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beaux-arts

Le peuple dont la sensibilité est détruite par la musique dans les trains, les aéroports et les ascenseurs ne peut pas se concentrer sur un quartette de Beethoven.

Auteur: Lutoslawski Witold

Info:

[ décadence ] [ abrutissement ] [ classique ] [ muzak ]

 

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humour

Fort naturellement, bien des ascenseurs, devenus imbus de leur intelligence et de leur prescience, en venaient à ressentir quelque trouble frustration à passer stupidement leur temps à monter et descendre, monter et descendre et d'aucuns, après avoir caressé le fugace désir de glisser latéralement, en manière de révolte existentielle, exigeaient d'être partie prenante dans le processus de décision et finissaient par aller occuper les sous-sols. Pour y bouder.

Auteur: Adams Douglas

Info: Le Guide galactique, tome 2 : Le dernier restaurant avant la fin du monde

[ absurde ]

 

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gaz

J'aime bien péter dans les ascenseurs... Des pets doux, lents, feutrés et silencieux... ceux qui durent le plus longtemps. C'est drôle, j'ai remarqué que souvent, les gens devinent que c'est moi. Sont malins les gens, hein ? J'aime surtout péter seul, en compagnie d'une ravissante créature et m'éclipser très vite à l'étage suivant, juste avant qu'un cadre plein d'avenir, avec une classe folle prenne le relais. Le REGARD qu'on vous lance dans ces moments-là, on ne l'oublie pas !...

Auteur: Reiser Jean-Marc

Info: Gros dégueulasse

[ flatulence ] [ humour ]

 

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portrait

Elle était vêtue d’une robe jaune, ses cheveux étaient ramenés sur sa tête et de ridicules boucles d’oreilles en perles se balançaient au bout de chaînes d’argent. Elle avait un gros cul et elle était forte. Elle éclatait de partout dans cette robe jaune, seins et tout. Ses yeux étaient du vert le plus pâle et le transperçaient. Elle tenait un sac rempli de provisions marqué Vons. Ses lèvres étaient barbouillées de rouge. Peintes, épaisses, elles étaient obscènes, presque laides, une véritable insulte.

Auteur: Bukowski Charles

Info: "L'homme qui aimait les ascenseurs" dans "Je t'aime Albert" page 143

[ mauvais goût ] [ ostentatoire ] [ personnage ] [ mocheté ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mère-fille

Pourquoi c’est le Dehors qui a tout pour lui ? Maintenant, à chaque fois que je pense à un truc, comme des skis, des feux d’artifice ou des îles, des ascenseurs ou encore des yo-yo, je dois me rappeler que c’est pour de vrai, qu’ils se rencontrent tous ensemble dans le monde du Dehors. Ça me fatigue la tête. Il y a des gens aussi : pompiers –maîtresses d’école- cambrioleurs –bébés –saints – footballeurs et plein d‘autres sortes, ils existent tous en vrai dans le monde de Dehors. Mais pas moi ; moi et Maman on est les seuls qui y sont pas. On existe quand même pour de vrai ?

Auteur: Donoghue Emma

Info: Room

[ isolement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

particulier

Georges Diderot avait beau être une légende, il avait vieilli ses méthodes de management n'étaient pas vraiment d'équerre et il n'était pas issu du sérail - pas un jeune chacal de l'X avec des fourmis dans les jambes, un performer de Mines ou un cacique des Ponts et Chaussés, pas un cerveau supersonique lubrifié au calcul vectoriel, fonctions à plusieurs variables, dérivés diagonalisation, espaces euclidiens et séries de Fourier. Diderot c'était une carrière complexe, difficile à suivre, plus latérale que verticale, hybridée au plus au haut point par toutes sortes de compétences, un mélange d'ingénieur maison entré par la petite porte et finissant par siéger au Comex star free lance, un type qui fumait dans les ascenseurs, un tutoyeur de pédégés.

Auteur: Kerangal Maylis de

Info: Naissance d'un pont

[ singularité ] [ profession ]

 

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radio France

Pour monter jusqu'au troisième étage et atteindre le studio 334, les ascenseurs offrent la méthode la plus simple. Trois cabines, portes automatiques en alu brossé, quasi désertes entre minuit et 5 heures du matin, les heures creuses du camembert, quand les vigiles sont partis en bouclant derrière eux.
Les escaliers sont plus discrets encore.
Les bruits de la ville n'arrivent pas jusqu'ici. Les bureaux sont vides, la plupart plongés dans l'obscurité. Tout baigne dans la luminosité spectrale des veilleuses le long du couloir. On avance en se repérant aux numéros sur les portes. Si on se trompe, il n'est pas rare qu'on se tape un tour complet du camembert. Exercice courant chez les nouveaux venus. À force de déambuler dans ces couloirs circulaires on perd ses repères. On tourne. On marche. On tourne. Certains visiteurs décrivent plusieurs circonférences avant d'atterrir dans le bon bureau.

Auteur: Yves Hughes

Info: Eclats de voix

[ Paris ] [ Gaule ]

 

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environnement

A la caisse d'un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats. La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit: - Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !...
La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique : - Je suis désolée, il n'y avait pas de mouvement écologiste de mon temps.
Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute : - Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens.
C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps...
Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer, qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique. Elle ajoute :
De mon temps, on montait l'escalier à pied : on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d'ascenseurs. On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues. On marchait jusqu'à l'épicerie du coin. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.
On ne connaissait pas les couches jetables. On lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde. On avait un réveil qu'on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit. Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto portées. On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon. On travaillait physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste. On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif. On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter. On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo. On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste... Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rue. Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique !... On n'avait qu'une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.
ALORS VIENS PAS ME FAIRE CHIER AVEC TON MOUVEMENT ECOLOGISTE ! Tout ce qu'on regrette, c'est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter d'engendrer la génération des jeunes cons comme vous, qui s'imagine avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d'orthographe, qui n'ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a écrit le Boléro de Ravel... (et pensent même que c'est un grand couturier), qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes, etc. mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres,du haut de leur ignorance crasse ! MERDE à la fin !

Auteur: Internet

Info:

[ évolution ] [ humour ]

 

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