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approche scientifique

Je n'ai pas dessein de parler ici de la simple dissection de différents genres d'Animaux ; quelqu'exacte qu'on la suppose, elle ne pourra jamais produire que des matériaux, précieux à la vérité, mais qui attendent, pour être véritablement utiles, qu'un Anatomiste physicien sçache comparer adroitement le même Viscere pris dans nombre d'Animaux de différents genres, pour en tirer des conséquences utiles, ou sur les usages de ce Viscere, ou sur sa vraie organisation, ou même sur son développement & son accroissement.

Il faut convenir que cette espece d'anatomie a des avantages que n'a point celle qui se borne à la dissection des Cadavres humains ; outre que le même Viscere se présente dans différentes especes d'Animaux sous des formes particulières qui peuvent être très-favorables à nos recherches, on sçait encore que les Cadavres sont rares pour beaucoup d'Anatomistes, & quand ils en auroient un grand nombre à leur disposition, ce ne sont que des Cadavres, au lieu que l'Anatomiste peut disposer à son gré de la vie des Animaux, & en sacrifier tant qu'il voudra pour son instruction.

Auteur: Du Hamel du Monceau Henri-Louis

Info: "Observation sur la réunion des fractures des os", mémoire paru dans les "Histoires et Mémoires de l'Académie des sciences", 1741

[ physiologie ] [ expérimentation animale ] [ induction ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

réflexivité

La psyché est pour moi, comme vous le savez, un concept général qui désigne la substance de tous les phénomènes se déroulant dans le monde intérieur. L’esprit en revanche caractérise une certaine catégorie de phénomènes intérieurs, à savoir tous les contenus qui ne peuvent être dérivés du corps ni du monde extérieur. Ce sont soi des processus imagés conduisant à des idées abstraites, soit des abstractions conscientes et volontaires. […]

La psyché pourrait être mise en parallèle avec le concept physique de matière (corpuscule + onde). De même que la matière, la psyché est une matrice qui repose sur l’archétype de la mère. L’esprit en revanche est masculin et repose sur l’archétype du père ; sous l’influence favorable de l’ère patriarcale, il revendique par conséquent le primat sur la psyché et la matière. Mais il possède également un aspect féminin sous la forme de son alliée Sophia qui se manifeste de plus en plus nettement à mesure qu’on se rapproche de l’inconscient. Dans cette sphère matriarcale, l’esprit est le fils de la mère (en alchimie, le "très vieux fils de la mère").

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Lettre à Wolfgang Pauli, 24 octobre 1953

[ définis ] [ pensée ] [ anima-animus ] [ symbolisme ] [ chair-esprit ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

être humain

C'est à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre d'arts que la nature a donné l'outil de loin le plus utile, la main. Et ceux qui prétendent que l'homme, loin d'être bien constitué, est le plus mal partagé des animaux - ils disent en effet qu'il n'a rien aux pieds, qu'il est nu, et ne possède pas d'armes pour la lutte - ont tort : les autres, en effet, disposent d'un seul recours, qu'ils ne peuvent échanger contre un autre, et il leur est nécessaire pour ainsi dire de rester chaussés pour dormir ou pour tout faire, de ne jamais déposer l'armure qu'ils ont autour du corps, de ne jamais échanger l'arme dont ils ont été dotés par le sort ; l'homme dispose au contraire de multiples moyens de défense, et il lui est toujours possible d'en changer, comme il peut posséder l'arme qu'il désire et au moment où il le désire. La main, en effet, devient griffe, serre, ou corne, et aussi lance, épée, n'importe quelle autre arme ou outil, et elle est tout cela parce qu'elle peut tout prendre et tenir.

Auteur: Aristote

Info: Les parties des animaux, IV, 10, 687 b

[ primate ] [ avantage ] [ animal particulier ]

 

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humour

On vient de me raconter cette histoire qui ne manque pas de sel.
Deux couples amis habitent deux villas voisines entourées d'un jardin. Dans l'une d'elles, une petite fille possède un hamster auquel elle est très attachée et qui se trouve dans une cage accrochée à l'extérieur de la maison.
Les voisins ont un chien, et un soir, catastrophe : le chien vient déposer à leurs pieds le hamster couvert de salive et de terre. Ils sont consternés et s'avouent qu'ils n'oseront pas aller dire que leur chien vient de tuer le hamster. Alors, ils décident de le laver, et pour qu'il retrouve un beau poil, ils le sèchent avec un sèche-cheveux. La nuit venue, ils vont discrètement le mettre dans sa cage. Ainsi croira-t-on qu'il est mort de sa belle mort.
Le lendemain, ils vont aux nouvelles. La petite fille est maussade et ils lui en demandent la raison.
- Mon hamster est mort.
- Ma pauvre. Tu l'aimais tant.
- On n'arrive pas à comprendre. on l'avait enterré au fond du jardin et on vient de le retrouver dans sa cage.

Auteur: Juliet Charles

Info: Apaisement : Journal VII, 1997-2003

[ animal domestique ] [ anecdote ]

 

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cosmogonie

En effet, [Atman] était grand comme une femme et un homme quand ils se tiennent embrassés. Son soi, il le divisa en deux parties : de là naquirent époux et épouse. Il s'unit à elle et de là naquirent les humains. Mais elle réfléchit : Comment peut-il s'unir à moi puisqu'il m'a engendrée de lui même? Eh bien! je vais me cacher ! Alors elle se transforma en vache; alors lui devint taureau et il s'accoupla avec elle; de là naquirent les bovins. Alors elle se fit jument; mais lui devint étalon; elle se fit ânesse, lui âne et il s'accoupla avec elle : de là naquirent les solipèdes. Elle devint chèvre, lui, bouc; elle devint brebis, lui, bélier et s'accoupla avec elle; de là naquirent les chèvres et les brebis. Et ainsi, il arriva qu'il créa tout ce qui s'accouple jusqu'aux fourmis. Alors il reconnut: "Vraiment je suis moi-même la création, car j'ai créé tout le monde de l'univers". Alors il se frotta ainsi (les mains devant la bouche) et il engendra de sa bouche comme sein maternel et de ses mains, le feu.

Auteur: Brihadaranyaka Upanishad

Info: Traduit par Paul Deussen

[ espèces animales ] [ mythologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écologie

La nature à l'état sauvage est bien ce qui empêche les services fédéraux chargés de la faune de défendre les grizzlys. Il n'y a rien à gagner dans de telles régions, rien à gérer. Pourtant l'intolérance des hommes en fait de véritables champs de bataille où les grizzlys ne cessent de perdre et de mourir. Ces derniers auraient pu s'adapter à notre présence, mais nous ne leur en avons pas donné la possibilité. Notre culture ne nous permet pas de vivre aux côtés d'une autre espèce intelligente et prédatrice. Les ours ont besoin de la nature sauvage.
Ce serait également une bonne chose pour les humains car, comme le disait Thoreau : "Dans la nature sauvage réside la préservation du monde." Concrètement, cela signifie : défoncer les routes et faire disparaître les parcs de stationnement, détruire les bâtiments et non à tout forme de capitalisme ou de socialisme quelle qu'elle soit. Les grizzlys ont besoin de régions sauvages vastes et libres, sans survols ni aménagements touristiques, sentiers de randonnée, gestion humaine ou "développement" d'aucune sorte. La nature sauvage doit exister pour elle-même, et pour les grizzlys.

Auteur: Peacock Doug

Info: Mes années grizzly

[ être humain ] [ animal ] [ environnement ]

 

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être humain

Les grizzlis communiquent au moyen de leur taille, de leurs postures, de leur gueule, de leurs oreilles et de leurs yeux. Lorsqu'ils se dressent sur leurs pattes de derrière en balançant la tête, ils essaient simplement de mieux voir et de mieux sentir. Un grizzli qui souffle des whoosh est inquiet mais ne représente pas une menace pour l'homme. Par contre, s'il lance des woof tout en restant sur place, il peut être dangereux. Quand il ouvre et ferme ses mâchoires tout en bavant, il est temps de prendre la fuite. S'il baisse la tête vers l'une de ses pattes de devant tout en regardant sur le côté, il vous indique qu'il aimerait s'éloigner paisiblement si vous en faites autant. Si sa tête est tournée vers le côté, vous pouvez encore vous en aller. Si elle est basse, mais bien droite, et que ses oreilles sont rabattues vers l'arrière, il est sur le point de charger. Si, au dernier moment, ses yeux deviennent fixes et froids, vous êtes vraisemblablement dans un beau merdier.(...) C'est certainement l'ultime signal que vous recevrez avant de voir une masse de fourrure fondre sur vous.

Auteur: Peacock Doug

Info: Mes années grizzly

[ animal ] [ communication ]

 

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végétaux

Les plantes génèrent des signaux électriques susceptibles d'être perçus par d'autres plantes, par des insectes ou d'autres animaux. [...] On fixa des électrodes à des feuilles et à la tige d'une plante de philodendron. Ensuite dix humains furent introduits dans la pièce un par un et se tinrent devant la plante ou l'effleurèrent. Lorsqu'un des participants déchira quelques feuilles de la plante, son activité électrique monta en flèches. Le jour suivant les dix personnes retournèrent une par une dans la pièce et se tinrent à côté d'elle. Lorsque l'individu qui avait endommagé les feuilles de la plante le jour précèdent pénétra dans la salle, l'activité électrique de la plante augmenta de nouveau brusquement. Les chercheurs installèrent alors dans la pièce d'autres plantes avec le philodendron. Le jour d'après chacune des dix personnes revint dans la salle où se trouvait le groupe de plantes. Lorsque le "tueur de feuilles" arriva, le philodendron envoya ce qui devait être de puissant signaux d'avertissement. Les autres avait dû capter cette alarmes car lorsque le "tueur de feuilles" revint le quatrième jour, toutes les plantes dans la pièce virent leur activité électrique augmenter - presque à l'unisson.

Auteur: Shanor Nesbitt Karen

Info: Les souris gloussent, les chauves-souris chantent

[ animaux ] [ humains ] [ interactions ] [ communication ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

conscience

La matière, saisie par elle [la pensée humaine] comme mana – ce que nous appelons énergie radiante – ne voile pas les essences. Le cosmos est dès lors un cosmos de la pensée pure, de la matière pure et de la liberté, au sein duquel l’idée rejoint immédiatement l’existence, et où tout vouloir instantanément se réalise. A ce niveau, l’homme, comme l’indiquent toutes les traditions reculées, est un surhomme, un "dieu" et l’univers où il se meut mérite pleinement la qualification de dynamique (dynamis = force, puissance). Au niveau mental inférieur, la pensée, ne bénéficiant plus du même potentiel et de la même acuité mentale, n’a plus la force de percer l’écran des sensations ; elle est arrêtée par l’obstacle ; ce qu’elle synthétise et objective, ce sont, par suite, non plus les objets eux-mêmes dans leur essence, mais les impressions de surface qu’ils procurent à l’animalité pour faciliter son comportement. Cette objectivation abusive d’états psychologiques tout subjectifs engendre l’univers phénoménal ou univers de la Maya, qui est un univers du mécanisme, où règnent en souverains le temps et l’espace. A ce niveau, l’être humain cesse d’être un surhomme ou un "dieu". Il devient un homme.

Auteur: Gordon Pierre

Info:

[ immédiate ] [ séparation ] [ sujet-objet ] [ être humain ] [ animal particulier ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

historique

... à la fin de l'année 1314 (Philippe Le Bel) mourut des suites d'un accident de chasse causé en forêt de Compiègne par un sanglier. Deux ou trois siècles plus tôt, une telle mort aurait été perçue comme héroïque, et même vraiment royale. Mais au début du XIVe siècle, ce n'est plus le cas. Même si elle est due à un porc sauvage, cette mort rappelle l'étrange mort du prince Philippe, fils de Louis VI Le Gros, près de deux cents ans auparavant : dans une rue de Paris, au mois d'octobre 1131, un vulgaire porcus diabolicus, comme l'écrit Suger, s'était jeté dans les pattes du cheval du jeune prince, provoquant une chute mortelle et souillant la dynastie capétienne d'une flétrissure indélébile que même les fleurs de lis virginales des armoiries royales ne pourront jamais tout à fait effacer. (...) Un simple cochon girovague fut cause de la mort de ce rex junior coronatus, et cette mort fut, dans toute la chrétienté, ressentie comme particulièrement honteuse. Rien de tel pour Philippe Le Bel au mois de novembre 1314. Et pourtant, chroniques, libelles et pamphlets ne manquèrent pas de souligner qu'une fois encore la monarchie française était victime d'un porc et que le roi honni payait là toutes ses trahisons et ses turpitudes.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, p. 82-83

[ animal ]

 

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