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autodestruction

Maladie terrible qui se saisit surtout des âmes jeunes, ardentes et toutes neuves à la vie. Ce mal, c'est la haine de la vie et l'amour de la mort ; c'est l'obstiné suicide.

Auteur: Vigny Alfred de

Info:

[ adolescence ]

 

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orage

Dans la chambre, le tonnerre dessinait sur les murs, des arabesques fulgurantes, zébrures incandescentes qui illuminaient la pièce avant de s’éclipser pour revenir au bout de quelques secondes. Encore plus ardentes, toujours plus impressionnantes.

Auteur: Ndala Blaise

Info: Dans le ventre du Congo

[ éclairs ] [ foudre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

politesse

Les bonnes manières ont été jadis chez nous la discipline que s'imposaient volontairement des êtres humains d'un tempérament incroyable, violents et passionnés. La discipline subsiste toujours, mais le tempérament n'existe plus, la discipline est devenue un simple conformisme analogue aux autres conformismes, moral, social ou religieux. Les règles faites pour des bêtes libres et ardentes sont maintenant scrupuleusement observées par des animaux domestiques.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Le Chemin de la Croix-des-Âmes, 1948, Essais et écrits de combats II, la Pléiade, nrf Gallimard 1995 mars 1943, p. 514

[ routines abrutissantes ]

 

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automne

L'été indien est semblable à une femme mûre, animée de passions ardentes. Mais c'est une femme volage, qui va, vient à sa guise, si bien qu'on ne sait jamais si elle s'apprête à surgir, ni combien de temps elle restera. (...) Une année, dans les premiers jours d'octobre, l'été indien apparut ainsi dans une petite ville appelée Peyton Place. Comme une femme jolie et rieuse, il s'étendit sur la campagne et rendit toutes choses si belles que les yeux en étaient éblouis.

Auteur: Metalious Grace

Info: Peyton Place

[ sérénité ]

 

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déclaration d'amour

Mon amour, épouse adorable, mon univers, toi le charme de ma vie, la consolation de mes maux, la douceur de mes nuits, la plus aimable et la plus aimée des femmes ; je presse ton coeur contre le mien, et mes lèvres ardentes cueillent sur tes lèvres humides le bonheur et la volupté. Donne-moi ta langue, donne-la moi, cette langue parfumée que je cherche amoureusement, et qui m'apporte la joie de vivre. Mille baisers je t'envoie, en attendant de te serrer dans mes bras.

Auteur: Mirabeau Honoré Riqueti comte de

Info: Lettres à Sophie Ruffei 1777-1780

[ . ]

 

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prescience

J’ai vu monter les pins

Vers le ciel. Impassibles.

À travers les feux des soleils.

Déjà j’ai vu l’incendie

Qui les consumera.



Sur un oreiller blanc

Les monts-ancêtres ont appuyé leurs têtes

Et se sont tus. —

Les pins bruissent.

(À qui parlent-ils ?)



Je les ai vus,

Colonnes ardentes

Qui cheminaient — vers le ciel…



Mon corps en cendres s’est effondré.

Auteur: Kosovel Srecko

Info: J'ai vu monter les pins

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

couchant

Ce soir-là au crépuscule, quand Kwan A-hung se pendit sous la jaquier, un feu de plaine tournoyait dans les chaumes, une brume sale et poisseuse se répandit sur la campagne et engloutit la moitié de Krokop, le Bouk aux sangliers. Un soleil rougeoyant flottait, strié par les vapeurs et les fumées, tel un banc de carpes dorées. Des éperviers bleus aux ailes de braises ardentes, qu'illuminaient les flammes élancées vers le ciel, volaient bas en cercle et fondaient sur leurs proies en fuite dans l'océan de feu. Les plaintes de dizaines d'oiseaux s'élevaient des bosquets, les plus sonores, les plus affligées d'entre elles étaient celles des grands coucals, immobiles au bout des branches ou recroquevillés sur le sol, ils regardaient brûler leurs nitées tout juste sorites de l’œuf ou en âge de s'envoler.

Auteur: Guixing Zhang

Info: La traversée des sangliers, Incipit

[ suicide ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

Vers ma cinquième année, mon père se trouvait dans un cellier où l’on avait coulé la lessive. Il jouait de la viole et chantait, seul, auprès d’un bon feu de bois de chêne, car il faisait très froid. En regardant les tisons, il vit, par hasard, un petit animal semblable à un lézard, qui se livrait à de joyeux ébats au milieu des flammes les plus ardentes. Mon père, ayant reconnu tout de suite ce que c’était, appela ma sœur et moi, nous montra l’animal et m’appliqua un rude soufflet qui me fit verser un déluge de larmes. Il les essuya doucement et me dit : "Cher petit enfant, je ne te frappe point pour te punir, mais seulement pour que tu te souviennes que ce lézard que tu aperçois dans le feu est une salamandre, animal qu’aucune personne connue n’a jamais vu." Là-dessus, il m’embrassa et me donna quelques quattrini.

Auteur: Cellini Benvenuto

Info: La vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même, trad. Léopold Leclanché, Paris, 1881

[ souvenir d'enfance ] [ amplification ] [ dragon ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Asie

Je comprenais que de l'autre côté de l'air bleu et du sable doré, au-delà de la forêt primordiale, au-delà des serpents et des éléphants, il y avait des centaines, des milliers d'êtres humains qui chantaient et qui travaillaient au bord de l'eau, qui chassaient et qui pétrissaient des poteries ; et aussi des femmes ardentes qui dormaient nues sur les nattes légères, à la clarté des étoiles immenses. Mais comment aborder ce monde vibrant sans être considéré autrement que comme un ennemi ?
Pas à pas je découvris l'île. Une nuit, je traversai tous les faubourgs obscurs de Colombo pour assister à un dîner mondain. D'une maison dans l'ombre s'élevait la voix d'un enfant ou d'une femme qui chantait. Je fis arrêter mon rickshaw. Arrivé à deux pas de l'humble seuil je fus surpris par une odeur qui est celle, caractéristique, de Ceylan : un mélange de jasmin, de sueur, d'huile de noix de coco, de frangipanier et de magnolia.

Auteur: Neruda Pablo

Info: La solitude lumineuse

[ exotisme ] [ Sri Lanka ]

 

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flemme

De toutes les passions celle qui est la plus inconnue à nous-mêmes, c'est la paresse ; elle est la plus ardente et la plus maligne de toutes, quoique sa violence soit insensible, et que les dommages qu'elle cause soient très cachés ; si nous considérons attentivement son pouvoir, nous verrons qu'elle se rend en toutes rencontres maîtresse de nos sentiments, de nos intérêts et de nos plaisirs ; c'est la rémore qui a la force d'arrêter les plus grands vaisseaux, c'est une bonace plus dangereuse aux plus importantes affaires que les écueils, et que les plus grandes tempêtes ; le repos de la paresse est un charme secret de l'âme qui suspend soudainement les plus ardentes poursuites et les plus opiniâtres résolutions ; pour donner enfin la véritable idée de cette passion, il faut dire que la paresse est comme une béatitude de l'âme, qui console de toutes ses pertes, et qui lui tient lieu de tous les biens.

Auteur: La Rochefoucauld François de

Info: Maximes, Garnier 1967, MS 54 p.147

[ éloge ]

 

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