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interdépendance

Je vais plutôt vous raconter l’histoire d’un ver qui fait des choses incroyables. C’est un parasite de la vache. Ses oeufs se développent dans la bouse de vache. Problème : comment s’y prendre, si vous êtes un ver dans une bouse de vache, pour retourner dans une vache et boucler ainsi votre cycle vital ? Eh bien, voici une merveille de la nature. D’abord les oeufs sont mangés par des escargots dans lesquels ils se développent. Les larves se retrouvent dans la bave d’escargot dont les fourmis raffolent… À peu près la moitié des vermisseaux nouveau-nés se retrouvent ainsi dans l’estomac des fourmis. Et là, que font-ils ? Ils essaient de percer la paroi de l’estomac et cherchent à se frayer un chemin jusqu’au cerveau de la fourmi ! À peine un pour cent y parvient. Mais c’est suffisant. Celui qui y arrive modifie alors le comportement de la fourmi de telle sorte qu’elle n’ait plus désormais en tête qu’une seule idée : grimper dans l’herbe (ce que les fourmis ne font pas d’habitude), augmentant ainsi ses chances d’être broutée par une vache… À ce moment-là, la vie du ver se termine, car il n’a plus qu’à faire des oeufs dans la vache, lesquels atterriront dans une bouse de vache. J’appelle cela de l’altruisme profond…

Auteur: Stoppard Tom

Info: Au cœur du problème

[ animaux ] [ insectes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bric-à-brac littéraire

Un romancier réaliste, en revanche, un romancier qui se mêle de raconter les moeurs de son temps, rencontre infailliblement, dès le premier détour de son récit, la question féminine. Qui dit moeurs, dit femmes. Dans un magnifique paragraphe de sa préface à "Une fille d'Eve", Balzac, comparant une fois de plus le projet de La Comédie humaine aux Mille et Une Nuits, découvre que la "faiblesse" de celles-ci, par rapport à son oeuvre à lui, vient de ce que l'observation des moeurs était impossible dans l'Orient d'alors puisque, dit-il, les femmes y étaient enfermées, invisibles. Il n'y avait par conséquent presque rien à raconter. Pas de femmes, donc pas de moeurs. Pas de femmes, donc pas de conquêtes. Pas de femmes, donc pas d'aventures. Et, pour ainsi dire, pas de réalité. D'où la nécessité du conteur de faire intervenir à tout bout de champs des prodiges, des talismans, des diableries et des magies pour soutenir l'intérêt du lecteur dans des récits dont "tout le merveilleux", conclut Balzac, "est inspiré par la réclusion des femmes".

Pas de femmes, donc pas de réalisme. Pas de femmes, donc amulettes, vibrations, télépathies et superstitions, "Spiritualités". retours de sacré. Astrologie. "Imaginaire" inoffensif. Vertige illuministe. Occultismes, enfin, on m'aura compris. New Age.

Pas de femmes, donc pas de roman vrai.

Auteur: Muray Philippe

Info: "Exorcismes spirituels", tome 1

[ sexualité refoulée ] [ anima ] [ demi-monde ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

prison

Une maman chameau et son fils discutent lorsque le bébé chameau demande à sa mère :
- Maman, pourquoi est-ce que j'ai trois orteils à chaque pied ? Sa mère répond :
- Eh bien mon fils, lorsque tu traverses le désert, ces orteils tes permettent de marcher dans le sable sans que tu t'enfonces. Un peu plus tard, le petit chameau demande à sa mère :
- Maman, pourquoi est-ce que je possède d'aussi grandes paupières ?
- C'est pour empêcher le sable d'aller dans tes yeux lorsque tu voyages dans le désert.
- Ah oui, merci maman, répondit le petit chameau.
Après un court moment, le fiston chameau se retourne vers sa mère et lui demande :
- Maman, pourquoi est-ce que j'ai ces grosses bosses sur le dos?
La mère, commence à être agacée par toutes ses questions mais répond quand même à son fils : - C'est pour emmagasiner de l'eau et ainsi lors des traversées dans le désert, te permettre de passer de longues périodes sans boire.
- C'est formidable maman, donc nous possédons trois orteils pour ne pas nous enfoncer dans le sable, de grosses paupières pour ne pas avoir de sable dans les yeux et des bosses sur le dos pour emmagasiner de l'eau, mais maman...
- Oui mon garçon ?
- Tu veux bien me dire ce que l'on fait au zoo ?

Auteur: Vian Boris

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[ animal ]

 

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végétal

La communication des plantes par voie chimique commence à être un sujet d'étude. En effet, certains éléments laissent penser que les plantes sécrètent des substances grâce auxquelles elles peuvent se transmettre des informations entre elles. Le cas des acacias d'Afrique est un exemple connu de ce phénomène : lorsqu'une antilope commence à brouter le feuillage de l'acacia, celui-ci sécrète aussitôt des tanins (polyphénols ) dans ses feuilles basses, ce qui les rend amères et indigestes. En parallèle, il diffuse un message d'alerte en émettant des molécules volatiles, principalement de l'éthylène, qui sont dispersées par le vent et captées par les arbres voisins. Ceux-ci synthétisent alors à leur tour des tanins protecteurs. Les antilopes se sont adaptées et ne se nourrissent plus que du feuillage inoffensif des arbres situés dans le sens contraire du vent, n'ayant pas reçu les émissions gazeuses de leurs voisins. Lorsqu'il y a quelques décennies les hommes ont voulu construire des parcs pour les antilopes, celles-ci n'ont plus été en mesure de remonter contre le vent et ont du brouter les feuillages toxiques, provoquant leur mort. C'est un bel exemple de l'autodéfense végétale. L'acacia tue quand il est trop la proie des brouteurs, il sécrète alors plus de tanin, ce qui tue les êtres vivant qui l'on consommé... Même les acacias voisins qui n'ont pas été agressés sont avertis par message chimique des autres acacias.

Auteur: Baluska Frantisek

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[ animal ] [ interaction ] [ défense ]

 

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homme-animal

oh, elle se plaignait pas, mais je voyais... elle avait plus de force... elle couchait à côté de mon lit... un moment, le matin, elle a voulu aller dehors... je voulais l'allonger sur la paille... juste après l'aube... elle voulait pas comme je l'allongeais... elle a pas voulu... elle voulait être un autre endroit... du côté le plus froid de la maison et sur les cailloux... elle s'est allongée joliment... elle a commencé à râler... c'était la fin... on me l'avait dit, je le croyais pas... mais c'était vrai, elle était dans le sens du souvenir, d'où elle était venue, du Nord, du Danemark, le museau au nord, tourné nord... la chienne bien fidèle d'une façon, fidèle aux bois où elle fuguait, Korsör ; là-haut... fidèle aussi à la vie atroce... les bois de Meudon lui disait rien... elle est morte sur deux... trois petits râles... oh, très discrets... sans du tout se plaindre... ainsi dire... et en position vraiment très belle, comme en plein élan, en fugue... mais sur le côté, abattue, finie... le nez vers ses forêts à fugue, là-haut d'où elle venait, où elle avait souffert... Dieu sait !
Oh, j'ai vu bien des agonies... ici... là... partout... mais de loin pas des si belles, discrètes... fidèles... ce qui nuit dans l'agonie des hommes c'est le tralala... l'homme est toujours quand même en scène... le plus simple...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: D'un château l'autre

[ littérature ] [ animal domestique ] [ mourir ]

 

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humour

... un chien, c'est déjà pas finaud mais l'otarie c'est pire... Pardon, mon pote, mais mets-toi deux secondes dans la peau de Darwin. Tu essaies de faire un truc un peu carré. Tu ranges tout bien : Les poissons avec les poissons. Les mammifères avec les mammifères. Les oiseaux avec les oiseaux. T'es claqué et tu bâcles un peu la fin, en faisant un gros tas avec le reste... Les insectes et tous les trucs merdiques. Et puis, quand t'as vraiment fini, juste avant de boire une bière bien méritée, tu te retrouves avec l'otarie sur les bras. Et juste là, tu fonds en larmes devant ce machin mi-thon mi-cochon, impossible à garer... L'otarie, t'avoueras que c'est quand même un peu la honte. C'est les fonds de tiroir de la création, cette bestiole. C'est ni fait ni à faire.
– Oui, mais c'est gentil.
– Gentille, une otarie ? Gentille, mon cul ! Dans l'imaginaire gnangnan, c'est une chouette bestiole, avec une trogne craquante qui joue à la baballe ! Mais, mon vieux, ça pèse trois cents kilos, cette merde ! Et ça a des dents comme des sécateurs ! "Gentil" ? Mais de quoi tu parles ? Ça passe son temps à trucider les bébés manchots pour le fun, à déchiqueter des familles entières de maquereaux... Si tu veux le fond de ma pensée, une otarie, c'est un serial killer déguisé en peluche.

Auteur: Le Guilcher Arnaud

Info: Pile entre deux

[ animal ]

 

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sexualité

Etude: chez les macaques, les mâles "payent" pour s'accoupler Payer pour faire l'amour est une pratique probablement encore plus ancienne que l'espèce humaine elle-même. Telle est la conclusion d'une étude décrivant un véritable "marché du sexe" chez les macaques indonésiens et publiée cette semaine dans le magazine britannique "New Scientist". En observant durant 20 mois une cinquantaine de macaques à longue queue à Kalimantan Tengah, Michael Gumert, de l'université technologique Nanyang à Singapour, a constaté que les femelles s'accouplaient en moyenne 1,5 fois par heure, mais que cette fréquence grimpait à 3,5 fois par heure chez celles qui venaient de se faire épouiller par un mâle. Ce dernier devra, avant de satisfaire son désir, "travailler" d'autant plus que peu de femelles se trouvent à proximité. La recherche des poux de sa partenaire jusqu'à ce qu'elle s'offre à lui prendra ainsi jusqu'à 16 minutes si les femelles sont moins nombreuses que les mâles dans le secteur et seulement 8 minutes dans le cas inverse. "De nombreuses études qui n'ont pas constaté ce mécanisme de marché biologique avaient été réalisées en captivité", selon M. Gumert. Selon Ronald Noë, de l'université de Strasbourg, auteur de la théorie du "marché biologique", "on retrouve une imbrication bien connue des marchés de l'accouplement et de l'économie chez l'espèce humaine", où "il y a beaucoup d'exemples de vieux hommes riches obtenant les faveurs de jeunes femmes attractives".

Auteur: Internet

Info: 2 janvier 2008

[ animaux ] [ femmes-hommes ] [ homme-animal ] [ pornographie ] [ commercialisation ]

 

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anecdote

Portugal : des chauves-souris sauvent le patrimoine littéraire
Deux bibliothèques portugaises sont devenues des lieux sûrs grâce à leurs hôtes qui vivent là depuis des générations.
"Les chauves-souris sont très prudentes quand il s'agit de leurs refuges. Elles ont tendance à utiliser les mêmes abris pendant plusieurs générations et préfèrent les bâtiments anciens", déclare le professeur Jorge Palmeirim de la faculté des sciences de l'université de Lisbonne.
Lors d'une expédition nocturne en 2008, le professeur a voulu en savoir plus sur celles qui logent les lieux depuis plus de 200 ans : "Je ne pouvais pas les voir, juste les écouter, mais selon les excréments que j'ai trouvés, je peux dire qu'il y a au moins deux espèces différentes de chauves-souris".
Ce qui fait la joie des bibliophiles et conservateurs, c'est la capacité de ces animaux à attraper les insectes : une chauve-souris peut en manger jusqu'à 500 par jour. Jusqu'ici, personne n'a contesté la présence de ces gardes qui chassent la nuit.
Pas de peur à avoir du côté les lecteurs et des chercheurs, ces bêtes sont bien cachées et dorment la journée. Leurs entrées et sorties sont facilitées par les fissures et les trous dans les bibliothèques anciennes communes. De plus, à l'époque on avait déjà tout prévu. Des documents de deux siècles, à Coimbra, témoignent de l'achat de peaux d'animaux, encore utilisées aujourd'hui, pour protéger les tables anciennes de la bibliothèque des fientes de chauve-souris.

Auteur: Internet

Info: sur le site se couchermoinsbete.fr

[ animal ]

 

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anecdote

Une autre fois, dans les Dolomites, ces cathédrales de la terre, nous gravissions un couloir au spigolo del Velo. J'arrivais sur un léger replat, quand une pierre tomba à mes côtés. Je levais la tête : vingt mètres au-dessus de moi, il y avait deux chamois, la mère et son petit. Nos chemins se croisaient. Un instant, nous restâmes figés de part et d'autre, puis, décision vite prise, dans une harmonie de sauts, les deux bêtes plongèrent dans le couloir et me frôlèrent. Bien sûr, la mère allait devant, et le petit suivait. En dessous du replat se creusait brutalement le ressaut, mais la mère devait savoir que pour l'éviter, cinq mètres sur la droite, il y avait une vire ; elle se détendit et dans une envolée se retrouva sur l'autre bord. Le petit, qui la suivait de trop près orienta mal son élan et se lança d'abord droit vers le vide, mais immédiatement après le début de son bond, par une merveilleuse cambrure en plein vol, il rectifia sa direction. La mère l'attendait, il atterrit à ses côtés et, avant qu'ils ne poursuivissent, il y eut entre eux deux un regard échangé.
Les ballets imaginés par les hommes sont beaux ; ils ne sont pas plus beaux. Le spigolo del Velo - l'arête du Voile - est une très belle escalade, mais ce jour-là, vous vous en doutez, après ce que nous avions vu, l'escalade était secondaire.

Auteur: Rébuffat Gaston

Info: La montagne est mon domaine

[ animal ] [ alpinisme ] [ nature ] [ émotion ] [ émerveillement ]

 

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chimères

Avant de se coucher, le garde Vlassi demanda aux voyageurs s'il y avait vraiment des hommes à têtes de chien. Le garde était jeune et aimait les conversations instructives.

Quand il voyageait à l'est de la Russie, dit Ambrogio, le moine italien Giovanni dal Plano Cerpini en a vu. Il les a vus ou on lui en a parlé ; ce qui n'est pas la même chose, bien sûr.

Le marchand Vladislav se racla la gorge et intervint dans la conversation.

Dans le royaume de la Pologne on a vu des gens qui avaient dans l'ensemble forme humaine, mais leur pieds étaient comme ceux des taureaux ; ils avaient une tête humaine mais par le visage ils ressemblaient à des chiens, ils disaient deux mots humains et au troisième ils aboyaient.

Le royaume de Pologne est incroyablement intéressant, dit Ambrogio, on ne peut que regretter d'y passer sans faire de longues haltes.

Et on a vu, continua le marchand Vladislav, des gens aux oreilles si grandes qu'ils pouvaient s'en couvrir tout le corps.

Arséni ne put s'empêcher de regarder les oreilles du marchand Vladislav. Elles étaient de taille respectable, mais il était impossible de s'en envelopper.

Le garde Vlassi demanda :

Et y a-t-il dans le royaume de Pologne des gens qui ne vivent que d'odeurs ? On m'a raconté des choses à leur propos.

Il y a de tout dans le royaume de Pologne, dit le marchand Vladislav.

Auteur: Vodolazkine Evguéni

Info: Les quatre vies d'Arséni

[ croyances médiévales ] [ mélange homme animal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel