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portrait

Elle était vêtue d’une robe jaune, ses cheveux étaient ramenés sur sa tête et de ridicules boucles d’oreilles en perles se balançaient au bout de chaînes d’argent. Elle avait un gros cul et elle était forte. Elle éclatait de partout dans cette robe jaune, seins et tout. Ses yeux étaient du vert le plus pâle et le transperçaient. Elle tenait un sac rempli de provisions marqué Vons. Ses lèvres étaient barbouillées de rouge. Peintes, épaisses, elles étaient obscènes, presque laides, une véritable insulte.

Auteur: Bukowski Charles

Info: "L'homme qui aimait les ascenseurs" dans "Je t'aime Albert" page 143

[ mauvais goût ] [ ostentatoire ] [ personnage ] [ mocheté ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

La première rencontre entre Alain Delon et Marie Laforêt ne débuta pas bien. À peine arrivée sur un tournage, elle croise Delon dans un ascenseur, qui lui dit : “Tu veux que je te saute ?”.

Elle répond "non" à l’acteur. Qui insiste“Tu ne sais pas ce que tu perds !” 

Elle rétorque“Toi non plus, tu ne sauras jamais ce que tu rates !” 

Par la suite, dans France Soir en 2004, elle n'hésita pas à dire avec franchise. "Je n’ai jamais eu aucun rapport avec lui",  ajoutant  : "Alain n’est pas drôle, il n’a aucun humour, il n'est pas même intelligent."

Auteur: Internet

Info: Selon son biographe Alain Wodrascka

[ répartie ] [ célébrités ] [ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mère-fille

Pourquoi c’est le Dehors qui a tout pour lui ? Maintenant, à chaque fois que je pense à un truc, comme des skis, des feux d’artifice ou des îles, des ascenseurs ou encore des yo-yo, je dois me rappeler que c’est pour de vrai, qu’ils se rencontrent tous ensemble dans le monde du Dehors. Ça me fatigue la tête. Il y a des gens aussi : pompiers –maîtresses d’école- cambrioleurs –bébés –saints – footballeurs et plein d‘autres sortes, ils existent tous en vrai dans le monde de Dehors. Mais pas moi ; moi et Maman on est les seuls qui y sont pas. On existe quand même pour de vrai ?

Auteur: Donoghue Emma

Info: Room

[ isolement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mégapole

La ville, c'était le lieu du grand show, les passages à la télé et sur les radios où Dieu se vendait entre deux pages publicitaires sur le riz et la tomate en conserve, l'assurance d'un nombre important de fidèles aux veillées de prière, donc la garantie de quêtes dominicales plus importantes, de dîmes fulgurantes versées par des cadres fortunés, pour l'érection de nouvelles chapelles. La ville, c'est quand même plus facile. Nettement plus facile si l'on se soucie de faire carrière, et de démontrer aux gogos que Dieu demeure un ascenseur social incomparable, et l'évangéliste lui-même le fumeur d'un opium dont l'odeur n'atteindra jamais les narines du pauvre abîmé dans sa prière cocorico.

Auteur: Kangni Alem

Info: La légende de l'assassin

[ agglomération ] [ centralisation ]

 

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définition

Réfléchissant à cette expérience en 1773, Diderot écrivit : "Un homme sensible, tel que moi, accablé par les arguments qu'on lui oppose, se trouble et ne peut plus penser clairement que lorsqu'il arrive au bas de l'escalier". C'est ainsi que fut inventée l'expression "esprit d'escalier". En yiddish, c'est trepverter. Les Allemands l'appellent treppenwitz. On l'a appelé l'esprit d'ascenseur, ce qui a une résonance sentimentale pour moi. Mon préféré est afterwit. Mais l'idée est la même : c'est la remarque incisive que l'on fait trop tard. C'est le retour entravé. La réplique orpheline. Et elle porte en elle un sentiment de regret, de déception, d'humiliation. On voudrait une nouvelle occasion, qui ne reviendra jamais. Apparemment.

Auteur: Cuddy Amy

Info: Presence: Bringing Your Boldest Self to Your Biggest Challenges

[ translangues ] [ riposte verbale ] [ occasion manquée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

particulier

Georges Diderot avait beau être une légende, il avait vieilli ses méthodes de management n'étaient pas vraiment d'équerre et il n'était pas issu du sérail - pas un jeune chacal de l'X avec des fourmis dans les jambes, un performer de Mines ou un cacique des Ponts et Chaussés, pas un cerveau supersonique lubrifié au calcul vectoriel, fonctions à plusieurs variables, dérivés diagonalisation, espaces euclidiens et séries de Fourier. Diderot c'était une carrière complexe, difficile à suivre, plus latérale que verticale, hybridée au plus au haut point par toutes sortes de compétences, un mélange d'ingénieur maison entré par la petite porte et finissant par siéger au Comex star free lance, un type qui fumait dans les ascenseurs, un tutoyeur de pédégés.

Auteur: Kerangal Maylis de

Info: Naissance d'un pont

[ singularité ] [ profession ]

 

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précipitation

7h50. J'entrepris de dévaler les quatorze étages plus véloce qu'un livreur de restaurant chinois.. Arrivé au quatrième, je remarquai que la porte palière de la cage d'ascenseur était ouverte et la cabine immobilisée entre le quatrième et le cinquième étage. Deux jambes pendaient dans le vide, un des pieds avait perdu sa chaussure. Tandis que je me demandais si l'homme était mort, plusieurs résidents des étages supérieurs descendirent l'escalier à toute allure, me bousculant au passage. (...)

Comment pouvaient-ils se soucier aussi peu de ce pauvre homme qui en cet instant, luttait peut-être contre la mort ? Remarquez, je ne pouvais moi-même faire grand chose pour lui. Je regardais ma montre. Huit heures pile ! Merde, j'étais à présent carrément en retard !

Auteur: Kim Young-Ha

Info: Qu'est devenu l'homme coincé dans l'ascenseur ? et autres nouvelles

[ vitesse ] [ stress ] [ flux tendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dépression

C'est la nuit, la nuit d'avant ce jour attendu malgré elle, il est quatre heures du matin. Mathilde sait qu'elle ne se rendormira pas, elle connaît le scénario par coeur, les positions qu'elle va adopter l'une après l'autre, la respiration qu'elle tentera d'apaiser, l'oreiller qu'elle calera sous sa nuque. Et puis elle finira par allumer la lumière, prendra un livre auquel elle ne parviendra pas à s'intéresser, elle regardera les dessins de ses enfants accrochés aux murs, pour ne pas penser, ne pas anticiper la journée,

ne pas se voir descendre du train,

ne pas se voir dire bonjour avec l'envie de hurler,

ne pas se voir rentrer dans l'ascenseur,

ne pas se voir avancer à pas feutrés sur la moquette grise,

ne pas se voir assise derrière ce bureau.

Auteur: Vigan Delphine de

Info: Les heures souterraines

 

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motivation

- Vous, le fils de pauvres immigrés italiens, n'avez-vous pas été victime, à l'époque, de la malédiction du travail, de l'ivresse de l'écriture et des éloges parisiens ?
- J'ai souffert du sentiment d'humiliation. C'est ce qu'il y a de plus insupportable et, en même temps, je ne connais pas meilleur moteur. Je devais m'en sortir. Ma grande question est : quel prix faut-il payer pour s'arracher aux déterminismes sociaux et culturels ?
- Votre réponse ?
- Le prix est incommensurable. On a beau donner un cadre à un enfant, le protéger de l'humiliation, s'il est issu d'une lignée traumatisée, il restera toujours un dissident et un marginal. Raison pour laquelle je trouve les discours sur l'immigration, bien souvent, hors sujet. On ne peut expliquer ce qu'est un immigré que par l'étude de cas individuels.

Auteur: Gallo Max

Info: Propos recueillis par Franz-Olivier Giesbert et Saïd Mahrane, Publié le 04/10/2012 par Le Point

[ déracinement ] [ ascenseur social ]

 

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égalité

Après tout, si l'ascenseur social est la carotte des classes moyennes et populaires, pourquoi le toboggan social ne serait-il pas le bâton des classes supérieures ? De la sorte, le processus de circulation sociale serait maîtrisé dans sa totalité. Et puisque l'école détermine, par des méthodes proactives, les individus qui s'élèvent, pourquoi pas aussi ceux qui chutent ? On aimerait ainsi que le gouvernement nous présente ses mesures pour nous assurer que les rejetons de bonne famille finissent bien dans la misère s'ils sont nuls en classe. Y a pas de raison ! Pourquoi ne pas se fixer des objectifs ambitieux, du type "30 % de fils de Polytechniciens chez les non-diplômés" ? Une telle n'annonce n'aurait rien de démagogique, pourvu qu'elle soit correctement expliquée à l'opinion : il faudrait la présenter comme le pendant de l'"égalité des chances".

Auteur: Quilgars Emmanuel

Info:

[ société ] [ humour ]

 

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