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baise

C'est dur et ça glisse.

Auteur: Angot Christine

Info:

[ pensée-de-femme ] [ pénétrée ] [ pénis ]

 

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progresser

L'écrivain aime la vérité qui fait mal, comme les cons la vérité flatteuse.

Auteur: Angot Christine

Info:

[ encaisser ] [ critique ]

 

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vacherie

Dans la post-littérature contemporaine, elle occupe avec énergie la place toujours vide et toujours respectée des handicapés sur les parking d'autoroutes ou de supermarchés.

Auteur: Muray Philippe

Info: A propos de Christine Angot

 

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Ajouté à la BD par miguel

imposture littéraire

Comparée à la bouillie textuelle de Christine Angot, à la cochonaille de Marie Darrieusecq ou au transparent brouet d’eau de rose de Camille Laurens, la pâtée de Houellebecq en prendrait de secrètes délicatesses d’ortolan. 

Auteur: Naulleau Eric

Info: Dans "Au secours, Houellebecq revient !", page 75

[ vacheries ] [ roman contemporain ] [ misogynie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacherie

Angot, c'est du vrac, du tas. Du tas de quoi ? On ne sait pas trop, conversations téléphoniques sans fin et sans sujet, détails dépourvus de sens, confidences sexuelles, etc. C'est un peu l'esthétique du "Loft". Et ça obtient le prix France Culture (il y a quelques années), ce qui en dit long sur la haine de certains intellectuels envers l'esprit.

Auteur: Jourde Pierre

Info:

[ littérature ]

 

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femmes-hommes

Sonia. Une sacrée louloute. A dix-huit ans, livrée à elle-même et à un avenir plutôt incertain, elle s'était inscrite dans une formation plomberie organisée par un club féministe de Moissac. Leur formateur était un ancien haltérophile, plus machiste tu lis Christine Angot, qui s'était dit, tu vas voir, ces gonzesses, en trois mois, elles ne vaudront pas plus qu'une soudure plantée. Résultat : en même pas quinze jours le costaud n'avait plus le moral, en vingt jours lisait Simone et, en trente, se demandait à quoi pouvait bien lui servir le truc bizarre qu'il avait dans le slip.

Auteur: Pouy Jean-Bernard

Info: Nus

[ humour ]

 

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littérature

Le roman donne la possibilité de voir à l'intérieur d'une autre tête que la vôtre. Il n'y a rien d'autre qui permette ça. Ce qui passe dans la tête même de la personne la plus chère que vous ayez est inaccessible, de manière irréductible. La pensée de l'autre vous est scellée, cachée, et tant mieux, car vous n'avez pas le droit de savoir ce qui s'y passe. Le roman permet cette opération magique : vous pouvez voir comment c'est dans la tête de celui qui a écrit et vous vous apercevez à ce moment là qu'on n'est pas des étrangers les uns pour les autres, comme on en a l'impression dans la vie sociale.

Auteur: Angot Christine

Info: Philosophie Magazine n°12, A quoi bon lire des romans ?

[ communication ]

 

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vacherie

Jonathan Littell est le seul écrivain réellement génocidaire de notre époque. Il a mis en oeuvre une solution finale romanesque pour détruire les écrivains, les éditeurs, les journalistes, les libraires et même les lecteurs. Car acheter son livre dispense de le lire. [...] Chaque fois que 25 euros tombent dans sa poche (il s'est réservé tous les droits étrangers, cet enculé !), ça fait un livre non lu de plus, et donc un lecteur de vraie grande littérature en moins, quoi qu'en disent les larbins extasiés de la critique qui osent voir en lui un nouveau Tolstoï (ce qui le gêne lui-même) ou un fils de Thomas Mann (alors qu'il est celui de Robert Littell).

Auteur: Nabe Marc-Édouard

Info: Et Littell niqua Angot, Tract, 23 novembre 2006

[ littérature ]

 

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écriture

[...] on ne voit pas que la graphomanie formidable qui envahit la société est la conséquence de la disparition de quelques vestiges de la vie historique, et notamment de la littérature du passé en tant que contrainte, intimidation, inhibition. Il faudrait distinguer la littérature d’empêchement et la littérature d’encouragement. Balzac, c’est de la littérature d’empêchement. Angot [...], c’est de la littérature d’encouragement : c’est-à-dire que n’importe qui, devant un paragraphe d’Angot, se sent immédiatement capable d’être aussi stupide, fou, obsédé, pas drôle, etc. : il suffit de s’asseoir devant son écran et d’imiter les chimpanzés dactylographes de la légende, ce n’est pas plus difficile que cela. Les néo-auteurs, pas le moins du monde intimidés, exercent leur droit à écrire comme s’il s’agissait d’un droit de l’homme.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1463

[ non-démocratique ] [ réserve ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

définition

Que signifie vraiment "disruption" ou "disruptif" et pourquoi tout le monde en parle maintenant ?

Vous avez raison: on retrouve les mots "disruption" et ses dérivés un peu partout aujourd'hui. Ainsi on entend parler de "président disruptif", de startup qui "a pour ambition de disrupter le secteur de la douche" ou d'autres qui veulent "disrupter le chômage". En mai 2017, France Télévision expliquait au Monde que les invités mystères de l'Emission Politique, comme Christine Angot, étaient "parfois disruptifs".

Selon une défitinition présente dans le Dictionnaire de la langue française (1874) d'Emile Littré, le mot disruption signifie "rupture" ou "fracture". Pourtant on ne comprend pas trop ce que signifie "fracasser le secteur de la douche".

Si "disruption" s'est échappé du cercle restreint des cruciverbistes (les amateurs de mots croisés) pour se retrouver de manière très présente dans le vocable d'aujourd'hui, c'est surtout dû à son emploi dans le milieu de l'économie avec l'apparition de jeunes entreprises (les fameuses startups), qui ont su utiliser les outils numériques pour transformer certains marchés.

On pense notamment à Uber, Airbnb ou Netflix qui ont cassé des systèmes, qui paraissaient établis, des taxis, de l'hôtellerie ou de la location de films ou de séries, en proposant des services innovants (devenir soi-même chauffeur de sa propre voiture, louer son ou ses appartements et permettre pour un prix réduire d'accéder à des catalogues entiers de contenus culturels). Depuis tout entrepeneur qui a de l'ambition et espère connaître un succès aussi important que les entreprises citées, souhaite trouver l'idée disruptive qui lui permettra de transformer un marché pour faire table rase du passé.

En janvier 2016, la rédactrice en chef du service économie de L'Obs, Dominique Nora, avait consacré un article au "concept de "Disruption" expliqué par son créateur". Elle y faisait la recension du livre "New : 15 approches disruptives de l'innovation", signé par Jean-Marie Dru. Dans cette fiche de lecture, on apprend notamment que:

" DISRUPTION est une marque appartenant à TBWA [une important agence de publicité américaine; NDLR] depuis 1992, enregistrée dans 36 pays dont l'Union Européenne, les Etats-Unis, la Russie, l'Inde et le Japon."

Mais aussi qu'il n'a pas toujours eu un aura lié à l'entreprise:

Même en anglais, au début des années 90, le mot 'disruption' n'était jamais employé dans le business. L'adjectif caractérisait les traumatismes liés à une catastrophe naturelle, tremblement de terre ou tsunami…

Selon Jean-Marie Dru, père du concept, le terme sert d'abord à qualifier la "méthodologie créative" proposée aux clients de son agence.  Puis le professeur de Harvard, Clayton Christensen, va populariser l'expression à la fin des années 90 en parlant "d'innovation disruptive". Les deux hommes ont l'air de se chamailler sur la qualité de "qui peut être disruptif?". Dru estime que "pour Christensen, ne sont disruptifs que les nouveaux entrants qui abordent le marché par le bas, et se servent des nouvelles technologies pour proposer des produits ou services moins cher " alors que lui considère que la disruption n'est pas réservée uniquement aux startups puisque de grands groupes comme Apple ou Red Bull sont capables de "succès disruptifs".

Finalement au mileu de tous ces "disruptifs", L'Obs apporte cette définition de la disruption:

"Une méthodologie dynamique tournée vers la création". C'est l'idée qui permet de remettre en question les "Conventions" généralement pratiquées sur un marché, pour accoucher d'une "Vision", créatrice de produits et de services radicalement innovants.

Force est de constater que le marketing et les médias ont employé ces mots à tire-larigot et qu'ils peuvent être désormais utilisés dans n'importe quel contexte au lieu de "changer" ou "transformer", voire même de "schtroumpfer". Ne vous étonnez pas si votre conjoint se vante d'avoir "disrupter" la pelouse en la faisant passer d'abondante à tondue, ou d'avoir "disrupté" le fait de se laver en utilisant le shampoing au lieu du gel douche... 

Auteur: Pezet Jacques

Info: Libération, 13 octobre 2017

[ mode sémantique ] [ dépaysement libérateur ] [ accélérationnisme ] [ contre-pied ] [ contraste ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste