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compétence

Que voit l'expert, lorsqu’il regarde l’échiquier, qui diffère de ce que les autres voient ? Un vieux maître français a dit :
- Je vois l’échiquier comme nous voyons la rue qu’on arpente sans lui prêter attention; comme la garde-robe que nous ouvrons, sachant pertinemment où sont rangées les choses, sans même les voir. La même chose s’applique aux coups joués sur l’échiquier.

Auteur: Kasparov Gary

Info: En 1987

[ connaissance profonde ] [ détails significatifs ] [ attention flottante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femme

On dit des femmes qui écrivent leur expérience de vie qu'elles "se" racontent, que leur récit est "personnel". Le journal intime d'un homme, en revanche, semble contenir des vérités universelles. S’atteler au récit du monde a longtemps été l'apanage de ceux qui pouvaient l'arpenter, ces "récits de grands voyageurs". Aux femmes, on abandonnait l'examen des sentiments, on leur concédait un savoir de l'intime, de l'intérieur, qu'il soit domestique ou sexuel.

Auteur: Lafon Lola

Info: Quand tu écouteras cette chanson, p.99

[ confinées ] [ femmes-hommes ] [ ignorées ] [ dédaignées ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

malédiction

Car si quiconque le voit arpenter le monde, l’amour est un vieillard hideux, pire que la peste ou la famine, ou même que la Mort et son numéro de spectre. L’amour dans sa robe de haillons, le coeur arraché et cousu sur la poitrine, l’amour aux yeux usés par les larmes et aux orbites aveugles. L’amour est un salopard, mais il souffre et il sait parfaitement comment faire souffrir tout ce qu’il embrasse de sa maladie.

Auteur: Tanith Lee

Info: Le Dit de la Terre Plate, Tome 4 : La maîtresse des délires

[ pessimisme ] [ diabolique ] [ noirceur ]

 

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couchant

L’ombre pareille à une encre malveillante glissait dans les ravines et donnait une forme sinistre aux totems de grès et aux rochers escarpés vêtus des débris rejetés par l’inondation, et il y avait bien assez de silhouettes pour peupler les rêves et les cauchemars des esprits, même les plus sains. Les érables et leurs ombres crépusculaires ressemblaient à des mandragores ou à des créatures griffues, les rapaces qui planaient dans le ciel leur donnaient voix, et les racines des pins sombres serpentaient sur le sol accidentés comme des vipères.

Auteur: Zupan Kim

Info: Les Arpenteurs

[ déclin ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

jeunesse

Les adultes suivent les chemins. Les enfants explorent. Les adultes se contentent d'arpenter les pistes de la même façon, des centaines ou des milliers de fois ; peut-être qu'il n'arrive jamais aux adultes de sortir des sentiers, de ramper sous les rhododendrons, de trouver les interstices entre les clôtures. J'étais un enfant, ce qui signifiait que je connaissais une douzaine de façons différentes de sortir de notre propriété et d'accéder à la ruelle, manières qui ne prenaient pas en compte de le fait de passer par notre voie d'accès.

Auteur: Gaiman Neil

Info: The Ocean at the End of the Lane

[ ouverture ] [ enfants ] [ adultes ]

 

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époque

C'était étrange et injuste, dit Gauss, et une illustration parfaite du caractère lamentablement aléatoire de l'existence, que d'être né à une période donnée et d'y être rattaché, qu'on le veuille ou non. Cela donnait à l'homme un avantage incongru sur le passé et faisait de lui la risée de l'avenir. (...) Même une intelligence telle que la sienne, reprit Gauss, n'aurait rien pu concevoir aux premiers âges de l'humanité ou sur les rives de l'Orénoque, tandis que dans deux siècles le premier imbécile venu pourrait se moquer de lui et inventer des absurdités sur son compte.

Auteur: Kehlmann Daniel

Info: Les Arpenteurs du monde

[ matrice ] [ miroir ]

 

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arpenter

Le pas humain varie suivant des conditions multiples: la profession, l'état social, le caractère, la race, le milieu où on vit.
Ainsi, le pas de l'homme du monde diffère de celui du campagnard. Le marin se reconnaît tout de suite à son balancement; ayant à marcher sur un sol constamment mobile, son centre de gravité risquant d'être à chaque instant et subitement déplacé de plusieurs degrés, il est obligé de garder les jambes fléchies et d'avancer en donnant autant d'étendue que possible à sa base de sustentation, et, conservant cette habitude même sur terre ferme, il a, dans la marche, de forts mouvements de latéralité provenant de l'écartement et de la flexion de ses jambes.

Auteur: Marey Etienne-Jules

Info: Mécanique de la Marche

[ mouvement ]

 

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personnage

Homme de contradictions, Lawrence est à la fois un timide et un exhibitionniste, qui veut en même temps arpenter le devant de la scène et se cacher dans les coulisses. Les corridors du pouvoir l'attirent tout autant que les ermitages en plein désert. Comme ces vedettes qui réclament le droit à la vie privée tout en l'exhibant, avec délectation, sous les projecteurs, il fuit les journalistes, en même temps qu'il les recherche, se faisant ainsi le complice de ceux dont il se dit la victime. [...] Comme l'écrit Pierre Moinot, Lawrence est quelqu'un sur qui "on ne peut rien affirmer sans qu'aussitôt, au détour d'une phrase, il ne paraisse faire surgir sur lui-même une vérité opposée".

Auteur: Renouard Michel

Info: Lawrence d'Arabie

[ ambiguité ]

 

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nature

Mais je n'oublie pas que je ne suis pas sauvage - le sauvage réside au cœur des forêts et sur les contreforts des montagnes, il est ce qui m'échappe, ce que je n'approche pas de près mais dont l'existence me conforte, ce qui arpente le seuil de mes rêves et ne se laisse apercevoir que dans la liminalité des haies & des orées, au crépuscule ou à l'aurore, quand les yeux se dessillent, que la conscience s'endort, que les portes entrouvertes laissent passer les courants d'air. Il est ce qui grogne et rugit, ce qui hante les cavernes et les interstices, ce qui ondoie dans les profondeurs glaciales, ce qui empoisonne ou guérit, ce que je ne cueille ou dont je ne ramasse les fragments qu'avec humilité, ce qui doit être réveillé.

Auteur: Darsan Lou

Info: Les heures abolies

[ frontière ] [ conscience ] [ marécage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

plage

Gwenn, pilleuse d'épaves, allait à la marée glaner sur le sable jaune des vieux morceaux de bois blanchis et rongés par le sel, mille fois poncés par le ressac, en ramassait un, examinait sa forme à la lumière hivernale. On se foutait d'elle, qui vidait ses poches pleines de cailloux bizarres et de débris de verre tintinnabulant dans ses mains. Elle encombrait la table de la cuisine de pieuvres de bois mort alors qu'on prenait l'apéro au retour de la plage. Imaginez le tableau, des os de goélands, c'était cradingue, elle nous les mettait sous le nez, et les plumes avec, ça schlinguait la marée et c'était Bysance
Oh, petite fille de la mer, ma sirène aux cheveux d'or, aux yeux trempés dans le ciel défiant le Grand Astre, obstinée, espiègle, ma soeur des après-midi d'été, quand je te vois arpenter la grève blanche à marée basse, penchée sur le sable, ma complice des tapages nocturnes et des danses barbares, je viens te dire adieu.

Auteur: Bellec Hervé

Info: La nuit blanche

[ enfance ] [ eulogie ]

 

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