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surf

Ce matin j'ai découvert un reportage sur le physicien métaphysicien austro américain Heinz von Förster, ce qui eut pour effet de me faire découvrir ses travaux, sa passion de jeunesse pour Wittgenstein, ses avancées dans la cybernétique et le concept de réalité (Le système nerveux s'organise, ou est organisé, de manière à générer une réalité stable), ainsi que les connections avec William Ross Ashby, Maturana, Varela... Je suis allé bricoler au jardin et, quelques heures plus tard, reprenant ma promenade sur le web je suis tombé sur une interview de Jean-Marie Le Clezio dans laquelle il raconte comment il avait été amené à s'intéresser à la poétesse Letitia Elizabeth Landon. Puis il parla de son admiration pour Wittgenstein "comme lui je pense que n'existe que ce qui peut être nommé"... J'allais donc, en quelques clicks, me renseigner sur Letitia Elizabeth Landon et j'y appris qu'elle fut mariée à John Forster biographe et critique anglais, ami de Dickens.

Matinée mâtinée de coincidences patronymiques et de concepts, donc.

Même si ce Forster là n'avait absolument rien à voir avec le premier.

Auteur: Mg

Info: 22 octobre 2012

[ Internet ] [ coincidence ]

 

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picoler

Adonner à la boisson (s') v. Biberonner, s'imbiber, se pincer, se noircir, lever le coude, se piquer la fraise, s'arroser la dalle en pente. Au niveau de l'individu, c'est une pratique qui est regardée avec une certaine désapprobation, mais les nations qui consomment de l'alcool restent à l'avant garde de la civilisation et du pouvoir. Quand ils se mesurent aux soiffards de Chrétiens, les sobres Mahométans tombent comme le foin devant la faux. En Inde, cent mille Anglais mangeurs de rosbif et buveurs de brandy-soda tiennent sous leur coupe deux cent cinquante millions de végétariens abstinents, qui sont pourtant de la même race aryenne. Avec quelle gracieuse aisance l'Américain amateur de Whisky n'a-t-il pas jeté hors de ses possessions le tempérant Espagnol ! Depuis le temps où les fous furieux ravagèrent toutes les côtes de l'Europe de l'ouest et s'enivrèrent dans chaque port conquis, c'est toujours la même histoire: en tous lieux, les nations où l'on boit à l'excès se distinguent par leur capacité à se battre assez bien et pas trop honnêtement. C'est pourquoi les estimables vieilles dames qui ont aboli les cantines de l'armée américaine peuvent à juste titre se vanter d'avoir très exactement renforcé la capacité militaire de la nation.

Auteur: Bierce Ambrose

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[ poivrot ] [ alcool ]

 

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blague

Un Anglais, un Américain et un Belge sont dans un bar à Paris. Ils discutent et s'amusent et sont tous d'accord que c'est un endroit plaisant.
Alors l'Anglais dit : "C'est bien fun ici, mais à Londres, j'en connais un bien mieux qui s'appelle Chez Andrews. Là, tu achètes ta première bière, tu achètes ta deuxième bière, et Andrews lui-même te paye la troisième !"
Mais l'Américain dit : "J'veux pas vous embêter, mais j'en connais un encore mieux ! Y'a un bar à New York qui s'appelle Chez John. Tu achètes ta première bière et John te paye la deuxième. Tu achètes ta troisième bière et John te paye la quatrième !"
Alors le Belge dit : "Vous pensez que c'est un endroit tripant ? Ecoutez bien ça.
Chez nous, il y a un bar qui s'appelle Chez Jef Vanderbrul. Vous ne me croirez pas, mais, Chez Vanderbrul, tu te fais payer ta première bière, tu te fais payer ta deuxième bière, tu te fais payer ta troisième bière, tu te fais payer ta quatrième bière, et là, tu peux aller dans une chambre au deuxième étage... et tu baises !"
"Incroyable ! Disent les deux autres.
Et ça t'es réellement arrivé à toi ? "Non, répond le Belge, mais c'est arrivé à ma soeur.

Auteur: Internet

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[ humour ]

 

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traducteur

Retraité depuis quatre ans, il vit en Dordogne et "tous les jours, il ne fait que ça : traduire !" L'ordinateur et le logiciel Word ont succédé aux cahiers à petits carreaux. La méthode n'a par contre pas changé : "On ne traduit pas que du sens, on traduit quelque chose qui est de l'ordre de l'émotion ", explique F. Michalski, très attaché à respecter l'étrangeté, la rythmique, la musique des auteurs. Même avec une parfaite connaissance de l'anglais, de l'américain, le traducteur est confronté à moult obstacles : l'argot des marines ou des flics, les vocabulaires cajun ou Navajo, sans oublier les jeux de mots, les métaphores. "Il faut trouver des clés, téléphoner aux auteurs parfois mais il n'y a jamais de solution absolue. " Et finalement le traducteur fait ce qu'il veut d'un livre, il se l'approprie... "C'est un bien ou c'est un danger, confie Freddy. Une traduction plaît ou déplaît. J'ai été encensé et en même temps complètement descendu ! " Alors finalement, on ne lit pas du Ellroy mais du Michalski ? "Je ne suis pas un auteur. L'idéal c'est bien sûr de lire en version originale. La traduction est un plaisir solitaire et égoïste. " Plaisir de donner une nouvelle peau à un corps. Et peu importe sa couleur, même si Freddy Michalski préfère le... noir.

Auteur: Michalski Freddy

Info:

[ transposeur ]

 

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science-fiction

Le multivers quantique d'Everett avait fait une autre grande apparition littéraire, à nouveau sans être cité par son nom, dans le roman 'Feu pâle' (1962) de l'écrivain russo-américain Vladimir Nabokov. Il y crée un -jeu des mondes- avec un couple du nom de Shade (ombre en anglais), qui meurt et survit simultanément dans des mondes différents qui s'influencent mutuellement. Toute une série d’œuvres de Nabokov se joue dans des mondes-miroirs déformés.
Le multivers apparaît également dans la littérature contemporaine. L'auteur américain Thomas Pynchon s'inspira de la théorie des cordes pour concevoir un multivers d'un complexité déconcertante dans lequel se déroule son opus de mille pages 'Contre-jour' (2006). Les personnages de Pynchon font des allers-retours entre les mondes comme entre des continents, d'antiterre à antiterre comme de Cambridge au Colorado. Les lois de la physique varient d'un monde à l'autre, comme dans le multivers de la théorie des cordes.
[...] Le maître parmi les auteurs de multivers est l'Anglais Michael Moorcock. Sa trilogie 'Le champion éternel' se déroule dans un immense multivers qui contient d'innombrables Terres de tailles et d'anciennetés différentes aux différentes préhistoires. Le héros est parfaitement adapté à son habitat, sa personnalité multiple convient aux très nombreuses dimensions de l'espace.
Et maintenant, les scientifiques affirment que ce n'est peut-être pas pure invention. Que ces autres mondes sont peut-être réels.

Auteur: Hürter Tobias

Info: Les Univers parallèles : Du géocentrisme au multivers

[ écriture ] [ complexité ] [ spéculations ]

 

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américanisation

Parmi les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, la France et l’Angleterre furent les grandes perdantes, bien qu’en apparence leur honneur fut sauf. D’un côté, le général de Gaulle entama une politique d’alliance avec Staline qui le méprisait royalement et, de l’autre, tout autant méprisé par les Anglo-saxons, il put intégrer la France parmi les vainqueurs en obtenant une zone d’occupation en Allemagne. Mais, en contrepartie, la France a perdu son rang de grande puissance, abandonnant en partie son empire colonial (gardant néanmoins une emprise économique sur une partie de l’Afrique), intégrée au sein de l’Otan. L’Angleterre était dirigée par un anticommuniste féroce mais pragmatique, admirateur de Mussolini. Mais pour l’Angleterre, l’Allemagne restait le principal adversaire qu’il fallait réduire à néant. D’ailleurs, en 1945, malgré la menace soviétique, les Anglais comme les Américains considéraient que l’objectif était la neutralisation définitive de l’Allemagne en empêchant tout relèvement de celle-ci et en la découpant en des zones d’occupation séparées. Churchill tentera par ailleurs de limiter l’expansionnisme soviétique via une opération militaire dans les Balkans, puis en sacrifiant l’Europe de l’Est en concluant un accord de partages de zones d’influence. Les Etats-Unis sont les véritables vainqueurs de ce conflit, déterminés par la suite à empêcher toute nouvelle guerre mondiale, en établissant un peu partout dans le monde des régimes calqués sur le modèle démocratique et libéral.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 778

[ stratégie politique ] [ historique ] [ ww2 ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

occultisme

C’est en France, comme nous l’avons dit, qu’on employa pour la première fois la dénomination de "spiritisme" ; et ce mot nouveau servit à désigner quelque chose qui, tout en se basant sur les mêmes phénomènes, était effectivement assez différent, quant aux théories, de ce qu’avait été jusqu’alors le modern spiritualism des Américains et des Anglais. On a souvent remarqué, en effet, que les théories exposées dans les "communications" dictées par les prétendus "esprits" sont généralement en rapport avec les opinions du milieu où elles sont produites, et où, naturellement, elles n’en sont acceptées qu’avec plus d’empressement ; cette observation peut permettre de se rendre compte, au moins en partie, de leur origine réelle. Les enseignements des "esprits", en France, furent donc en désaccord avec ce qu’ils étaient dans les pays anglo-saxons sur nombre de points qui, pour n’être pas de ceux que nous avons fait entrer dans la définition générale du spiritisme, n’en sont pas moins importants ; ce qui fit la plus grande différence, ce fut l’introduction de l’idée de réincarnation, dont les spirites français firent un véritable dogme, alors que les autres refusèrent presque tous de l’admettre. Ajoutons d’ailleurs que c’est surtout en France qu’on paraît avoir éprouvé, presque dès le début, le besoin de rassembler les communications" obtenues de façon à en former un corps de doctrine ; c’est ce qui fait qu’il y eut une école spirite française possédant une certaine unité, du moins à l’origine, car cette unité était évidemment difficile à maintenir, et il se produisit par la suite diverses scissions qui donnèrent naissance à autant d’écoles nouvelles.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L’Erreur Spirite", éd. Éditions Traditionnelles, 1952, pages 31-32

[ historique ] [ variations géographiques ] [ origine humaine ] [ métaphysique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

simulacre

Je me souviens avoir entendu le grand poète espagnol Rafael Alberti à une lecture. J'étais très jeune et il me parut donc très vieux, avec ses cheveux blancs qui lui tombaient sur les épaules et son costume blanc. J'étais choquée aussi de le voir accompagné par une femme qui ne semblait pas beaucoup plus âgée que moi ; elle portait une jupe si courte qu'on pouvait voir sa culotte quand elle marchait, et des bottes blanches en plastique, des "go-go" comme on les appelait. Je me rappelle que l'un d'eux portait une cage à oiseaux, blanche, avec une colombe blanche à l'intérieur, mais à vrai dire, il est possible que j'aie inventé ce détail, au cours des années, peut-être pour accentuer en moi l'impression que j'avais eue, et qui subsiste : que c'était la lecture poétique la plus étrange à laquelle j'aie assisté. Alberti lisait ses poèmes en espagnol et son traducteur américain, Ben Bellit, les lisait en anglais. Ben était sobre, timide, d'allure assez conventionnelle ; il portait une veste en tweed et une cravate. Alberti donna à Ben un pistolet jouet, ce qu'on appelait un pistolet à pétard, un jouet qui pouvait faire beaucoup de bruit, et il a dit à Ben de se tirer dans la tête à chaque fois que lui, Alberti, lui ferait signe, et c'est exactement ce qui se passa : Alberti lisait en espagnol, s'arrêtait, regardait Ben, et Ben, non sans réticence, se tirait dans la tête. Mais quand Ben lisait des poèmes, Alberti tenait le pistolet, et de temps en temps il se tirait dans la tête avec un réel entrain. Il me semble que c'était une grande leçon de traduction.

Auteur: Ruefle Mary

Info: In "Madness, rack, and honey", éd. Wave Books, p. 235 - ma traduction

[ inculpation ] [ passeur ] [ mémoire ] [ codes vestimentaires ] [ spectacle littéraire ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

immigration

Il se sentait le fils d'une France sous-alimentée, en proie aux maladies étrangères : pelade pâle des exils russes, acide urique anglais ; eczéma périodique de l'émigration italienne ; taches suspectes d'origine roumaine, colonies de furoncles américains; suppuration levantine, et autres germes pondus entre le cuir et la chair des nations. Avec plus de fatalisme que d'humeur, il considérait tous ces nouveaux venus se chauffant à son soleil provençal, écrémant son lait picard, déménageant ses meubles angevins, crevant les routes basques, coupant les cheveux des Gauloises en servitude, dépréciant sa monnaie et le traquant jusque dans son atelier qu'il était obligé de sous-louer meublé. Au fond, il ne leur en voulait que de déformer sa langue maternelle et de vider les dernières vraies bouteilles. Avec la plus vive curiosité, il observait cette aventure française, cette vivante anecdote absolument nouvelle dans l'histoire, d'un pays victime des agréments qu'il a su se créer et de la convoitise universelle. Il y avait bien eu des migrations de races, des confiscations politiques de nations, des anéantissements militaires, mais jamais ce spectacle d'un peuple disparaissant soudain dans son propre sol, comme par une trappe. "Von Cluck a réussi, se disait Daniel, Paris est bien cerné, et pris."

Il errait sur le trottoir comme une chèvre d'Hubert Robert dans les pierres d'une Rome ruineuse. Son article de demain aurait pour en-tête : Vœ Victoribus. Cela pourrait commencer ainsi : "Pourquoi dans une France anémiée, ne pas choisir des globules germaniques ou anglo-saxonnes, pleins de courage et d'honneur ? Pourquoi l'ignorance des pouvoirs publics laisse-t-elle de préférence verser aux veines de la patrie d'horribles mélanges latins, levantins ou nègres, en ouvrant aveuglément les frontières ?"

Auteur: Morand Paul

Info: L'Europe galante (1925, 250 p., Grasset, les cahiers rouges) p 224, 225, 226

[ métissage ] [ méfaits ] [ processus de destruction ] [ déclin ] [ mauvaise sélection ] [ prophétie ] [ effacement ] [ melting-pot ]

 

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recherche scientifique

Pour s’en tenir au XXIe siècle, la liste des accidents de "biosécurité" dans les laboratoires manipulant des pathogènes dangereux est intéressante, comme disent les Chinois. Les Américains sont mieux informés que les Européens de ce qu’ils nomment les "Laboratoryacquired infections" et les "bio-incidents", grâce au Freedom of Information Act (une loi qui facilite l’accès de la presse à ces informations). Ce qui les distingue de la Russie, de la Chine, de la Corée du Nord, entre autres, où les informations sont bien confinées.

Pour ce qu’on sait, voici quelques épisodes de cette série à rebondissements.

En 2003-2004, le SRAS s’évade plusieurs fois de laboratoires à Singapour, Taïwan et Pékin. A chaque fois, le facteur humain. Comme dit Hervé Raoul, patron du P4 de Lyon : "Le plus difficile, c’est de conserver sa concentration", évoquant les ""dérives comportementales" qui peuvent naître de la routine".

En 2007, des souches de fièvre aphteuse s’échappent d’un laboratoire P4 anglais, sans doute le laboratoire Merial (filiale de Merck et de Sanofi-Aventis), entraînant l’abattage de troupeaux de bovins dans le Surrey. On ignore par où sont passées ces souches.

Le 29 avril 2012, un jeune microbiologiste meurt d’un méningocoque contracté dans le laboratoire californien qui l’employait.

Un rapport américain paru en janvier 2014 recense une douzaine d’infections accidentelles par des virus dangereux dans les laboratoires P3 américains, et 700 pertes ou évasions d’agents infectieux entre 2004 et 201034. Comme l’écrit le National Center for Biotechnology Information, un centre d’information attaché aux instituts de santé américains, dans un article alarmiste sur les évasions virales des laboratoires : "Ironiquement, ces laboratoires travaillaient sur des pathogènes pour éviter précisément les épidémies qu’ils ont causées." On appelle ça des prophéties auto-réalisatrices.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: 26 avril 2020, http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/le_virus_a_venir.pdf

[ risques ] [ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson