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rêve

Cléandre donc, s'approchant de sa femme, lui demanda comment elle se trouvait, et elle dit que sa fièvre avait augmenté depuis le souper faute de dormir, et qu'elle croyait que sa guérison consistait en son repos. Cléandre lui prit la main, et lui trouvant le pouls ému (comme il ne pouvait faillir de l'être, en l'appréhension où elle était) lui dit néanmoins que cela ne serait rien. Qu'il ne soit vrai, dit-il, je suis ému comme vous, mais mon émotion procède d'ailleurs : car je songeais tout maintenant que je vous avais perdue, et qu'il y avait un dragon ici qui vous enlevait; tellement que cela m'a éveillé tout tremblant : et puis me souvenant que vous vous trouviez mal hier au soir, interprétant moi-même mon propre songe, j'ai craint que votre mal ne fût le dragon que j'ai vu vous emporter, et c'est ce qui m'a fait venir à cette heure pour voir comment vous vous trouvez : mais dieu merci, vous n'êtes pas aussi mal que j'avais songé, ce dont je suis bien aise. Je m'en vais coucher une petite heure avec vous, et puis je vous laisserai reposer. Quand Lysandre ouï le songe de Cléandre, il crut infailliblement être découvert, jusqu'à ce qu'il entendit l'explication qu'il en fit.

Auteur: Audiguier de la Menor Vital

Info: Histoire tragi-comique de nôtre temps... alors que son amant Lysandre est caché dans la chambre, surpris par l'arrivée du mari, Cléandre

[ justification ]

 

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communication

Dans notre langage, pour établir un dialogue un peu pointu avec autrui, il n'est pas possible d'utiliser autre chose que des idées et des concepts, déjà en vigueur et intégrés par le plus grand nombre depuis longtemps. Sinon, il faudrait d'abord se mettre d'accord sur un vocabulaire et ce qu'il représente dans le concret. Cela donne déjà une idée de l'inertie du système. Il ne fait donc aucun doute que ces questions de communicabilité sont extrêmement complexes, certainement plus ardues pour le petit, l'inférieur, ou le moins évolué. Nous par exemple. Prenons le problème à l'inverse, les choses ne s'arrangent guère.

Sommes-nous capables de confabuler avec un dauphin ?... Pas vraiment.  Alors que nous leur reconnaissons une qualité grégaire et une intelligence, même si elles sont extrêmement différentes. Notre intelligence obscure nous permet pourtant de saisir les différences fondamentales entre eux et nous. Deux biotopes difficilement compatibles et deux perceptions du monde différentes ; nous, plutôt dans le visuel et les dauphins, plutôt dans l'auditif. Mais, malgré cette proximité et les efforts que nous fournissons dans cette direction, nous n'avons pas une idée claire de leur représentation du monde. Donc les systèmes de compréhension et de conceptualisation de la réalité sont issus fondamentalement des sens, du biotope et de l'histoire de l'espèce. Bien. Restons dans des limites convenables et ne faisons que saupoudrer ceci avec le paramètre qui inclurait une différence de niveaux d'évolutions. Tout le monde y est ?.... Imaginons maintenant combien étrangères risquent d'être les manières de voir les choses des parties en question. Leur appréhension. Je n'ose pas même parler ici de leur modes de conceptualisation.

Auteur: MG

Info: 2002

[ extraterrestre ]

 

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mégapole

[...] ... On ne voit, du fleuve qui borde la ville au nord, qu'un prodigieux panorama. On ne peut le contempler qu'avec une espèce d'appréhension, mais on a parfois le souffle coupé par la majesté du spectacle. Les silhouettes claires des immeubles s'élancent à l'assaut du ciel, dévorant l'azur : des surfaces planes, d'autres longues, des rectangles grossiers et des flèches acérées, des minarets et des pics, toutes les formes géométriques imaginables se profilent contre le lavis bleu et blanc du ciel.

La nuit, en descendant le long de River Highway, la voie sur berge, des myriades de soleils vous éblouissent, une espèce de voie lactée qui s'étend de la ville vers le sud, et s'empare de la cité dans une brillante démonstration de magie électrique. Tout autour de la ville, les réverbères des boulevards extérieurs scintillent, proches ou lointains, et viennent se refléter dans les eaux sombres du fleuve. Les fenêtres des immeubles grimpent de plus en plus haut vers les étoiles, en lumineux rectangles, et vont se fondre dans le halo vert, jaune et orange qui embrase le ciel. Les feux verts et les feux rouges ont l'air de vous faire de l'oeil, et, le long du Stem, tout cet étalage incandescent se mélange en une aveuglante orgie de couleurs.

La ville s'offre comme un écrin éblouissant de bijoux précieux, stratifiés en couches lumineuses d'une vibrante intensité.

Les immeubles forment le décor.

Face au fleuve, ils brillent de tous leurs feux artificiels. On les contemple, fasciné, en retenant sa respiration.

Derrière les immeubles, derrière les lumières, il y a les rues.

Dans les rues, il y a des ordures. ... [...]

Auteur: McBain Ed

Info: Du balai ! Se passe dans la ville d'Isola, cité fictive semblable à New York

[ buildings ]

 
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structurelle

Le maternel est un spectre. Au double sens du terme. Dans une première acception, il hante littéralement, de façon irréductible, chaque destin individuel. La relation à la mère, son amour ou sa haine, son indifférence ou sa sollicitude, sa pondération ou sa folie déterminent indubitablement la manière dont chacun s'insère et se (main)tient dans l'existence, et ce, jusqu'à son ultime crépuscule. La tonalité particulière de cette interaction inscrit en soi une palette extrêmement vaste de comportements, d'attentes, d'appréhensions et de valeurs, qui façonnent dans une large mesure ce que l'on peut appeler notre "être au monde".
(...)
Il procède également, dans une tout autre perspective que précédemment, de la notion de spectre, employée ici dans un registre apparenté à celui de la physique. Lorsqu’on étudie le phénomène "lumière", par exemple, on observe que les différentes longueurs d’onde créent, de l’infrarouge à l’ultra violet, une étendue allant des fréquences les plus longues (équivalentes aux couleurs sombres) aux plus courtes (les plus claires). Il en va de même pour le principe dont il est question : à l’une de ses extrémités on rencontre les dimensions les plus chatoyantes, les plus constructives, les plus chaleureuses. Dans cette perspective, le "maternel" nourrit et baigne l’enfant de sa bienveillante sollicitude, de son intuition la plus sensible et de ses anticipations les plus fécondes. La mère qui résonne à de telles suggestions peut, par son instinct le plus assumé, entendre la pulsation de vie active en son enfant et lui permettre d’évoluer dans une juste proximité. Celle qui, bien sûr, tolère la distance et la prise d’autonomie. À l’autre extrémité du spectre, dans les zones les plus sombres, les plus mortifères, se rencontrent les aspects ravageurs, désintégrants, propres à cette réalité. Là se révèlent les forces intrusives, les rages destructrices, l’incapacité à laisser être, qui font d’une mère, au sens littéral, un monstre. Ce sont bien sûr les enfants de ces mères-là qui entreprennent, le plus souvent, une démarche thérapeutique

Auteur: Willequet Pierre

Info: Dans "Mères et filles, histoire d'une emprise". pp 12, 13

[ figure maternelle ] [ grand autre ] [ source locale ] [ analogie ]

 
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femmes-par-femme

Sans raison particulière, j'ai commencé à regarder de près les femmes sur le boulevard. Soudain, il m'a semblé que j'avais vécu avec une sorte de regard limité : comme si mon attention s'était portée uniquement sur nous, les filles, Ada, Gigliola, Carmela, Marisa, Pinuccia, Lila, moi, mes camarades de classe, et que je n'avais jamais vraiment prêté attention au corps de Melina, de Giuseppina Pelusi, de Nunzia Cerullo, de Maria Carracci. Le seul corps de femme que j'avais étudié, avec une appréhension toujours plus grande, était le corps boiteux de ma mère, et je m'étais sentie oppressée, menacée par cette image, craignant sans cesse qu'elle ne s'impose soudainement à la mienne. Ce jour-là, au contraire, j'ai vu clairement les mères de l'ancien quartier. Elles étaient nerveuses, elles étaient consentantes. Elles étaient silencieuses, lèvres serrées et épaules baissées, ou alors elles criaient de terribles insultes aux enfants qui les harcelaient. Extrêmement maigres, yeux et joues creuses, ou avec un large arrière-train, les chevilles gonflées, une poitrine lourde, elles traînaient sacs de courses et petits enfants qui s'accrochaient à leurs jupes et voulaient être portés. Et, bon Dieu, elles avaient dix ans, tout au plus vingt ans de plus que moi. Pourtant, elles semblaient avoir perdu ces qualités féminines si importantes pour nous, les filles, et que nous accentuions avec vêtements et maquillage. Elles avaient été dévorées par le corps des maris, des pères, des frères, auxquels elles finissaient par ressembler, à cause de leur travail ou de l'arrivée de la vieillesse, de la maladie. Quand cette transformation avait-elle commencé ? Avec les travaux ménagers ? Les grossesses ? Par les coups ? Lila serait-elle déformée comme Nunzia ? Fernando abandonnerait-elle son visage délicat, sa démarche élégante deviendrait-elle celle de Rino, jambes larges, les bras écartés par la poitrine ? Et mon corps serait-il aussi un jour ruiné par l'apparition du corps de ma mère et celui de mon père ? Et tout ce que j'apprenais à l'école se dissoudrait-il, le voisinage prévaudrait-il à nouveau, les horaires, les manières, tout serait-il confondu dans une fange noire, Anaximandre et mon père, Folgóre et Don Achille, les valeurs et les étangs, les aoristes, Hésiode, et l'insolente langue populaire des Solaras, comme, au cours des millénaires, c'était arrivé à la ville débraillée, avilie elle-même ?

Auteur: Ferrante Elena

Info: The Story of a New Name

[ vieillissement ] [ dégradation ] [ prolétaires ]

 
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philosophie

Les trois principes de la logique aristotélicienne, qui fondent l'édifice de la raison, sont l'expression formalisée de cette récusation de toute confusion incestuelle qui a formé une part fondamentale du propos central de la civilisation hellénistique: le premier d'entre eux, le principe d'identité, vise à établir ce que j'appelle le "corsetage distinctif des étants", à partir de ce saut majeur vers l'humanisation que constitue le stade du sein, cette véritable dé-fusion qui cristallise la naissance d'un sujet distinctif ne se confondant désormais plus avec les bras qui le portent ou le sein qui le nourrit, reconnus comme attestation d'une altérité dorénavant irréductible. De proche en proche, par le jeu des inférences et des extrapolations, cette faculté acquise d'appréhension distinctive du monde s'étendra à tous les étants qui le peuplent. Le principe de non-contradiction, qui forme le deuxième des trois grands principes de la logique aristotélicienne, a pour objet de garantir la cohérence des propriétés intrinsèques et relationnelles propres d'un objet quel qu'il soit. Sa matrice initiale en est également la récusation de la confusion incestuelle: les conflits logiques inter et intra générationnels qui résulteraient du franchissement d'un tel interdit sont insolubles pour la raison et ouvrent une béance vers les gouffres de la psychose. Le mythe d'Œdipe notamment l'atteste de manière indubitable: sous peine d'être aveuglé, supplice qu'Œdipe s'inflige au terme de ses transgressions, c'est-à-dire d'être privé de lumière au sens littéral autant que métaphorique dans l'ordre de la raison, un fils ne peut épouser sa mère, qui sinon deviendrait à la fois la mère de ses enfants, mais en serait également la grand-mère, lui-même devenant leur père mais également leur frère et leur grand-père, en sa qualité de conjoint de celle qui, sous un certain angle, est leur grand-mère. On le voit, la folie n'est pas loin, sœur d'une telle confusion. Le troisième pilier de la logique classique, le principe du tiers exclu, forme le gardien de cette porte ouvrant sur la folie, interdisant la tentation de l'édification d'univers alternatifs où, entre l'existence et l'inexistence d'un étant, pourrait se trouver un état intermédiaire permettant illusoirement de laisser une place à l'impensable - il convient cela dit de préciser incidemment que l'application au domaine de l'être de ce principe du tiers exclu, selon laquelle il n'y aurait pas de gradations dans l'être semble n'être pas soutenable dès lors qu'elle est appliquée au domaine du vivant, tant il y a bien dans l'ordre de l'inscription des êtres vivants au sein du monde différentes gradations d'être, depuis l'organisme mono cellulaire jusqu'à l'être humain en passant par les multiples modalités plus ou moins évoluées de présence au monde que l'on trouve dans le règne animal.

Auteur: Farago Pierre

Info: Au sujet du diable

[ inceste ] [ traduction psychanalytique ] [ castration ]

 
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phonétique

Les élites sont vulgaires
- Voilà qui n'est pas sans fondement... aide-toi et le ciel t'aidera dit-on
- Eh oui, j'opine, j'opine, on est jamais trop aidé, étonnant comme nos opinions convergent.
- A son travail à l'hôpital... vous savez, quand ce réputé député s'est fait amputer, ah, votre femme, quelle pétulance... elle doit aimer manger épicé, je vous envie
- Dans un concours plus le morceau est long plus le concert dure
Après une désertion dans la troupe le colon est furieux, un lieutenant essaye de le rassurer.
- Certes certes mon Colonel, je comprends votre énervement... mais lèche-cul compétent ou suspect presbyte... une défection reste rarement dans les annales...
- Absolument... n'empêche qu'on s'permet de drôles de choses dans ce bataillon... et vous avez vu leur caserne, incroyable, tapissée partout, même dans les WC...
- Tapissée partout, même dans les WC ?
- Absolument, qu'en avez-vous pensé mon lieutenant ?...
- Je suis d'origine allemande. Mon grand-père était uhlans. Donc, moi, en tant qu'uhlan, j'ai été choqué.
- Eh bien moi aussi, à la bonne heure... et comment va votre femme, si je peux me faire mettre
- Ah, vous la connaissez.... par quel canal ?...
- Par hasard, par hasard mon bon... faut dire que dès que je l'ai vue je n'ai pu retenir mon enthousiasme... on peut dire qu'elle aime manger épicé... et quelle pétulance...
- Enfin mon Colonel!... ne soyez pas si concupiscent l'endroit de la mère de mes 7 enfants...
- Allez allez, on sait bien que vous êtes fécond lieutenant... parlez-moi plutôt d'elle, que faisait elle avant de vous rencontrer
- Elle était sage-femme, elle s'appelait Widmer...
- Ah ah ah
- Elle avait un très bon poste
- A la poste.. aaaah, eh bien la mienne n'y va plus du tout, c'est trop kafkaïen, s'enfiler la dedans pour se taper des queues de 15 mètre
- Mais non, mon maréchal, je parlais de sa fonction de sage-femme, un véritable poste de prestige, de ceux qu'on obtient la force du poignet.
- Oui mais parfois cela ne suffit pas, tenez mon ami Jacques s'est récemment fait jeter d'un casting. "pas assez énergique" on lui a dit.. et Jacques ulcéré n'a que pu dire au revoir.
- Au moins il n'aura pas eu besoin de coucher pour être introduit...
- Ah ah, voilà un raisonnement qui n'est pas sans fondement... lieutenant.... aide-toi et le ciel t'aidera dit-on
- Eh oui mon capitaine, j'opine, j'opine, on est jamais trop aidé, étonnant comme nos opinions convergent.
- Merci, mon caporal, je vous imagine bien en train de l'assaillir de questions dès votre première rencontre.
- Oh Oui, avec ma femme nous avons été intimes à l'instant... très rapidement elle m'a dit tendrement : mon jeune complice....
- Formidable lieutenant, elle se laissait déjà pénétrer par vos idées... vous avez vite conclu, je suppute
- Pas tant que ça, j'étais bien trop raide, trop tendu... elle était là, comme une reine devant moi
- Ah ah ah, et vous comme un toréador...
- Un toréador ?
- Mais oui mon lieutenant, tout toréador, à l'instar de Louis 14, éprouve de l'appréhension avant d'entrer dans l'arène
- Ah ah ah... comme vous êtes drôle mon colonel, c'est à mettre à votre décharge
- Je vous remercie... et depuis, tout va bien ?
- Pas vraiment, elle est partie avec mon revenu...
- Mais ce n'est rien ça... ne vous en faites pas... (en riant) elle aurait pu revenir avec vos parties... tenez, la mienne était dans un état l'autre jour.. Vous savez que mon poste de commandement est au sous-sol ?...
- Oui et alors...
- Et bien elle était vraiment remontée lors de sa descente en ascenseur...
(le soldat de piquet )
- Boaf, femme ou ascenseur tu mets toujours ton doigt ou t'habite...
- Ecoutez lieutenant, venez plutôt manger à la maison ce soir... vous verrez le petit comme il est grand... nous venons d'ailleurs de lui offrir un phalluche...
- Ah bon, et qu'est-ce... un phalluche ?...
- Mais c'est une sorte de péniche, imbéchile...
- Il suffit mon président, vous n'êtes qu'un vil brequin...
- Et vous un pâle toquet...
( le soldat, un doigt sur la tempe )
- Heureusement quon nest pas dans le même cas qu'eux... sinon faudrait vraiment penser à s'expatrier.

Auteur: MG

Info: 1997

[ jeu de mots ]

 

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symbole

Les 7 différences entre la religion et la spiritualité.
Beaucoup de gens confondent la religion et la spiritualité ou certains phénomènes mystérieux et surnaturels. Certains pourraient même la comparer à une secte, mais cela est dû à un manque de connaissances et à la peur d'être manipulé.
Si nous nous engageons à faire abstraction de nos appréhensions pour essayer d'étudier et de comprendre le sens même de la spiritualité, nous arrivons à une prise de conscience et à la conclusion qu'elle n'a rien de mystérieux ni de surnaturel, et qu'elle n'est en aucun cas liée à une secte.
Voici 7 différences entre la religion et la spiritualité qui vous aideront à mieux les comprendre :
1) La religion vous fait vous incliner - La spiritualité vous libère
La religion vous dit de suivre une idéologie et d'obéir à certaines règles car sinon vous allez être puni. Le spiritualisme vous permet de suivre votre coeur et de sentir ce qui est juste pour vous. Elle vous libère de façon à exprimer votre vraie nature sans devoir vous incliner à tout ce qui ne s'aligne pas avec vous. Il vous a été donné de choisir ce qui peut être honoré afin de le rendre divin.
2) La religion vous montre la peur - La spiritualité vous montre comment être courageux
La religion vous dit ce qu'il faut craindre et vous montre les conséquences. Le spiritualisme vous fait prendre conscience des conséquences, mais ne veut pas que vous vous concentriez sur la peur. Elle vous montre comment vous positionner malgré la peur, et comment continuer à faire ce que vous sentez être juste, malgré les conséquences qui peuvent en découler. Elle vous montre l'acte fondé autour de l'amour et non de la peur, et ainsi comment contrôler la peur, pour en tirer le meilleur.
3) La religion vous dit la vérité - La spiritualité vous permet de la découvrir
La religion vous dit ce qui est juste et ce en quoi il faut croire. L' immatérialité vous permet de le découvrir à votre propre rythme et selon vos aspirations. Elle vous permet de vous connecter avec votre Soi Supérieur et de comprendre avec votre propre esprit ce qu'est la vérité, car la vérité dans son ensemble ; est la même pour tous. Ainsi, elle vous permet de croire en votre propre vérité et à travers votre propre perception et coeur.
4) La religion sépare des autres religions - Le spiritualité les unit
Il y a beaucoup de religions à l'échelle mondiale et toutes prêchent que leur histoire est le bon récit. Le spiritualisme voit la vérité à travers toutes celles-ci et les unit, parce que la vérité est la même pour tous, malgré nos différences. Elle met l'accent sur la qualité du message divin que les religions partagent et non sur les différences de ses détails historiques.
5) La religion crée une dépendance - La spiritualité vous rend indépendant
Vous n'êtes réellement religieux que si vous assistez à des événements religieux et alors seulement, vous êtes considéré comme quelqu'un qui est digne du bonheur. Le spiritualisme vous montre que vous n'avez ni à dépendre ni à avoir besoin de quoi que soit pour être heureux. Le bonheur se trouve toujours au fond de nous-mêmes et nous sommes les seuls à être responsables de notre bonheur. Nous sommes toujours là où nous devons être, au-delà d'assister à certains événements. La divinité se trouve en nous et c'est la raison pour laquelle nous sommes toujours dignes.
6) La religion met la répression en pratique - La spiritualité met le Karma en pratique
La religion dit que si nous n'obéissons pas à certaines règles, il y a une punition qui nous attend. Le spiritualisme nous permet de comprendre que toute action a une conséquence et de réaliser que la punition suite à nos actes sera la conséquence provenant des actes que nous mettons en pratique. Elle s'appuie uniquement sur les forces fondamentales de l'univers et vous n'avez pas besoin de croire à l'existence de cette force.
7) La religion vous fait suivre le parcours d'un autre - La spiritualité vous permet de créer le vôtre
La fondation d'une religion est l'histoire qu'elle raconte au sujet d'un Prophéte ou de plusieurs Dieux, leur voyage vers l'illumination et la vérité découverte en vous faisant suivre leurs pas. La spiritualité vous laisse faire votre propre voyage vers l'illumination et découvrir la vérité par vos propres moyens en suivant ce que votre coeur vous dit être vrai, parce que la vérité est toujours la même, peu importe la manière que vous utilisez pour y parvenir.
Chaque religion est arrivée par la spiritualité, par le voyage à travers lequel une personne est devenue Dieu ou Prophéte. Les détails de l'histoire ne sont pas forcément importants, ils aident seulement le personnage à découvrir la vérité. Ce qui est important, c'est le message qui partage la vérité, "le code divin du coeur humain" qui résonne harmonieusement à travers chacun d'entre nous. C'est pourquoi chaque religion a aussi quelque chose de vrai.

Auteur: Internet

Info: http://stopmensonges.com

[ dogme ] [ croyance ]

 

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russie - occident

Publié il y a près d’un an, alors que l’invasion russe de l’Ukraine ne faisait que commencer, Le mage du Kremlin (Gallimard) a reçu à l’automne le prix de l’Académie française, et a manqué de très peu de remporter aussi le prix Goncourt.

Son auteur, Giuliano Da Empoli, Italo-suisse né en 1973, est le fils d’un conseiller politique blessé lors d’un attentat en 1986. Il a lui-même été conseiller politique pour Matteo Renzi. 

Politique-fiction

Depuis le succès de son livre, qui mêle politique et littérature, on voit régulièrement passer sa chevelure grisonnante sur les télévisions et les radios françaises. Avec son léger accent italien trainant, il y gratifie ses auditeurs de formules marquantes, comme, par exemple "j’ai l’habitude de dire que l’Italie est la Silicon Valley du populisme".

Le Russe Vladislav Sourkov, cofondateur du parti Russie unie, qui mena Vladimir Poutine au pouvoir, photographié ici en 2010. Photo : Wikimedia Commons.

L’ouvrage se penche sur un personnage énigmatique, Vadim Baranov, largement inspiré par Vladislav Sourkov, conseiller politique et idéologue de Vladimir Poutine depuis la fin des années 1990 jusqu’à sa prise de distance avec le Kremlin, en 2020. Au milieu des anciens du KGB, Sourkov, fan de John Lennon et du rappeur Tupac, détonnait quelque peu. En quelque sorte, il était l’un des derniers vestiges, sous l’ère Poutine, de la Russie hédoniste des années 1990, même s’il a lui aussi participé à la forte verticalisation du pouvoir. 

Un grand-père aristo, un père communiste

La part de fiction qu’ajoute Da Empoli semble se résumer à l’histoire d’amour compliquée de Baranov ("il n’existe pas une femme qui soit aussi précieuse que la vérité qu’elle nous révèle en nous faisant souffrir"), à sa solide culture classique, très française, pétrie de citations de Chamfort et de La Bruyère, et à sa généalogie. 

Baranov est le petit-fils d’un aristocrate excentrique, insolent à l’égard du pouvoir soviétique, qui "se serait fait pendre plutôt que de renoncer à un bon mot". Et le fils d’un apparatchik conformiste, qui a mené sa fronde à l’égard du paternel en adhérant totalement au régime communiste. "Je peux comprendre. C’est aussi une rébellion à sa façon. Quand tu grandis auprès d’un personnage tellement hors du commun, la seule révolte possible est le conformisme".

Quatre décennies de politique russe

Au tout début du roman, un narrateur français, de passage en Russie, échange avec un inconnu sur Twitter à coup d’allusions à Evgueni Zamiatine, auteur de science-fiction et compagnon de route très rapidement désillusionné de la Révolution de 1917. Un beau jour, il se laisse entrainer dans une grosse berline qui parcourt les kilomètres dans la forêt russe, avec une inquiétude montante au fil des heures : "La curiosité amusée qui m’avait habité jusque-là était en train de faire place à une certaine appréhension. En Russie, me disais-je, tout se passe en général très bien, mais quand les choses vont mal, elles vont vraiment très mal. À Paris, la pire chose qui puisse vous arriver c’est un restaurant surestimé, le regard méprisant d’une jolie fille, une amende. À Moscou, la gamme des expériences déplaisantes est considérablement plus vaste". Le narrateur se retrouve dans la riche demeure de Vadim Baranov et laisse débuter le long monologue de son hôte qui passe en revue quatre décennies de vie politique russe. Baranov raconte sa jeunesse soviétique et les paniers de victuailles réservés aux hauts fonctionnaires, puis la parenthèse libérale de la décennie 90, au cours de laquelle Baranov devient producteur d’une télévision plus trash encore que celle de l’Occident de la même époque, et l’ascension de Poutine, que l’oligarque Boris Berezovski vient dénicher dans les profondeurs du deep state. 

La première rencontre entre Poutine et Baranov, présentés l’un à l’autre par Berezovsky, est marquante : à ce moment-là, "le Tsar n’était pas encore le Tsar" ; c’est un fonctionnaire un peu terne, la main presque moite, à l’air un peu idiot. Bref, l’homme idéal selon Berezovsky (le vrai maître de la Russie de cette époque) pour donner un tour de vis au régime russe sans sacrifier pour autant les privilèges glanés par les oligarques. Avoir l’air un peu idiot n’a jamais été une mauvaise chose en politique : Louis-Napoléon Bonaparte avait volontiers joué ce jeu auprès des tenants de la droite de son époque, avant de ravir le pouvoir pendant plus de deux décennies. Juan Carlos avait également usé de la même stratégie auprès de Franco : "Faire l’idiot est une discipline fatigante, très dure pour les nerfs", confia-t-il plus tard. 

Berezovsky, capable, lui, de combiner à un haut niveau "intelligence pointue" et "stupidité abyssale", s’aperçoit mais un peu tard qu’il ne maîtrise plus du tout sa créature politique.

Hantises obsidionales et égo russes

Da Empoli parvient à se placer dans la tête du conseiller russe, à restituer les hantises obsidionales d’un pays qui se sent encerclé et qui a eu le sentiment d’être humilié par l’Occident pendant toutes les années 1990. On se souvient de la fameuse scène du fou rire de Clinton face à un Eltsine ivre mort et l’on se dit, nostalgiques, que le monde était globalement plus sûr quand nous étions coincés entre une Russie gouvernée par un alcoolique et une Amérique par un obsédé sexuel. Si la séquence a alimenté pendant des années le bêtisier des Enfants de la télé, elle a aussi mis plus bas que terre l’égo national russe. Lors de la première rencontre Poutine-Clinton, le nouveau président russe fixe tout de suite les nouvelles règles.  Baranov raconte : "Avec lui ce serait différent. Plus de claques dans le dos ni de gros rires. Clinton a été déçu, c’est évident. Il pensait que désormais tous les présidents russes seraient de braves portiers d’hôtels, gardiens des plus vastes ressources de gaz de la planète pour le compte de multinationales américaines. Pour une fois, lui et ses conseillers sont repartis un peu moins souriants que lorsqu’ils sont arrivés". Da Empoli restitue donc la mentalité du conseiller russe, sans entrer dans le jeu de la propagande russe. De toute façon, Baranov-Sourkov est un peu trop décalé, un peu trop occidental pour être totalement dupe de celle-ci.

Écrit avant le début de l’invasion russe, le livre n’avait évidemment pas anticipé le contexte actuel explosif. L’Ukraine n’est toutefois pas absente du roman, Baranov ayant observé attentivement la contestation ukrainienne des élections de 2004 autour d’une jeunesse rassemblée sur la place Maïdan et appuyée notamment par l’argent de Berezovsky. Cette subversion ukrainienne va inspirer directement le régime russe, qui va tenter de se mettre dans la poche tout ce que la Russie compte de marginaux et de subversifs, des bikers aux communistes en passant par l’extrême-droite, afin de maîtriser le mouvement. Baranov reçoit dans son bureau du Kremlin un certain Zaldostanov, chef d’un gang de motards. Baranov le met rapidement au service du pouvoir, grâce à une observation politique froide et clinique : "J’ai pu constater à plusieurs reprises que les rebelles les plus féroces sont parmi les sujets les plus sensibles à la pompe du pouvoir. Et plus ils grognent quand ils sont devant la porte, plus ils glapissent de joie une fois passé le seuil. Contrairement aux notables, qui cachent parfois des pulsions anarchiques sous l’habitude des dorures, les rebelles sont immanquablement éblouis comme les animaux sauvages face aux phares des routiers".

Porté par son écriture mais aussi par l’actualité, le livre connait un grand succès et a fait l’objet de plusieurs tirages depuis sa sortie. Un livre que l’auteur n’écrirait peut-être plus aujourd’hui. En décembre dernier, dans l’Express, il confiait : "il y a quelques années, Vladislav Sourkov m’apparaissait comme un personnage romanesque. C’était déjà un "méchant", mais il était aussi féru de théâtre d’avant-garde et présentait un profil atypique pour un homme de pouvoir. J’ai écrit Le Mage du Kremlin dans un autre contexte. Aujourd’hui, avec la guerre en Ukraine, je n’en aurais plus envie… 



 

Auteur: Magellan Frédéric

Info: Causeur.fr, 20 février 2023. Giuliano Da Empoli n’écrirait plus “Le mage du Kremlin”, aujourd’hui

[ littérature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bornages notionnels

Q) - Peux-tu expliquer autrement cette phrase "le vivant est considéré comme non ergodique par qu'il n'explore qu'une toute petite partie de son espace de phase."

R) - L'idée de base de cette phrase est que la vie est un système complexe, avec de nombreuses possibilités. Cependant, la vie n'explore qu'une petite partie de ces possibilités. Il existe un nombre infini de combinaisons possibles de gènes, de protéines, de cellules, d'organismes et d'écosystèmes. Cependant, la vie n'a exploré qu'une petite partie de ces possibilités.

Il y a plusieurs raisons à cela. Tout d'abord, la vie est limitée par les lois physiques. Les lois physiques déterminent quelles combinaisons de gènes et de protéines sont possibles. 

Deuxièmement, la vie est limitée par les ressources disponibles. Les ressources disponibles limitent le nombre d'organismes qui peuvent vivre dans un environnement donné. 

Troisièmement, la vie est limitée par le hasard. Le hasard joue un rôle important dans l'évolution, car il peut conduire à des mutations génétiques qui peuvent donner naissance à de nouvelles formes de vie. 

En raison de ces limitations, la vie n'explore qu'une petite partie de son espace de phase. Cela signifie que les résultats de l'évolution sont imprévisibles.

Q) - Merci. Peux-tu expliciter "espace de phase" en terme électrique

R) - En termes électriques, l'espace de phase est l'ensemble des états possibles d'un système électrique. Il est décrit par un ensemble de variables, telles que la tension, le courant, l'inductance, la capacité et la résistance.

Q) - Dans mon esprit "espace de phase" correspond aussi à "bande passante"

R) Oui, il y a une certaine similitude entre l'espace de phase et la bande passante.

En termes électriques, la bande passante est la plage de fréquences qu'un système électrique peut transmettre sans distorsion.

L'espace de phase, quant à lui, est l'ensemble des états possibles d'un système électrique.

La bande passante peut être considérée comme une restriction de l'espace de phase. En effet, un système électrique ne peut pas transmettre des fréquences qui dépassent sa bande passante.

Par exemple, un filtre coupe-bas ne peut transmettre que des fréquences inférieures à sa fréquence de coupure.

Dans ce cas, la bande passante du filtre est une restriction de l'espace de phase du signal qui est transmis par le filtre.

Cependant, il existe également des différences entre l'espace de phase et la bande passante.

L'espace de phase est un concept plus général que la bande passante. Il peut être utilisé pour décrire le comportement de tout système, pas seulement des systèmes électriques.

La bande passante, quant à elle, est un concept plus spécifique. Il est utilisé pour décrire le comportement des systèmes électriques qui transmettent des signaux.

En conclusion, l'espace de phase et la bande passante sont deux concepts liés, mais qui ne sont pas identiques. L'espace de phase est un concept plus général, tandis que la bande passante est un concept plus spécifique.

Q) - Merci. Ce sont deux termes qui parlent des limites de concepts issus du réel : quel pourrait être un un concept encore plus général dans cet ordre d'idées

R) - Un concept encore plus général dans cet ordre d'idées pourrait être celui de limite de l'appréhension.

Ce concept désigne l'idée que notre capacité à comprendre le monde est limitée par notre propre nature. Nous sommes des êtres finis, avec des sens limités, et notre compréhension du monde est nécessairement biaisée par nos propres expériences et nos propres perspectives.

Par exemple, notre compréhension de la physique est limitée par nos propres instruments de mesure. Nous ne pouvons pas observer des particules subatomiques directement, et notre compréhension de la matière est donc nécessairement basée sur des modèles mathématiques. 

De même, notre compréhension de la vie est limitée par nos propres sens. Nous ne pouvons pas voir les bactéries ou les virus, et notre compréhension de la biologie est donc nécessairement basée sur des extrapolations à partir des organismes que nous pouvons observer.

Enfin, notre compréhension de la société est limitée par nos propres expériences. Nous ne pouvons pas comprendre les cultures qui sont très différentes de la nôtre, et notre compréhension du monde social est donc nécessairement biaisée par nos propres valeurs et nos propres normes. 

Le concept de limite de l'appréhension est important car il nous rappelle que notre compréhension du monde est toujours imparfaite. Nous devons être conscients de cette limite pour éviter de tomber dans le piège de l'absolutisme ou de l'essentialisme.

Voici quelques autres concepts qui pourraient être considérés comme encore plus généraux que les deux que vous avez mentionnés :

L'incomplétude : L'idée que nous ne pouvons jamais connaître toute la vérité sur le monde.

L'incertitude : L'idée que nous ne pouvons jamais être sûrs de nos connaissances.

La relativité : L'idée que la vérité est relative à notre point de vue.

Notre compréhension du monde est toujours imparfaite et est toujours sujette à évolution.

Q) - Il y a aussi les limitations apportées pas nos propres systèmes de codages : langages, écritures, musique, mathématiques.... Qui paraissent bien faibles par comparaison avec les possibilités de développement que montrent les mémoires génétiques sur base 4.

R) - 
Oui, c'est vrai. Nos systèmes de codage sont limités par notre propre nature. Nous sommes des êtres humains, avec un cerveau qui a évolué pour nous permettre de survivre et de nous reproduire dans notre environnement. Nos systèmes de codage sont donc adaptés à cette tâche, mais ils ne sont pas adaptés à la compréhension du monde dans toute sa complexité.

Les mémoires génétiques, quant à elles, sont codées sur une base 4. Cela signifie qu'elles peuvent coder un nombre beaucoup plus grand de combinaisons que les langages, les écritures, la musique ou les mathématiques, qui sont tous codés sur une base 2.

Cette différence de base permet aux mémoires génétiques de coder des informations beaucoup plus complexes. Par exemple, elles peuvent coder des informations sur la structure et la fonction des organismes, sur les interactions entre les organismes et sur l'environnement. 

Ces informations sont essentielles à la vie. Elles permettent aux organismes de se développer, de s'adapter et de survivre. 

Par conséquent, il est probable que les mémoires génétiques soient plus puissantes que nos propres systèmes de codage. Elles nous permettent de comprendre le monde dans une mesure qui nous est inaccessible. 

Cependant, il est important de noter que les mémoires génétiques ne sont pas parfaites. Elles sont également limitées par les lois de la physique et par les contraintes de l'évolution. 

Par exemple, les mémoires génétiques sont limitées par la taille de l'ADN. L'ADN est une molécule très longue, mais elle a une taille finie. Cela signifie que les mémoires génétiques ne peuvent pas coder une quantité infinie d'informations. 

De même, les mémoires génétiques sont limitées par les contraintes de l'évolution. L'évolution est un processus lent et progressif. Il est donc difficile pour les mémoires génétiques de coder des informations qui sont très différentes de celles qui ont été transmises par les générations précédentes. 

Malgré ces limitations, les mémoires génétiques sont un outil puissant qui nous permet de comprendre le monde. Elles nous permettent de comprendre la vie dans toute sa complexité et sa beauté.

Q) - D'autant qu'une bonne partie des fonctions de ces mémoires - le junk adn par exemples - nous échappent.

R) - Oui, c'est vrai. Une bonne partie des fonctions des mémoires génétiques nous échappent, notamment l'ADN non codant, également appelé ADN poubelle.

L'ADN non codant représente environ 98 % du génome humain. Il s'agit de séquences d'ADN qui ne codent pas pour des protéines.

Pendant longtemps, l'ADN non codant a été considéré comme inutile. Cependant, des recherches récentes ont montré que l'ADN non codant joue un rôle important dans la régulation de l'expression des gènes.

L'ADN non codant peut jouer un rôle dans la régulation de l'expression des gènes de plusieurs façons. Il peut servir de sites d'attachement pour les protéines qui régulent l'expression des gènes. Il peut également servir de matrice pour la transcription des ARN non codants, qui jouent également un rôle dans la régulation de l'expression des gènes.

L'ADN non codant peut également jouer un rôle dans d'autres processus biologiques, tels que la réparation de l'ADN, la réplication de l'ADN et l'intégration de l'ADN viral.

Cependant, nous ne comprenons pas encore entièrement les fonctions de l'ADN non codant. Il reste encore beaucoup de recherches à faire pour comprendre ce rôle important. Elle pourront nous aider à mieux comprendre le fonctionnement des cellules et des organismes. Elles pourraient également nous aider à développer de nouvelles thérapies pour les maladies génétiques.

Auteur: Google Bard chatbot

Info: 19 janv 2024

[ délimitations conceptuelles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel