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homme-animal
Son caniche le regardait anxieusement, car il n'est pas facile de comprendre un homme.
Auteur:
Gary Romain
Années: 1914 - 1980
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Clair de femme
[
chien
]
[
mécompréhension
]
image-son
Rigoureusement parlant, le cinéma sonore, en tant que domaine particulier d'expression artistique, commence au moment où le craquement d'une botte est détaché de la représentation de la botte qui craque pour être rattaché à l'image d'un homme prêtant anxieusement l'oreille.
Auteur:
Eisenstein Sergueï Mikhaïlovitch
Années: 1898 - 1948
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: cinéaste
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
[
vidéo
]
[
association
]
être humain
Question : Qu'est-ce qui vous étonne le plus chez les humains ?
Confucius : Ils perdent leur santé à faire de l'argent et, par la suite, ils perdent tout leur argent à tenter de la retrouver. En pensant anxieusement au futur, ils oublient le présent, de sorte qu'ils ne vivent ni le présent, ni le futur. Finalement, ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et ils meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Auteur:
Confucius
Années: -0551 -0479 av. J.-C.
Epoque – Courant religieux: Chine ancienne-Tao
Sexe: H
Profession et précisions: penseur
Continent – Pays: Asie - Chine
Info:
[
futile
]
analysant
Au total, je ne suis quand même qu’une machine à gagner de l’argent et je m’épuise au travail ces dernières semaines. Un jeune Russe riche que j’ai pris à cause d’une passion amoureuse compulsive, m’a fait l’aveu, après la première séance, des transferts suivants : juif escroc, il aimerait me prendre par derrière et me chier sur la tête. […] Quand il voyait trois tas de merde dans la rue, il se sentait mal à l’aise à cause de la S.[ainte] Trinité et il en cherchait anxieusement un quatrième pour détruire l’évocation.
Auteur:
Freud Sigmund
Années: 1856 - 1939
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 13 février 1910
[
quotidien
]
[
psychanalyse
]
[
activité vénale
]
géopolitique
La Russie a rejeté l’Occident et a anxieusement cherché sa propre voie, que ça soit du temps de la Russie kiévienne, de la Russie moscovite, de l’empire des Romanov, ou de l’Union Soviétique. Les USA incarnent aujourd’hui clairement tout ce que la Russie a obstinément refusé siècle après siècle. Cet individualisme, ce matérialisme au jour le jour (subjectif), cet égoïsme et cette hypocrisie sont une fausse liberté. Le sens de l’histoire de la Russie consiste à saisir ce complexe social et à le surmonter. Le libéralisme était inacceptable pour les monarchistes, pour les bolcheviks, pour les soviétiques, pour les intellectuels du "siècle d’argent" (voir A. Etkinda), et pour les traditionalistes orthodoxes à divers degrés. Les USA représentent le libéralisme dans sa forme définitive. Si le rejet du libéralisme au cours des siècles est l’essence de l’identité russe, cela signifie que la Russie s’identifie aujourd’hui à l’anti-américanisme. Par conséquent, nous détestons l’Amérique.
Auteur:
Douguine Alexandre
Années: 1962 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: théoricien politique
Continent – Pays: Europe - Russie
Info:
Le prophète de l'eurasisme, p. 340
[
anti-américanisme
]
[
états-unis
]
complicité
"Trouduc." Rien que pour ça, j'attends de toi que tu enveloppes ma bite de ta vilaine bouche ce soir. Il fronçait des yeux vers moi.
Je n'arrivais pas à croire qu'il venait de dire ça dans un restaurant chic où tout le monde pouvait entendre. "Tu plaisantes ?! Chéri," il m'a lancé un regard qui suggérait que je ne comprenais pas l'évidence, je ne plaisante jamais avec les pipes.
Notre serveur était arrivé juste à temps pour entendre ces mots romantiques, ses joues roses trahissaient son embarras. "Vous êtes prêts à commander ?" Coassa-t'il : "Oui", rétorqua Braden, qui ne se souciait pas d'avoir été entendu. "Je prendrai le steak, à point." Il m'a sourit doucement. "Tu prends quoi ?" Il prit une gorgée d'eau. Il se trouvait si cool et si drôle. "Plutôt une saucisse, on dirait." Braden s'étrangla avec l'eau, toussant dans ses poings, les yeux brillants d'hilarité alors qu'il reposait son verre sur la table. "Vous allez bien, monsieur ?" Demanda anxieusement le serveur. "Je vais bien, je vais bien."
Auteur:
Young Samantha
Années: 1986 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivaine
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
On Dublin Street
[
couple
]
[
humour
]
[
dialogue
]
[
fellation
]
art pictural
Mais le meilleur maître du temps est un homme tout différent de l'Albane, un peu plus jeune que lui, pauvre, inégal, de son vivant fort contesté, en demeurant la figure la plus sympathique de l'école. Ce nouveau venu s'appelait Dominico Zampieri. C'était le fils d'un cordonnier. Il naquit à Bologne en 1581. Il était court et gros. Ses camarades lui donnèrent le diminutif de Meniechino. Il paraissait peu doué; on le baptisa le Bœuf. Ce tâcheron muet, obstiné, gauche, ce candide qui avait l'audace de s'exprimer comme il sentait, qui se cherchait anxieusement et ne se trouvait pas toujours, modeste, replié, humble, en butte à la critique, disgracié en ménage, devait se voir fatalement sacrifié aux faiseurs, aux improvisateurs, à l'effronterie d'un Lanfrane. Même illustre, il resta toujours le "petit Dominique", Dominiquin.
C'était une âme charmante, un original, un rêveur, un homme qui s'est longuement assimilé les maîtres, mais qui sentait aussi vivement la beauté, là où elle se rencontre, à l'improviste, au coin d'une rue, et qui la recueillait toute fraîche, à la volée, dans une note furtive prise sur un calepin, sous son manteau.
Auteur:
Gillet Louis
Années: 1876 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: historien d'art et historien de la littérature
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La Peinture en Europe au XVIIe siècle - Manuels d'Histoire de l'Art. Le Dominiquin
[
portrait
]
[
peintre baroque
]
nocturne
L’impénétrable obscurité enserrait le navire de si près qu’il semblait qu’en allongeant la main par-dessus bord on pourrait toucher quelque substance surnaturelle. Cela produisait un effet de terreur inconcevable et de mystère inexprimable. Les rares étoiles au ciel jetaient une lumière indistincte sur le navire seul, sans le moindre miroitement sur l’eau, sous forme de rais séparés perçant une atmosphère transformée en suie. C’était une chose que je n’avais jamais vue auparavant, et qui ne donnait aucune indication sur la direction d’où viendrait n’importe quel changement, comme une menace se refermant sur nous de toutes parts.
Il n’y avait toujours personne à la barre. L’immobilité de toutes choses était absolue. Si l’air était devenu noir, rien ne prouvait que la mer ne fût pas devenue compacte. Il ne servait à rien de regarder dans une direction quelconque, à la recherche du moindre signe, en spéculant sur la proximité de l’instant critique. Le moment venu, l’obscurité submergerait silencieusement la faible clarté des étoiles tombant sur le navire, et la fin de toutes choses viendrait sans un soupir, un mouvement ou un murmure quelconque, et tous nos cœurs cesseraient de battre comme des pendules que l’on n’a pas remontées.
Il était impossible de se débarrasser de ce sentiment d’irrévocabilité. La quiétude qui m’envahit était comme un avant-goût d’annihilation. Elle m’apporta une sorte de réconfort, comme si mon âme s’était soudainement résignée à une éternité d’immobilité aveugle.
Seul l’instinct du marin survivait entier à ma dissolution morale. Je descendis l’échelle vers le gaillard d’arrière. La lueur des étoiles sembla s’effacer avant que j’atteignisse ce point, mais quand je demandai calmement : "Vous êtes là, garçons ?" mes yeux distinguèrent des formes obscures qui se dressaient autour de moi, très peu nombreuses, très indistinctes ; et une voix parla : "On est tous là, capitaine." Une autre rectifia anxieusement :
"Tous ceux qui peuvent être bons à quelque chose, capitaine."
Les deux voix étaient très calmes et assourdies, sans caractéristique particulière d’empressement ou de découragement. Des voix très prosaïques. "Nous devons essayer de carguer la grand-voile", dis-je. Les ombres s’écartèrent de moi sans un mot. Ces hommes étaient les fantômes d’eux-mêmes, et leurs poids sur un cordage ne pouvait être plus que le poids d’une poignée de fantômes. En vérité, si jamais voile fut carguée par la force pure de l’esprit, ce dut être cette voile-là, car à proprement parler, il ne restait pas suffisamment de muscles pour cette tâche à bord du navire, et à plus forte raison dans notre misérable groupe sur le pont. Bien sûr, je mis moi-même la première main à l’ouvrage. Ils errèrent faiblement après moi d’un cordage à l’autre, haletant et trébuchant. Ils peinèrent comme des Titans. Il nous fallut une heure au moins, et tout ce temps l’univers noirci ne produisit aucun son.
Auteur:
Conrad Joseph Teodor Korzeniowski
Années: 1857 - 1924
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
La ligne d'ombre. Chapitre V. Trad de l’anglais, Florence Herbulot.
[
maritime
]
[
équipage
]