relation entre la consommation quotidienne et le marché. Aujourd’hui nous dirions : entre la vie numérique et le réseau.

Auteur: Fogel Jean-François

Info: La condition numérique

[ mondialisation Internet ] [ commerce ] [ analogie ] [ gafam ] [ glocalisation ] [ pouvoir ]

 

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étymologie

En latin "scrupulum" désignait un petit caillou pointu. Il posait souvent problème aux légionnaires romains pendant leurs longues marches. Les petites pierres s’immisçaient dans leur caligae, leurs sandales ouvertes, entre la semelle et le pied, provoquant une gêne récurrente. Les "scrupulus" mettaient alors les légionnaires face à un choix : souffrir en continuant à avancer, ou s’arrêter pour ôter le caillou, au risque de faire ralentir la colonne et de subir les remontrances de leurs supérieurs. Peu à peu, l’expression "avoir des scrupules" est sortie du domaine militaire pour faire référence à toute interrogation sur la conduite à adopter. Les tribuns, les généraux, les sénateurs qui allaient à cheval ou se faisaient porter en litière, tout comme les puissants d’aujourd’hui n’avaient pas de scrupules.

Auteur: Internet

Info: Charles Giroud-Montessuis sur FB

[ analogie ] [ inégalités sociales ]

 
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analogie

L'Open d'Australie ne jouit pas de la tradition aristocratique de Winbledon, ni de l'effervescence de Rolland Garros, ni de l'attention médiatique de Flushing Meadows. C'est, parmi les tournois du Grand Chelem, un petit frère éloigné , qu'on néglige. Il reste convoité, bien sûr, mais n'arrive pas en premier choix du joueur de tennis en herbe à qui l'on demande quelle compétition il rêve de gagner quand il sera grand, sauf, peut être, si l'enfant est australien. Dans un entretien accordé à la Stanford Review, Jeff Tarango affirme que l'Open d'Australie est aux tournois du Grand Chelem ce que Ringo Starr est aux Beatles, puis arrête là son analogie, probablement parce qu'il se rend compte qu'il est très difficile de définir quel tournoi serait Georges Harrison.

Auteur: Manuel Soriano

Info: La perfection du revers

[ humour ] [ limitation ]

 

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réfléchir

Mais il se trouve que la méthode s'applique toujours à une idée. Or il n'y a pas de méthode pour traquer les idées. Ou alors, ce qui revient au même, tout est bon pour les idées : l'analogie, Le plagiat, l'inspiration, la séquestration, le contraste, la contradiction, la spéculation, le rêve, l'absurde... Un plan pour acquérir des idées n'est profitable que s'il nous incite continuellement à l'abandonner, s'il nous invite à nous détourner de lui, à humer l'air à droite et à gauche, à nous éloigner, à tourner en rond, à divaguer, non pas à nous laisser guider vers l'obtention des idées, mais plutôt à nous disposer au traitement de celles-ci. S'accrocher avec rigueur à un plan de recherche d'idées constitue une anesthésie pour l'intuition.

Auteur: Wagensberg Jorge

Info:

[ ouverture ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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