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ponctuation

La virgule à l'apostrophe : alors, on fait encore des acrobaties...

Auteur: Internet

Info:

[ humour ]

 

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femmes-hommes

Coup de vent à Londres... la robe d'une fille se soulève et un mec fait " Wouaoo! ". La fille l'apostrophe:
- Vous n'êtes pas un gentleman!
- Vous non plus!

Auteur: Coluche Colucci Michel

Info: L'Horreur est humaine

[ répartie ]

 

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paradoxe

À la Révolution de 1830 comme à celle de 1848, la mode, car les révolutions ont leurs modes, voulut que chacun portât dans la rue des rubans tricolores à la boutonnière. L'académicien Brifaut était sorti sans s'être conformé à l'étiquette. On l'apostrophe bientôt :
- Citoyen, pourquoi ne portes-tu pas l'insigne de la liberté ?
- Parce que je suis libre, citoyen.

Auteur: Larchey Lorédan

Info: L'Esprit de tout le monde, Riposteurs, 1893, Berger-Levrault 1893 <p.113>

[ réparties ]

 

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démonstration

<Aramiil> en fait on peut scientifiquement prouver que les voyelles sont nettement plus puissantes que les consonnes
<Aramiil> parce que regardez: il y a 6 voyelles dans l'alphabet
<Aramiil> soit environ 3,33333 fois moins que de consonnes
<Aramiil> et pourtant, il existe des mots composés uniquement de voyelles
<Aramiil> mais j'en connais aucun composé uniquement de consonnes, sans apostrophes après
<Aramiil> preuve est faite.
<Aramiil> demain, nous démontreront la supériorité numérique du chiffre 1.

Auteur: Internet

Info:

[ langage ] [ lettres ] [ dialogue-web ] [ absurde ] [ humour ]

 

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incantation

Une coupe s’y trouve, artistement ouvrée. Il la prend dans le coffre, et, tout d'abord, la purifie avec du soufre, puis la nettoie au flot d’une belle eau courante ; il se lave les mains, ensuite il va puiser le vin couleur de flamme, puis, se tenant debout au milieu de la cour, le preux répand le vin, - et Zeus Tonnant le voit :
Achille. – Zeus Roi, Dodonéen, dieu lointain, Pélasgique, qui règnes sur Dodone, en ce rude pays des Selles, tes prophètes aux pieds jamais lavés, qui couchent sur le sol !

Auteur: Homère

Info: Iliade chant XVI

[ éclat ] [ geste ] [ apostrophe ] [ libation ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

plaidoirie

L'avocat Garçon défendait aux assises un homme qui poussé à bout avait fini par tuer. Il lançait sur le procureur, tout au long de sa plaidoirie des petites boulettes de pain... le procureur : arretez, maître
- arrêtez, je vous dis
- allez-vous cessez à la fin
- c'est comme cela qu'on devient un assassin, monsieur le procureur !
Dans un autre tribunal ou les magistrats dormaient un peu, Garçon allume une bougie et fait semblant de chercher quelque chose sous le prétoire... intrigué le président l'apostrophe : - que cherchez-vous ?
- la justice, monsieur le président.

Auteur: Garçon Maurice

Info: Journal 1939-1945

[ anecdote ]

 

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apparences

Lichtenberg, qui caractérise ainsi l'observation physiognomique, dit encore : "Si quelqu'un disait à un autre : -Tu agis certes comme un homme honnête, mais je vois à ta figure que tu te forces, et que dans ton coeur tu es un gredin ; pour sûr, le brave garçon qui entendrait ce genre d'apostrophe, y répliquerait, et ceci d'un bout à l'autre de la terre, par une bonne paire de claques." - Si cette réplique "touche juste", c'est parce qu'elle est la réfutation du premier présupposé d'une science du point de vue intime de ce genre, savoir, que "la réalité effective" de l'homme, c'est son visage, etc.
- L'"être vrai" de l'homme est bien plutôt son acte.

Auteur: Hegel Georg Wilhelm

Info: In "Phénoménologie de l'esprit", éd. Flammarion, p. 274

[ citation ] [ dualité ] [ philosophie ] [ démonstration ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

conte

Il y avait un roi. Le roi Mintolonfin. Dans un village nommé wêkê. Un vaste village prospère qui rendait les voisins jaloux, comme un chien amoureux. Le roi Mintolonfin avait une femme. Elle s’appelait Nan. Le roi l’aimait de tout son cœur. Comme un roi n’avait jamais aimé. Le roi aimait et chérissait sa femme Nan comme un œuf de perroquet. Il la chérissait d’autant plus qu’elle attendait un enfant. Un enfant pour garantir la descendance et assurer la pérennité de wêkê. Nan, la femme du roi Mintolonfin était enceinte et allait souvent ramasser du bois mort pour le feu. Dans le champ sis derrière la concession royale. Mais un jour, un jour où il n’y avait ni soleil ni lune, un jour où Nan était en train de chercher du bois mort pour le chauffage, elle s’entendit interpellée : femme, lorsque tu arriveras chez toi, chez toi où tu trouveras ton mari le roi, dis-lui ! Dis-lui, femme ! Dis-lui que dans trois mois, seize jours, je viendrai. Je viendrai mais la guerre viendra aussi. Une guerre comme on n’en a jamais vu à wêkê. Dis-lui, femme ! Dis-lui que la guerre viendra, qu’il sera décapité, et toi femme, tu seras faite captive. Et moi, je viendrai à la suite de tout cela. Femme, dis à ton mari le roi que pour éviter la guerre, il doit immoler sa vache de couleur blanche pour en faire de l’aumône.
Qui parlait ainsi ? s’enquit Gnilété, un des enfants de la classe.
Nan, la femme aimée du roi Mintolonfin, ne vit point la personne qui venait de parler ainsi. Elle regarda autour d’elle. Elle regarda et chercha encore. Personne. Elle était seule. Comme un cadavre dans sa tombe. Seule dans le champ. Seule à entendre ces paroles lugubres. Elle rentra alors chez elle. Précipitamment. Avec sur le cœur les paroles lugubres d’une voix invisible. Elles lui firent perdre le sommeil.
Pourquoi n’en parle-t-elle pas au roi, son mari ? Pourquoi ne lui en parle-t-elle pas, Tata ? raisonna un des parents présents. Nan pouvait-elle en parler à son mari, le roi Mintolonfin ? Et qu’allait-elle lui dire ? Qu’elle avait entendu une voix dire des âneries ?
Depuis quand une voix apostrophe-t-elle les gens à wêkê ? Et quelle voix ? Voyez-vous, mes chers enfants, poursuivit Tata, Nan avait peur d’être traitée de folle, de folle et d’oiseau de mauvais augure. Elle avait peur de tout cela qui pourrait déclencher l’ire du roi. Cela pouvait la conduire là où elle ne souhaitait pas… Alors, elle décida de se taire. Cette nuit là, la même voix l’apostropha de nouveau. Elle répéta les mêmes paroles. Mais toujours Nan, la femme du roi Mintolonfin, ne vit personne. Elle chercha partout. Sous le lit. Derrière la porte. Dans la douche. Personne. Personne cette nuit-là qui répétait les mêmes paroles lugubres. La même se reproduisit le lendemain matin. Cette fois-ci, la voix précisa : Mère, pourquoi cherches-tu ailleurs, celui qui te parle ? C’est moi qui te parle ! Moi qui suis dans ton ventre ! C’est moi qui te parle !
Nan ne pouvait plus contenir les sentiments qui l’animèrent aussitôt. La surprise et la panique. Comment un enfant peut-il parler depuis le ventre de sa mère ? Excédée, elle s’en fut voir son mari, le roi Mintolonfin, à qui elle raconta tout sur la voix invisible et sur l’enfant qui parle dans son ventre.
Mais le caractère insolite de l’information fit croire au roi Mintolonfin à une crise de grossesse qu’ont coutume de faire les femmes enceintes. Surtout lorsqu’elles sont très fatiguées. Cela fait longtemps que je t’interdis de te livrer à des activités qui peuvent t’éprouver, se contenta d’apprécier le roi au milieu d’un rire moqueur à peine voilé. Rentre chez toi, repose-toi et tu n’entendras plus cette voix. Ramollie, Nan retourna dans sa case. Elle retourna chez elle sans grande assurance de ne plus entendre la voix provenant de son ventre.

Auteur: Kakpo Mahougnon

Info: Les épouses de Fa

[ grossesse ] [ oracle ] [ supersitions ] [ dilemme ] [ sacrifice ] [ perdu ] [ famille royale ]

 

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