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anthropocentrisme

- Que faites-vous ici? demanda un des collègues de Wenjie.

- Je sauve le monde.

- Vous sauvez... Vous sauvez les habitants de la région?

C'est vrai que l'environnement ici est vraiment...

- Vous êtes donc tous les mêmes! explosa soudain Evans de colère. Quand on vous parle de sauver le monde, vous ne pensez qu'aux humains! Et sauver les autres espèces, c'est dérisoire? Qui a donné aux humains une telle place d'honneur sur la planète? Non, les humains n'ont pas besoin d'être sauvés. Ils ont déjà bien mieux qu'ils ne le méritent.

Auteur: Liu Cixin

Info: Le problème à trois corps

[ écologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anthropocentrisme

La technologie développée par l'homme est jusqu'à présent de l'ordre de l'amateurisme, comparée à l'élégance de la régénération inventée par les non-humains. L'homme ne reconnaît pas spontanément une technologie autre que la sienne, aussi parle-t-il du reste comme de quelque chose qu'il appelle par ignorance la nature. Une grande partie de la technologie de l'homme est d'une maigre endurance, étant composée au départ d'une invention destructrice comme celle de l'armement, ou pour quelque chose en faveur du jeu à profit rapide, inventé par l'homme, de la manipulation égoïste et de l'invention de règles pour le jeu de ses systèmes de valeurs qui ne préoccupent que lui.

Auteur: Buckminster Fuller R.

Info: Synergetics 173, à propos de "Kunstformen der Natur" d'Ernst Haeckel, 1904

[ dérisoires artifices ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

monothéisme

L'homme est à Dieu (al-haqq) ce qu'est la pupille à l'oeil [la pupille s'appelle en arabe "l'homme dans l'oeil"], la pupille étant ce par quoi le regard s'effectue ; car par lui [c'est-à-dire par l'homme universel] Dieu contemple Sa création et lui dispense Sa miséricorde. Tel est l'homme à la fois éphémère et éternel, être créé perpétuel et immortel, Verbe discriminant [par sa connaissance distinctive] et unissant [par son essence divine]. Par son existence, le monde fut achevé.
Ainsi l'homme se voit confier la sauvegarde divine du monde, et le monde ne cessera pas d'être sauvegardé aussi longtemps que cet Homme Universel (al-insân al-kâmil) demeurera en lui.

Auteur: Ibn Arabi Moheïddine - Mohyiddin

Info: La sagesse des prophètes

[ anthropocentrisme ] [ Islam ] [ être humain ]

 

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humaine syntonisation

Ce que l'humanité a produit au cours de ses ères créatrices dans le domaine de la connaissance, des grandes idées et des œuvres d'art, ce que les périodes de spéculation érudite qui suivirent ont ramené à des concepts et transformé en patrimoine intellectuel, tout cet immense matériel de valeurs spirituelles, le joueur de Perles de Verre en joue comme l'organiste de ses orgues, mais les siennes sont d'une perfection presque inconcevable ; leurs claviers et leurs pédales explorent le cosmos spirituel tout entier, leurs registres sont pour ainsi dire sans nombre, et théoriquement cet instrument permettrait de reproduire dans son jeu tout le contenu spirituel de l'univers.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Le Jeu des perles de verre

[ unification ] [ oecuménisme ] [ anthropocentrisme ] [ musique des sphères ] [ utopie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

être humain

Tout au début de la Genèse, il est écrit que Dieu a créé l'homme pour qu'il règne sur les oiseaux, les poissons et le bétail. Bien entendu, la Genèse a été composée par un homme et pas par un cheval. Il n'est pas du tout certain que Dieu ait vraiment voulu que l'homme règne sur les autres créatures. Il est plus probable que l'homme a inventé Dieu pour sanctifier le pouvoir qu'il a usurpé sur la vache et le cheval. Oui, le droit de tuer un cerf ou une vache, c'est la seule chose sur laquelle l'humanité toute entière soit fraternellement d'accord, même pendant les guerres les plus sanglantes.

Auteur: Kundera Milan

Info: L'insoutenable légèreté de l'être

[ religion ] [ anthropocentrisme ]

 

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explication

Le nom pour cette figure essentielle de l’humanité qui surpasse l’ancien type, c’est "le Surhomme". Par là, Nietzsche n’entend point quelque spécimen isolé du genre humain, dans lequel les capacités et visées de l’homme habituellement connu auraient été agrandies et accrues jusqu’au gigantesque. "Le Surhomme" n’est pas non plus la race d’homme qui naîtrait par une application à la vie de la philosophie de Nietzsche. Le nom de "surhomme" nomme l’essence de l’humanité qui, en tant que moderne, commence à entrer dans l’accomplissement de l’essence de son époque. "Le surhomme", c’est l’homme qui est homme à partir de la réalité déterminée par la volonté de puissance et pour cette réalité.

Auteur: Heidegger Martin

Info: Dans "Le mot de Nietzsche "Dieu est mort"" in Chemins qui ne mènent nulle part, pages 303-304

[ conformité ] [ concept ] [ anthropocentrisme ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anthropocentrisme

Au lieu de penser à la mort on ne pense qu’aux moyens de l’éviter, de la repousser. Trouver les gènes, les médicaments, les aliments, les modes de vie qui permettront de vivre jusqu’à cent vingt ans, deux cents ans, le messianisme techno-biologique fait monter les enchères jusqu’à l’éternité… En réalité, il se passera la même chose qu’avec le développement des moyens de transport, qui ne diminue pas le temps passé à se déplacer mais l’augmente. Plus on connaîtra de facteurs influants sur la longévité, plus la vie sera occupée par le souci de la préserver, de la faire durer en gérant au mieux son "capital santé". (…) La vie sera longue et stupide.

Auteur: Rey Olivier

Info: Itinéraire de l'égarement : Du rôle de la science dans l'absurdité contemporaine, p 293

[ antispirituel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anthropocentrisme

Par "crise de la sensibilité", j'entends un appauvrissement de ce que nous pouvons sentir, percevoir, comprendre, et tisser comme relations à l'égard du vivant. Une réduction de de la gamme d'affects, de percepts, de concepts, de pratiques nous reliant à lui. Nous avons une multitude de mots, de types de relations, de types d'affects pour qualifier les relations entre humains, entre collectifs, entre institutions, avec les objets techniques ou les œuvres d'art, mais bien moins pour nos relations au vivant. Cet appauvrissement de l'empan de sensibilité envers le vivant, c'est-à-dire des formes d'attention et des qualités de disponibilité à son égard, est conjointement un effet et une part des causes de la crise écologique qui est la nôtre.

Auteur: Morizot Baptiste

Info: Manières d'être vivant : Enquêtes sur la vie à travers nous

[ solipsisme spéciste ] [ éloignement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anthropocentrisme

Si je devais définir de façon précise "l'anthropomorphisme", je dirai que cela tombe sous le sens qu'un homme ne peut avoir une idée qui ne soit pas anthropomorphe, et que c'est simplement répéter l'erreur de Kant que de vouloir y échapper. En même temps, je suis assez confiant dans le fait qu'un humain puisse comprendre les pensées de son cheval, la joie de son perroquet ou son canari si plein d'espièglerie ; et bien que ses représentations de ces pensées soient, je suppose, plus ou moins falsifiée par anthropomorphisme, il y a pourtant beaucoup plus de vérité que de mensonge en elles, plus encore que s'il s'attelait à la tâche impossible de l'éliminer, j'en suis suffisamment convaincu pour l'heure.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Manuscrit MS [R] 293. 1906-7, From the Robin Catalogue

[ inévitable ] [ créature de Gaïa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écologie

Les mots "espèces nuisibles" et "mauvaises herbes" ne sont que le reflet d’un préjugé séculairement ancré, selon lequel les plantes et les animaux sont là pour nous servir ou nous réjouir, et que nous avons sur eux un droit discrétionnaire. Ces mots sont la traduction directe de notre égocentrisme (ou anthropocentrisme), de notre ignorance et de notre étroitesse d’esprit. Les animaux considérés comme nuisibles ne le sont que par nous, et il en est de même des herbes prétendues mauvaises. En réalité, nous ne sommes qu’une espèce parmi tant d’autres. Ajoutons, en passant, que, face aux extinctions multipliées d’espèces dont nous sommes aujourd’hui responsables, nous mériterions, seuls, le qualificatif d’espèce hautement nuisible à l’harmonie et à la préservation de la biodiversité.

Auteur: Reeves Hubert

Info:

[ anthropocentrisme ]

 

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