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castration

Si un petit arbre sort de terre sous un baobab, il mourra arbrisseau.

Auteur: Proverbe africain

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castration

Si un petit arbre est sorti de terre sous un baobab, il meurt arbrisseau.

Auteur: Proverbe africain

Info:

 

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défaut

Si un arbrisseau est tordu, on peut le redresser mais si un vieux tronc est tordu, c'est irrémédiable.

Auteur: Proverbe Tibétain

Info:

[ vieillesse ] [ définitif ]

 

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oser

Je n'aime guère voir la prudence s'attacher au vert bourgeon de la jeunesse; c'est comme le lierre qui entoure un arbrisseau, et l'empêche de se développer.

Auteur: Sheridan Richard Brinsley

Info: L'école de la médisance

[ métaphores-comparaisons-etc ]

 

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mépris

Un homme triste est une proie. Je pris sa bouche.

- C’est trop, dit Marc.

Que je serais désespérée si j’aimais cet arbrisseau. 

Auteur: Leduc Violette

Info: Dans "Ravages", éd. Gallimard, Paris, 1955, page 96

[ homme-par-femme ] [ discorde invisible ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

poème

Il regarde par la fenêtre la neige qui tombe
ses yeux disent qu'elle est merveilleuse
il bat des mains
les feuilles de l'arbrisseau bougent au vent

il sait tous les mystères
il sait pourquoi la neige tombe
pourquoi le monde fait un bruit assourdi
il sait - l'enfant est un être parfait.

Auteur: Sin Kyongnim

Info: Un enfant

[ perfection ]

 

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origines

L'idée du hasard créateur, déjà présente chez Epicure (341-270 av J.C.), est reprise ensuite par Lucrèce (95-53 av. J.-C.). Lui aussi considère la terre comme la génitrice commune à tout ce qui vit. "Ce n'est pas par un câble d'or, écrit Epicure, que les vivants furent descendus du ciel dans nos campagnes", mais ils sont nés de la terre qui commence par enfanter les herbes et les arbrisseaux, puis les nombreuses espèces animales. Au milieu des monstres qui apparaissent ainsi, seuls persistent ceux qui sont capables de se déplacer, de se nourrir, de se reproduire : la finalité organique est avant tout accidentelle. Autrement dit, "nous n'avons pas des yeux pour voir, nous voyons parce que nous avons des yeux".

Auteur: Arnould Jacques

Info: L'Eglise et l'histoire de la nature -

[ source ] [ eschatologie ] [ aléa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

source

L'idée du hasard créateur, déjà présente chez Epicure (341-270 av J.C.), est reprise ensuite par Lucrèce (95-53 av. J.-C.). Lui aussi considère la terre comme la génitrice commune à tout ce qui vit. "Ce n'est pas par un câble d'or, écrit Epicure, que les vivants furent descendus du ciel dans nos campagnes ", mais ils sont nés de la terre qui commence par enfanter les herbes et les arbrisseaux, puis les nombreuses espèces animales. Au milieu des monstres qui apparaissent ainsi, seuls persistent ceux qui sont capables de se déplacer, de se nourrir, de se reproduire : la finalité organique est avant tout accidentelle. Autrement dit, "nous n'avons pas des yeux pour voir, nous voyons parce que nous avons des yeux".

Auteur: Arnould Jacques

Info: L'Eglise et l'histoire de la nature

[ origine de la vie ] [ création ]

 

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nouveau monde

Je n’eus pas plutôt mis le pied dans cette nouvelle terre, que je me sentis tout affamé ; si bien qu’après avoir attaché mes Gansas [oies], et ma machine au premier arbre que je rencontrais, je ne pensais plus qu’à satisfaire mon ventre. Pour cet effet, je fouillais tout aussitôt dans mes pochettes, pour en tirer les provisions dont j’ai parlé ci-devant. Mais au lieu des perdrix et des chapons que je pensais y avoir mis, je n’y trouvais qu’un mélange confus de feuilles sèches, parmi de la mousse, du poil de chèvre, des crottes de brebis et de semblables ordures. Il m’en arriva de même de mon vin de Canarie, qui se tourna en une puante et vilaine liqueur, telle à peu près du pissat de cheval, ou quelque autre bête ; d’où vous pouvez bien juger, que toutes ces choses n’étaient qu’illusions de malins esprits, et de quelle force j’en aurais été servi, si je m’y fusse fié. Mais tandis que je m’amusais à considérer de si étranges métamorphoses, j’ouïs un grand bruit que faisaient mes oiseaux ; qui battaient des ailes derrière moi, et me tournant tout en même temps, je vis comme ils se jetaient à corps perdu sur un certain arbrisseau, qui s’était fortuitement embarrassé dans l’étendue de leurs cordages, je pris garde qu’ils en mangeaient les feuilles avec une grande avidité, et m’en étonnais d’autant plus, que je ne les avais jamais vu jusqu’alors, se repaître d’aucune forme de mangeaille...

Auteur: Godwin Francis

Info: L'homme dans la Lune

[ exploration ] [ voyage spatial ] [ science-fiction ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

grand nord

J’aurais préféré partir seul et couper tout de suite tout lien avec le monde. Deux cent kilomètres, c’est une longue distance à parcourir avec des cochers, à supporter leurs quintes de toux, leurs tentatives de conversation et leurs silences. Je serais bien parti pour Kaltio à bicyclette si Uggelvik n’avait pas jugé l’idée totalement insensée.

" On ne joue pas avec l’hiver, quoi qu’il se soit passé chez vous ", a-t-il déclaré.

C’est pourquoi je sais que j’ai l’air de ce que je suis : un fuyard pour qui presque plus rien n’a plus d’importance.

Au chaud sous la couverture du traîneau, je regarde le paysage recouvert de neige jusqu’à hauteur de cheville. Finis les fermes prospères, les champs et les lisières de forêt grignotées par les bûcherons. D’immenses espaces s’étendent derrière les arbres. Je les ai d’abord pris pour des cultures, mais il y pousse des pins rabougris et des arbrisseaux recroquevillés dans le froid. Au printemps, quand les canards, les grues cendrées et les pluviers reviendront, elles résonneront de l’incommensurable registre du désir de vivre. Je ne supporterais pas non plus, alors, de me trouver là.

Nous faisons halte, et le silence me bouche les oreilles. L’air écrasé par les nuages de neige avale les sons, j’ai du mal à entendre les rares paroles du cocher, bien que nous soyons assis face à face. Je pense plusieurs fois être devenu sourd, jusqu’à ce qu’il se racle la gorge ou que des étincelles jaillissent du feu de camp. J’avale à grandes gorgées l’amer café bouilli. Aurais-je le temps de faire la sieste ? Mais le cocher se lève bientôt, rince sa tasse dans la neige et va vérifier le harnais du cheval. Les partis métalliques cliquettent.

" Regardez ", dit-il.

Je termine mon café et obéis à l’injonction. Une souche grise se dresse dans la tourbière.

" Il y a un étang, là-bas. Poissonneux. "

Afin de secouer ma torpeur, je vais voir. Le gel a solidifié la tourbière, mais l’eau qui sort des mousses colore de noir l’empreinte de mes pas. Je m’arrête devant la souche. Derrière s’étend en effet un petit lac, un ovale où la neige est moins haute qu’alentour. La pointe du vieil arbre mort brisé à hauteur de poitrine a été sculptée en forme de nageoire. La surface est craquelée de rides verticales. Le bois est chaud et glissant.

Je retourne au traîneau où le cocher a déjà pris sa place. Je hoche le menton en direction du lac.

" Vous pouvez m’en dire plus ? "

Je me frotte les mains. Le bois y a laissé des traces huileuses.

" Non, je suis du village.

- Ce ne sont pas les habitants qui l’ont sculpté ?

- Ce n’est pas dans nos habitudes. Ce sont des Lapons.

- Le bois était bizarre, gras.

- Quelqu’un le nourrit s’en doute encore. C’est du saindoux, je pense, ils ont coutume de l’enduire. "

Je m’installe sous la couverture. Le cocher ordonne au cheval de se mettre en route. Les contours de son dos disparaissent peu à peu dans le crépuscule.

" Ca se dégage, constate-t-il par dessus son épaule. On arrivera avant la nuit à Sodankylä. "

Les nuages se déchirent et l’air fraîchit. Je tire ma chapka sur les oreilles. Une à une, les étoiles les plus hautes apparaissent, soleils sûrement déjà éteints, nous éclairant d’une lumière qui n’existe plus.

Je souffle sur mes moufles et gratte la glace de mes sourcils. Les patins du traîneau crissent, preuve que nous touchons encore terre. Le cosmos est clair et profond, paré d’argent et du vert d’une aurore boréale. Nous y flottons. Le monde entier flotte. La sculpture de bois se dresse dans les tourbières parce qu’il faut pouvoir s’appuyer sur quelque chose face à l’infini du ciel.

Auteur: Kytömäki Anni

Info: Gorge d'or

[ littérature ] [ crépuscule ] [ périple ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste