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synesthésie numérale

Pour de grands nombres comme pi, je divise les décimales en plus petites sections. La taille des segments varie, selon la décimale. Par exemple, si un nombre brille beaucoup dans ma tête et que le suivant est très sombre, je vais les visualiser séparément, alors qu’un nombre lisse suivi par un autre nombre lisse sera en continuité avec lui. À mesure que la suite décimale grandit, mon paysage numérique devient plus complexe et plus riche jusqu’à ce que – comme dans le cas de pi – il devienne un pays entier dans mon esprit, exclusivement composé de nombres.

Auteur: Tammet Daniel

Info: Je suis né un jour bleu, 2014

[ autisme ] [ visualisation ] [ mathématiques ] [ arithmétique ]

 

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Ajouté à la BD par SANTARINI

profession

La vraie nouveauté de ces temps maudits, c'est quand même le format .xtc* : "le format multisensoriel, le format SEN-SU-EL !". C'est à dire que la définition 3D n'a d'égal que la qualité du son, le réalisme de la résolution olfactive et la finesse de l'effet-de-réel tactile. Pour le goût, on progresse.

Mon job ? Dénicheur de talent sensoriel. Je suis capable de les repérer n'importe où, dans la rue ou le métro, chez le biotech' ou au bout du bar - j'ai un talent pour ça. Mais attention : pas n'importe quelle sensorialité. Seulement l'émotionnelle. Parce que le gros boulard, c'est déjà bien encombré, comme créneau.

Auteur: Dufour Catherine

Info: "L'arithmétique terrible de la misère", éd. Le Bélial, p. 69. Ce format, applicable dans bcp de domaines particulièrement pour l'univers des sons, s'occupe des trajectoires ressenties, de la profondeur.

[ science-fiction ] [ virtuel ] [ distinction ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

sciences appliquées

Les idées que ces sciences, la géométrie, l'arithmétique théorique et l'algèbre impliquent s'étendent à tous les objets et à tous les changements que nous observons dans le monde extérieur ; et c'est pourquoi l'examen des relations mathématiques forme une grande partie de beaucoup de sciences qui traitent des phénomènes et des lois de la nature extérieure, comme l'astronomie, l'optique et la mécanique. Ces sciences sont donc souvent appelées mathématiques mixtes, les relations de l'espace et du nombre étant, dans ces branches de la connaissance, combinées avec des principes tirés d'observations spéciales, tandis que la géométrie, l'algèbre et les sujets similaires, qui n'impliquent aucun résultat de l'expérience, sont appelés mathématiques pures. 

Auteur: Whewell William

Info: The Philosophy of the Inductive Sciences (1868), Part 1, Bk. 2, chap. 1, sect. 4.

 

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Ajouté à la BD par miguel

sciences

Logique n. Art de penser et de raisonner en strict accord avec les limitations et les incapacités de l'humaine incompréhension. Toute la logique est basée sur le syllogisme, qui présente une proposition majeure, une proposition mineure et une conclusion - ainsi : Proposition Majeure : Soixante hommes peuvent faire un ouvrage en soixante fois moins de temps qu'un seul homme. Proposition Mineure : Un homme peut creuser un trou pour un poteau en soixante seconde ; donc - Conclusion : Soixante hommes peuvent creuser un trou pour un poteau en une seconde. Cela peut prendre le nom de syllogisme arithmétique, dans lequel, en combinant la logique et la mathématique, nous jouissons d'une double certitude et sommes deux fois comblés de bonheur.

Auteur: Bierce Ambrose

Info: Le dictionnaire du Diable, p.167, Rivages/Étranger, no11

[ absurde ] [ humour ]

 

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complexité

Faut-il que ce qui fait le plus d'honneur à l'esprit humain soit souvent ce qui est le moins utile ?... Un homme avec les quatre règles d'arithmétique et du bon sens devient un grand négociant, un Jacques Coeur, un Delmet, un Bernard, tandis qu'un pauvre algébriste passe sa vie à chercher dans les nombres des rapports et des propriétés étonnantes, mais sans usage, et qui ne lui apprendront pas ce que c'est que le change. Tous les arts sont à peu près dans ce cas ; il y a un point passé lequel les recherches ne sont plus que pour la curiosité : ces vérités ingénieuses et inutiles ressemblent à des étoiles qui, placées trop loin de nous, ne nous donnent point de clarté.

Auteur: Voltaire

Info: Lettres Philosophiques/Mélanges, la Pléiade/nrf 1961<p.103>

[ rebutante ] [ inutile ]

 

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réconfort

L'adoration d'une vérité se double ainsi toujours d'une indifférence à l'égard du contenu de cette vérité même. Il arrive même parfois à de tels fanatiques, lorsqu'ils en viennent à douter de leur idole ou de leurs idoles successives, de ne trouver d'apaisement que dans une dévotion envers une cause humble mais indiscutable, par exemple la vérité arithmétique. Celui qui a cru en tout mais aussi douté de tout peut très bien faire, en fin de carrière, un excellent expert-comptable : l'établissement d'additions justes et de comptes exacts lui offrant enfin l'occasion d'une indubitable et interminable jouissance du vrai. Ainsi Bouvard et Pécuchet, après avoir tâté de tout, devaient-ils en revenir, selon le projet de Flaubert, à leur projet initial de copistes scrupuleux et irréprochables.

Auteur: Rosset Clément

Info: Le principe de cruauté, P. 46

[ refuge ] [ maniaco-dépressif ]

 
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philosophie morale

La révolte bute inlassablement contre le mal, à partir duquel il ne lui reste qu'à prendre un nouvel élan. L'homme peut maîtriser en lui tout ce qui doit l'être. Il doit réparer dans la création tout ce qui peut l'être. Après quoi, les enfants mourront toujours injustement, même dans la société parfaite. Dans son plus grand effort, l'homme ne peut que se proposer de diminuer arithmétiquement la douleur du monde. Mais l'injustice et la souffrance demeureront et, si limitées soient-elles, elles ne cesseront pas d'être le scandale. (...) Il y a donc, pour l'homme, une action et une pensée possibles au niveau moyen qui est le sien. Toute entreprise plus ambitieuse se révèle contradictoire. L'absolu ne s'atteint ni ne se crée à travers l'histoire. La politique n'est pas la religion, ou alors elle est inquisition.

Auteur: Camus Albert

Info: L'homme révolté

[ humilité ] [ temporel - spirituel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

économie

La durée du travail : Le mythe prend deux formes :
a) La croyance selon laquelle la mesure sera gratuite, sans pertes, ni manque à gagner. Il serait certes possible aujourd'hui le ne travailler que 15 heures ou même moins, si nous nous contentions des consommations de 1900. Mais le même progrès technique ne se mange pas deux fois.
b) La croyance, plus répandue encore, selon laquelle la réduction de la durée du travail augmente à proportion le nombre des emplois. Cette idée résulte d'une opération arithmétique simple, qui suppose implicitement que rien n'est changé dans l'économie, en dehors de cette durée, comme si le travail total était une masse déterminée que l'on peut partager de diverses façons.
Ces sophismes sont si séduisants qu'il est difficile d'y résister. Ceux qui les dénoncent passent pour des attardés, ou pour les défenseurs du camp des propriétaires.

Auteur: Valéry Paul

Info: Regards sur le monde actuel <p.91>

 

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chiffres

... l'analyse que nous faisons aujourd'hui des symboles médiévaux est souvent anachronique parce que trop mécanique, trop rationnelle. Les nombres en constituent le meilleur exemple. Au Moyen-Age, ils expriment autant des qualités que des quantités et ne doivent pas toujours être interprétés en terme arithmétiques ou comptables, mais en termes symboliques. Trois, quatre ou sept, par exemple, sont des nombres symboliquement primordiaux qui signifient toujours plus que les seules quantités de trois, de quatre ou de sept. Douze ne représente pas seulement une douzaine d'unités mais aussi l'idée d'une totalité, d'un ensemble complet et parfait ; de ce fait, onze est insuffisant et treize excessif, imparfait et néfaste. Quant à quarante, si récurent en tous domaines, il ne doit nullement se comprendre comme un nombre précis mais comme l'expression générique d'un grand nombre, un peu comme nous employons aujourd'hui cent ou mille. Sa valeur n'est pas quantitative, mais qualitative et suggestive. Elle s'adresse plus à l'imagination qu'à la raison.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, p. 27-28

[ historique ]

 

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mathématiques

Les gens aiment inventer des formules qui, violant l'arithmétique de base, illustrent des vérités "plus profondes", telles que "1 et 1 font 1" (pour les amoureux), ou "1 plus 1 plus 1 plus 1 égale 1" (la Trinité)..... Deux gouttes de pluie qui s'écoulent le long d'une vitre fusionnent ; est-ce que un plus un en font un ? Un nuage se divise en deux nuages - d'autres indices du même genre ? ...Les nombres mis dans le réel se comportent mal. Cependant, il y a chez les gens ce très ancien sens inné que les nombres ne sauraient mal se comporter. Il y a quelque chose de propre et de pur dans la notion abstraite de nombre... et il devrait y avoir une façon de parler des nombres sans que la sottise de la réalité n'entre sans cesse en jeu et ne s'immisce. Les règles rigides qui régissent les nombres "idéaux" constituent l'arithmétique, et leurs conséquences les plus avancées constituent la théorie des nombres.

Auteur: Hofstadter Douglas

Info: Godel, Escher, Bach : An Eternal Golden Braid. Première partie, chapitre II (p. 56) Basic Books, Inc. New York, New York, États-Unis. 1979

[ abstraction ] [ hors-sol ]

 

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Ajouté à la BD par miguel