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moyen-âge

Une importante mutation de l'écriture romanesque est, au début du XIII°siècle, l'avènement de la prose comme langue littéraire. Une fiction désormais sûre d'elle-même semble n'avoir plus besoin de cette diction marquée qu'est le couplet d'octosyllabes à rimes plates, forme quasi unique du roman, arthurien ou non, au XII° siècle.

Auteur: Baumgartner Emmanuèle

Info: Chrétien de Troyes : Yvain, Lancelot, La Charrette et le Lion

[ libération linguistique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

azuré

Il existe en effet dans les romans arthuriens français des XIIe et XIIIe siècles un code des couleurs fortement récurrent. Un chevalier rouge est ainsi le plus souvent un chevalier animé de mauvaises intentions (ce peut-être aussi un personnage qui vient de l'Autre-Monde). Un chevalier noir est un héros de premier plan qui cherche à cacher son identité ; il peut être bon ou mauvais, le noir n'étant pas toujours négatif dans ce type de littérature. Un chevalier blanc est généralement pris en bonne part ; c'est souvent un personnage âgé, ami ou protecteur du héros. Enfin un chevalier vert est fréquemment un jeune dont le comportement audacieux ou insolent va être cause de désordre ; lui aussi peut être bon ou mauvais.

Ce qui frappe dans ce code chromatique littéraire, c'est l'absence totale, jusqu'au milieu du XIIIè siècle, de chevalier bleu. Le bleu ici ne signifie rien.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Bleu : Histoire d'une couleur

[ historique ] [ teintes médiévales ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste