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introspection

L'être intérieur d'un être humain

Est une jungle.

Parfois, les loups dominent,

D'autres fois, les cochons sauvages.

Prends garde quand tu respires !

A un moment, de douces et généreuses qualités,

passent d'une nature à l'autre.

L'instant d'après, des qualités vicieuses circulent subrepticement.

A chaque instant, une nouvelle espèce émerge dans ta poitrine -

Maintenant un démon, un ange, un animal sauvage.

Il y a aussi ceux qui, dans cette jungle étonnante,

Peuvent t'absorber en leur propre abandon.

Si tu dois traquer et voler quelque chose,

C'est d'eux qu'il te faut voler.

Auteur: Djalâl ad-Dîn Rûmî

Info:

[ sagesse ] [ discernement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mûrir

Devenir femme, c'est affronter le couteau. C'est apprendre à supporter le tranchant de la lame et les blessures. Apprendre à saigner. Et malgré les cicatrices, faire en sorte de rester belle et d'avoir les genoux assez solides pour passer la serpillière dans la cuisine tous les samedis. Ou bien on se perd, on bien on se trouve. Ces vérités peuvent s'affronter à l'infini. Et qu'est-ce que l'infini, sinon un serment confus ? Un cercle brisé. Une portion de ciel fuchsia. Si l'on redescend sur terre, l'infini prend la forme d'une succession de collines verdoyantes. Un coin de campagne dans l'Ohio où tous les serpents dans les hautes herbes de la prairie savent comment les anges perdent leurs ailes.

Auteur: McDaniel Tiffany

Info: Betty, incipit

[ grandir ] [ horizon ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mourir

Bébé, je ne sais pas au juste ce qui se passe quand on meurt sauf que ce sera pour moi quelque chose de familier. Ce qu'il y a dans le fait de mourir c'est qu'il faut garder le contrôle. Ne pas se laisser distraire par des esprits esseulés et perdus qui t'interpellent au passage.
Quand cela nous arrive, nous devons chacun penser à l'autre. Je ne sais comment, mon ange, mais c'est une de ces choses que je SAIS. Quand on meurt, on est libre comme jamais on ne l'a été dans la vie - on peut voyager à une vitesse formidable. C'est une chose naturelle et on s'habitue - c'est juste la conscience qui n'est plus encombrée du corps.

Auteur: Gilmore Gary

Info: Lettre à Nicole, alors qu'il est dans le couloir de la mort. In : Le chant du bourreau de Norman Mailer

[ libération ] [ détermination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vanité

Tous découvrirent qu'ils avaient une mère et qu'en même temps une mère unique gouvernait non seulement l'étendue infinie de la terre mais aussi, aimable jeu de mots, les étendus eux-mêmes - toi, qui sais tout, alors que peu te chaut de le savoir. Poussière, n'est-ce pas ? C'est ce qu'on dit. Poussière. Et toi qui n'es pas poussière, qu'es-tu ? "Die Putzfrau" * ? Le plumeau pour soulever une infinie poussière d'être ? Tu es la maîtresse de maison qui passe le doigt sur le bord de la table et s'indigne des traces archéozoïques, ou bien tu dis aux anges : "S'il vous plaît, n'auriez-vous pas l'obligeance de nettoyer comme il faut ces immondices d'hommes de lettres ? Ce soir c'est le réveillon de Noël. "

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: In "La crèche", éd. Trente-trois morceaux, p. 33 - * Putzfrau : femme de ménage

[ Sainte Vierge ] [ 2e personne du singulier ] [ ironie ] [ femme-par-homme ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

possession

Lorsqu’une personne meurt, son âme passe au Guéhinnom (Géhenne), sorte de purgatoire où les fautes sont rachetées, avant de reprendre son cycle de réincarnations qui doit la ramener à sa perfection originelle. Mais il arrive, lorsqu’une personne a commis des fautes trop lourdes, que les anges refusent à son âme l’entrée du Guéhinnom et que celle-ci soit condamné à errer sur terre, pourchassée par des anges malfaisants. Elle se réfugie alors dans le corps d’une personne vivante, s’accrochant (dibbouk) à celle-ci et la tourmentant par sa seule présence malfaisante. On a alors recours à une cérémonie d’exorcisme alternant menaces et malédictions si l’esprit refuse de quitter ce corps, et promesses d’accumuler des mérites en son nom afin qu’il puisse trouver le repos, s’il s’exécute.

Auteur: Keve Tom

Info: Dans "Trois explications du monde", page 546

[ judaïsme ] [ âme errante ] [ damnation ] [ métempsychose ] [ désenvoûtement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

tremendum fascinans

Car la Beauté m'a condamnée sans appel : Chartres, Amiens n'ont pas été bâties pour moi,l'ange du portail de Reims ne sourit pas pour moi : je peux les regarder et dire combien je les admire, mon admiration même est un non-sens et une profanation, et je pourrais passer ma vie entière au pied de Notre-Dame de Chartres sans m'en approcher davantage, sans qu'elle dresse devant moi autre chose que la masse vertigineuse de mon impuissance...

Car si rien en apparence ne m'empêche d'en approcher, comme ces pelouses interdites qui ne sont gardées que par des fleurs, c'est la beauté même de l'art qui m'en interdit l'accès : terrassée par la splendeur de l'orgue, je ne puis devant elle que m'effacer, que reculer jusqu'au coin le plus humilié de moi-même.

Auteur: Dattas Lydie

Info: Le livre des anges-La nuit spirituelle-Carnet d'une allumeuse (Poésie Galimard P181)

[ numineux ] [ anéantissement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

littérature

Je m'appelle Ilyès. À Saint-Denis, on me connaît sous le surnom du Marseillais. Je suis capable de griller le code d'une carte bleue en un clin d'oeil. Une fois mon travail réalisé, je peux dépenser sans compter. J'ai assumé mes conneries et vu le paquet de fric que cela m'a rapporté, la mise en parenthèses de ma liberté en valait le prix. Saint-Denis a été le théâtre de mes premiers coups. J'ai été assez malin pour passer les diplômes du crime, les autres candidats se sont retrouvés à vendre de la came ou du shit. Certains sont morts, d'autres se sont perdus entre les allers-retours au placard. Au fond de moi, je sais que ma sortie n'est que provisoire et que je vais reprendre la direction de la maison d'arrêt à la moindre erreur.

Auteur: Santaki Rachid

Info: Les anges s'habillent en Caillera

[ banlieue ] [ conscience ] [ délinquant ]

 

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sens-de-la-vie

Chez les sumériens, le thérapeute devait aider son patient à répondre à tout instant à la question que lui poserait son ange gardien au moment de sa mort, au nom de l'Absolu :

"Qu'as-tu fait de ma gloire ?" Celui qui ne peut pas répondre ne passe pas le seuil ! Autrement dit : avons-nous transformé les ténèbres rencontrées en nous-mêmes et autour de nous en plus de compassion, en plus d'amour, en tendresse, en écoute, en pardon, en tolérance, en joie ? A Sumer, le mot maladie n'existe pas, on dit : enténèbrement. Tomber malade, c'est perdre la "lumière de gloire". Et guérir (symbolisé par l'idéogramme du serpent) , c'est traverser les épreuves, acquérir une nouvelle force grâce à la maladie. Nous ne sommes pas sur terre pour ne pas tomber malade, mais peut-être pour apprendre à franchir des ponts, des épreuves, et à transformer, chacun à sa manière unique, l'obscurité en lumière.

Auteur: Tonnac Jean Philippe de

Info: Le cercle des guérisseuses. P. 36 Entretien avec Marguerite Kardos, praticienne en énergique chinoise traditionnelle

[ dépassement ] [ corps-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

misogynie

Que t’importait, ange farouche,
Ardent, faible et voluptueux,
Ce que, loin de ta douce bouche,
Les vieux sages disaient entre eux.

Pendant leur morne promenade,
Sur les bords du Tigre, en été
Roulant leurs chapelets de jade,
Ils maudissaient la volupté.

Ils disaient que, puisque tout passe,
Puisque l’être est pareil au vent,
Il faut méditer dans l’espace,
Sous les platanes d’un couvent…

Mais toi, danseuse au clair délire,
Gâteau de miel, de lis et d’or,
Tu ris et dédaignes de lire
Leurs manuscrits où l’on s’endort.

Que leur corps usé se repose !
Mais toi, lorsque le rossignol
Se gorge du vin de la rose
Et tombe étourdi sur le sol,

Lorsque, sous la blanche églantine,
Dans l’épais tapis des cerfeuils,
La lune emplit d’ardeur divine
Les loups, les lynx et les chevreuils,

Tu t’élances sous le beau cèdre,
Tu caresses ses noirs rameaux,
Tu danses, grave comme un prêtre,
Chaude comme les animaux !

Auteur: Noailles Anna de

Info:

[ sauvage ] [ beauté ] [ rancoeur ] [ poème ]

 
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Ajouté à la BD par SFuchs

déclaration d'amour

Personne, personne ne nous désunit.
Sur la même terre, sous le même ciel sans fin
Ta chair et la mienne ne font qu’un
Dans la vie, dans la mort aussi
Et au-delà, au-delà, beaucoup plus loin.

Personne, non, ne peut nous partager
En deux : tous deux sommes unis,
Sommes un seul et même être, aussi
Longtemps que la lune ira rouler
Son visage entre le nord et le midi.

Os du même os, pensée de la même pensée,
De mes mains le sang toujours et encore
Passe en tes mains, tantôt brûlant, tantôt glacé.
En nous deux un seul loup affamé
Dans une cage enfermé
Mord,
De vie affamé.

Qui tenterait de dérober
Tes épaules aux miennes collées ?
Les mêmes blancs pigeons
Volettent au-dessus de la même forêt
Et sous la même hache, d’un coup, tomberont.

Si l’on pouvait de nouveau
Séparer la terre des eaux !
Mes yeux sont sous tes paupières à toi,
Ma poitrine pour toi respire, cueille pour toi,
L’ange de la mort lui-même ne nous déliera.

Ni le pâle, ni l’épouvantable ange de la mort…

Auteur: Stancu Zaharia

Info: Personne, personne..., traduction française d'Aurel George Boeșteanu

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel