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démocratie

Paris ! Le Paris qui vote, la cohue, le peuple souverain tous les quatre ans... Le peuple suffisamment nigaud pour croire que la souveraineté consiste à se nommer des maîtres.

Auteur: Zo d'Axa

Info: En dehors

[ votation ] [ entourloupette ] [ Gaule ]

 

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science-fiction

Nous sommes les maîtres incontestés du système solaire et au bord de l'espace interstellaire lui-même, juste comme ils l'étaient il y a cinquante mille ans... Ainsi, Messieurs, nous héritons des étoiles. Allons-y donc, et réclamons notre héritage. Nous appartenons à une tradition dans laquelle le concept de défaite n'a pas de sens. Aujourd'hui les étoiles et demain les galaxies. Aucune force n'existe dans l'Univers qui puisse nous arrêter.

Auteur: Hogan James P.

Info: Inherit the Stars 1977

[ conquérants ] [ bêtise ]

 

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bon sens

Maître Ramare : - Permettez-moi, Monsieur le président, de poser des question au témoin. Votre fils, Madame, est sain de corps et d'esprit ?

Pascaline : - Naturellement qu'il est sain, sauf qu'il a eu les oreillons à trois ans.

Maître Ramare : - Avant d'entrer en service chez M.François-Jules Cartier, vous ne lui aviez jamais connu de liaison amoureuse ?

Pascaline : - Qu'est-ce que vous dites ? Lui, amoureux ! Jamais, par exemple ! C'est un gars qui est bien trop solide !

Auteur: Roussel Raymond

Info: Epaves

[ humour ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

Murphy

Un jeune et sérieux étudiant en Zen demanda au Maître, "Si je travaillais très dur et avec assiduité, combien de temps me faudrait-il pour trouver le Zen ?" Le Maître y réfléchit, puis répondit, "Dix ans..." L'étudiant dit ensuite, "Mais si je travaille très, très dur, et si je m'applique vraiment à apprendre vite - Combien de temps dans ce cas ?" Le Maître répondit, "Eh bien, vingt ans." "Mais, si vraiment, vraiment j'y travaille, combien de temps dans ce cas ?" demanda l'étudiant. "Trente ans," répondit le Maître. "Mais, je ne comprends pas," dit l'étudiant déçu. "A chaque fois que je dis que je travaillerais plus dur, vous dites que ça me prendra plus longtemps. Pourquoi dites-vous cela ?" Le Maître répondit, "Quand un oeil regarde l'objectif, un oeil seulement regarde le chemin."

Auteur: Internet

Info:

 

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gouvernante

Néanmoins, chaque fois qu’il y avait des enfants, je m’en faisais des amis. Ce n’était pas à dessein. Je me retrouvais soudain en train de les divertir... L’une de mes maîtresses apprécia ce talent, pourtant. Elle avait deux petites filles, de sept et cinq ans. Elle m’engagea comme femme de chambre. Pendant deux ou trois jours, tout alla bien. La Présidente de la Cuisine était une vieille Noire obèse qui avait été la nourrice du maître de maison et faisait, comme on dit, partie des meubles. Personne n’a plus de pouvoir que ces meubles de famille dans les vieilles dynasties sudistes. Peu importe qui vous engage, le meuble peut vous chasser. Il rôde dans la maison en donnant des ordres à tout le monde, à commencer par le patron. Il ne faut surtout pas se mettre Cynthia, Rhoda ou Beckey à dos. Si on n’arrive pas à s’entendre avec la présidente, impossible de garder sa place.

Auteur: Hurston Zora Neale

Info: Des pas dans la poussière

[ gens de maison ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

écrivains

[...] l'âge des deux hommes au moment de leur mort : Poe à quarante ans et neuf mois, Kafka quarante ans et onze mois. [...] Quarante ans c'est trop jeune. Mais pense à combien d'écrivains ne sont pas allés si loin. Christopher Marlowe. Mort à vingt-neuf ans. Keats à vingt-cinq. Georg Büchner à vingt-trois. Imagine. Le plus grand dramaturge allemand du dix-neuvième siècle, mort à vingt-trois ans. Lord Byron à trente-six. Emily Brontë à trente. Charlotte Brontë à trente-neuf. Shelley, juste un mois avant ses trente ans. Sir Philip Sidney à trente-et-un ans. Nathanael West à trente-sept. Wilfred Owen à trente-cinq. Georg Trakl à vingt-sept. Leopardi, Garcia Lorca et Apollinaire, tous à trente-huit. Pascal à trente-neuf. Flannery O'Connor à trente-neuf. Rimbaud à trente-sept. Les deux Crane, Stephen et Hart, à vingt-huit et trente-deux. Et Heinrich von Kleist - l'écrivain préféré de Kafka - mort à trente-quatre ans dans un double suicide avec sa maîtresse.

Auteur: Auster Paul

Info: The Brooklyn Follies, Faber & Faber Ltd 2005, p 151

[ morts jeunes ] [ littérature ]

 

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viol

Lequel de nous mérite son destin ? Une nuit qu'elle dormait paisiblement au milieu de ses casseroles, le maître de maison glissa dans la cuisine et se dirigea vers le corps recroquevillé dans une couverture millénaire. Aouicha ouvrir les yeux et retins un cri. L'homme la menaçait de son membre érigé qu'il tenait dans sa main droite. L'homme, comme une montagne, la dominait de sa corpulence. Cet homme l'avait souvent injuriée, battue, humiliée, mais jamais encore elle ne l'avait vu dans cette attitude. Elle ne comprenait pas ce qu'il lui voulait à cette heure. Aurait-il oublié de la punir dans la journée pour une faute qu'elle aurait commise et viendrait-il se rattraper ? Aouicha se protégea le visage de ses bras maigres, attendant le premier coup. Il n'y eut pas de premier coup. L'homme se pencha sur le corps de la fillette qu'il dénuda avec violence. Aouicha pensa qu'il avait découvert un autre moyen pout la châtier. Elle tremblait comme une feuille morte et ses larmes coulaient avec abondance. Une fois le petit corps mis à nu, l'homme s'allongea de tout son poids sur le ventre de la fillette, broyant ses membres rachitiques. Elle ressentit une déchirure au niveau du nombril et perdis connaissance. Quand elle revint à elle, le soleil était déjà haut dans le ciel. La maitresse de maison était debout sur elle, un bâton dans la main. Elle se couvrit à la hâte et regagna sa serpillière et ses casseroles. Le soir, elle se rendit compte que ses jambes et sa robe étaient maculées de sang et qu'elle avait beaucoup de peine à marcher. Aouicha avait dix ans.

Auteur: Serhane Abdelhak

Info: Le soleil des obscurs

[ pédophilie ]

 

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biographie

La notice du Monde, en regard de sa tribune, nous présente Alain Badiou (1937-…) comme "philosophe, dramaturge et romancier, professeur émérite à l’Ecole normale supérieure". En fait, il est surtout un bourgeois et un héritier, un "fils de" - en l’occurrence de Marguerite et Raymond, déjà, tous deux, normaliens supérieurs. Le fils Badiou ne sort pas des faubourgs mais de la mairie de Toulouse, dirigée par son père entre 1944 et 1958. Entre ses sept et vingt-et-un ans. Cela crée un habitus du pouvoir et de ses pompes. Sa manie mathématique, il l’a également héritée de son père, lui-même agrégé, comme il en a hérité son adhésion au PSU et son entrée à Normale Sup. Au fond, et c’est son trait le moins répulsif, Badiou est un bon fils et un bon élève qui pense mériter son élévation – par son travail, son application, sa rigueur, sa fidélité aux préceptes reçus et assimilés. Un fanatique consciencieux, inflexible et bénin comme un frère inquisiteur ou un fonctionnaire du Parti. Il est notable qu’il n’élève pas la voix dans les débats "au sein du peuple", confiant dans la toute-puissance de l’argument, puisque son argument possède la toute-puissance de la vérité. Ses sentences d’extermination, il les réserve à "l’ennemi", de même qu’il se réserve la distinction entre l’ami et l’ennemi, en fonction de son interprétation des textes : De la contradiction (1937) et De la juste solution des contradictions au sein du peuple (1957). Gare, simplement, à ne pas glisser d’un camp à l’autre, en s’opposant par exemple à ses exégèses. S’il faut brûler des corps pour sauver des âmes, l’intellectuel aux mains blanches, aux petits yeux plissés, aux lèvres minces et serrées, au ton docte et posé, fera brûler des corps ; fidèle en cela au texte qui lui en donne le pouvoir. Au texte qui lui donne le pouvoir. Il pense sincèrement être le premier de sa promo en marxisme et il aurait trouvé affreusement injuste de ne pas gravir tous les degrés du cursus honorum, maître-assistant à la fac de Reims, professeur à l’université de Vincennes, puis à Normale Sup, etc.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Alain Badiou nous attaque", page 38

[ vacherie ] [ origines ] [ castes ] [ France ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

eulogie

En 1720, au retour d’un voyage à Karlsbad, Bach apprend que sa femme Maria Barbara est décédée et déjà mise en terre depuis dix jours ; elle laisse 4 enfants, dont l’aînée a 11 ans et le dernier 5 ans. Bach est très profondément affecté par ce décès. Avant la fin de la même année il reprend la composition de ses sonates et partitas, et modifie notamment la Chaconne. Il y introduit, dans les voix de basse et de médium, deux mélodies de chorals : "Que ta volonté soit faite, Seigneur" et le choral de Luther "Christ gisait dans les liens de la mort".

"Sei Solo", titre associé aux Sonates et Partitas au sein de laquelle se trouve cette chaconne, écrit et signé par Bach lui-même dans son manuscrit, présente une ambiguïté. On lui a faussement donné le sens de "Six Solos", mais l’italien correct serait dans ce cas "Sei Soli". "Sei Solo" veut donc dire : "Tu es seul". Quand on connait l’esprit de Bach, où tout est connecté, où les lettres sont cachées et les chiffres participent à l’architecture, le titre est limpide de sens. Cette chaconne en ré mineur, quitte donc le monde de la danse pour devenir un hommage funèbre, méditation à la fois douloureuse et pleine d’espérance sur la mort qui a déjà frappé ses proches à plusieurs reprises et qui vient de lui arracher sa femme. Mais pour le maître de la musique baroque, la mort n’est pas que séparation, chagrin, solitude ; elle libère le croyant du péché, et dans sa désespérance il affirme sa confiance en s’inclinant devant la volonté de Dieu. Par un contrepoint complexe, c’est-à-dire la superposition de plusieurs mélodies différentes, et par des variations infiniment savantes, il exprime sa lamentation, son découragement, sa peur et sa douleur qui sont le pain des larmes du croyant. Sa piété l’a porté tout au long de sa vie, dans les turbulences comme dans les moments les plus heureux. Bach ressentait au fond de son coeur la nostalgie "Sehnsucht" de la mort ; il l’a traduite dans de nombreuses oeuvres, comme ici où il chante la lassitude de la vie, l’attente de la mort qui libère et apaise, la certitude de la victoire sur la mort par le Christ ressuscité – Alleluia –, et l’assurance de la résurrection.

Christian Tetzlaff dans "A Musicology of Performance : Theory and Method Based on Bach's Solos for Violin" avance que dans cette pièce le maître use les parties jouées sur deux cordes à la fois pour ramener sa femme à la vie, pour ainsi dire, en tant que second violoniste virtuel. On est semble t'il en pleine interprétation romantique. Romantisme allumé par Bach lui-même par la qualité exceptionnelle d'un métier de fer qui lui permet d'exprimer et développer sur la mort avec beauté et profondeur. Douleur du manque doublée du sentiment ressassé de cette condition de "passager" de l'animal humain, effet émotionnel qui sera fortement renforcé par les compositeurs renommés qui suivirent et portèrent JSB au nues, Schumann, Brahms, Chopin... Un violonniste m'a dit un jour que la chaconne est comme un "arbre gorgé de fruits sous la neige". Jehudi Menuhin la joua durant l'entracte d'un concert avec le Philharmonique de Berlin et la dédia à sa soeur Hephzibah qui venait de mourir. Auditeurs bien entendu au bord des larmes. Mais laissons cela : Bach parle de son art comme d'une "Rekreation des Gemüts", "recréation du coeur et de l'esprit". Il a réussi ; point besoin d'être spécialiste, l'écouter suffit pour vivre mieux.

(Pour les spécialistes) Des recherches ont été effectuées par la musicologue Helga Thoene sur les paroles des Chorals cités tout au long de la Chaconne de la Partita II. Mises bout à bout elles révèlent une signification, une sorte de tombeau dédié à sa femme. Il utilise Ré mineur, la tonalité de la mort. La danse a des airs sacrés, un peu mystiques dans ses variations. Le passage central en majeur est comme une visite au paradis, suivie par le terrible retour sur terre... Et après cette Chaconne, on repasse en majeur dans l’Adagio de la Sonate III, avec une marche en quatorze stations comme le chemin de croix. Le religion est omniprésente dans la vie et l’oeuvre de Bach. Dieu est partout dans sa musique.

Auteur: Mg

Info: 2019, compil de diverses sources

[ chef d'oeuvre ] [ émoi ] [ pré-romantisme ] [ libération ] [ théologie musicale ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

enfant gâté

Mme d'Estourmel, âgée de cinquante-sept ans, avait un fils unique de cinq ans. Cet Isaac de cette moderne Sara était l'enfant le plus gâté et le plus insoutenable que j'aie jamais rencontré. On lui permettait tout, on ne lui refusait rien, il était le maître absolu du salon et du château.
J'arrivai au Frétoy deux heures après le dîner; il y avait beaucoup de monde de Paris. J'avais un chapeau de villageoise, comme on disait alors ; il était neuf, tout couvert de fleurs charmantes, et attaché sur l'oreille gauche avec beaucoup d'épingles. A peine étais je assise, que le terrible enfant du château vint m'arracher des mains un superbe éventail et le mît en pièces. Mme d'Estourmel fit une petite réprimande à son fils, non pas d'avoir brisé mon éventail, mais de ne pas me l'avoir demandé poliment.
Un instant après, l'enfant alla confier à sa mère qu'il avait envie de mon chapeau, et Eh bien, mon fils, répondit gravement madame d'Estourmel, allez le demander bien honnêtement. " Il accourut aussitôt vers moi en disant : et Je veux votre chapeau. " On le reprit d'avoir dit je veux ; c'est ce que sa mère appelait ne lui rien passer. Elle lui dicta sa formule de demande : et Madame, voulez-vous bien avoir la bonté de me prêter votre chapeau ? " Tout ce qui était dans le salon se récria sur cette fantaisie : la mère et l'enfant y persistèrent; M. de Genlis s'en moqua un peu aigrement. Je vis que Mme d'Estourmel allait se fâcher ; alors je me levai, et, sacrifiant généreusement mon joli chapeau, j'allai prier Mme d'Estourmel de me le détacher, ce qu'elle fit avec empressement, car l'enfant s'impatientait violemment. Mme d'Estourmel m'embrassa, loua beaucoup ma douceur, ma complaisance et mes beaux cheveux.
Elle soutint que j'étais cent fois mieux sans chapeau, quoique je fusse tout ébouriffée, et que j'eusse une figure très ridicule, avec une grande parure et celte coiffure en désordre. Mon chapeau fut livré à l'enfant, sous la condition de ne pas le gâter. Mais en moins de dix minutes, le chapeau fut déchiré, écrasé, et hors d'état d'être jamais porté. J'eus grand soin, les jours suivants, de me coiffer en cheveux, sans chapeau et sans fleurs. Mais, par malheur, cet enfant gâté était reconnaissant; il s'attacha à moi avec une passion démesurée et ne voulut plus me quitter. Dès que j'étais dans le salon, il s'établissait sur mes genoux : il était fort gras et fort lourd ; il m'assommait, chiffonnait mes robes, et même les déchirait en posant sur moi des quantités de joujoux. Je ne pouvais ni parler à qui que ce fût ni entendre un mot de la conversation, et il m'était impossible de m'en débarrasser, même pour jouer aux cartes. Dans tous mes petits voyages je portais toujours ma harpe : on voulut m'entendre; il n'y eut pas moyen, tandis que je jouais, d'empêcher l'enfant (qui se tenait debout près de la harpe) de jouer aussi avec les cordes de la basse, ce qui formait un accompagnement peu agréable. Lorsque j'eus fini, on vint prendre ma harpe pour l'emporter : l'enfant s'y opposa en faisant des cris terribles. La harpe resta ; il en joua à sa manière, il égratigna les cordes, en cassa plusieurs, et dérangea totalement l'accord. Quand on représentait à Mme d'Estourmel que cet enfant devait m'importuner beaucoup, elle me demandait si cela était vrai, et elle prenait au pied de la lettre la politesse de ma réponse, en ajoutant qu'à mon âge on était charmé d'avoir un prétexte des amuser d'une manière enfantine, et que je formais avec son fils un tableau délicieux. Au vrai, cet enfant ne m'était pas aussi désagréable que tout le monde le croyait, non que j'aimasse ses jeux, mais sa personne m'intéressait et me divertissait.
Il était joli, caressant, original, et il n'avait rien de méchant. Avec une éducation passable, on en aurait facilement fait un enfant charmant. Sa pauvre mère a bien payé la folie de cette mauvaise éducation : l'année d'ensuite, l'enfant, pour la première fois de sa vie, eut un peu de fièvre ; il refusa toute boisson, et demanda avec fureur les aliments les plus malsains. Une légère indisposition devint une maladie sérieuse, et bientôt, mortelle, parce qu'il fut impossible de lui faire prendre une seule drogue, et que toutes les tentatives en ce genre lui causaient des accès de colère qui allaient jusqu'aux convulsions. Il mourut à six ans, et il était naturellement très robuste et parfaitement bien constitué.

Auteur: Genlis Madame de

Info: Mémoires

[ mort ] [ anecdote ]

 

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